Alchimie

Jill Jekel est un peu l'archétype même de "la bigleuse", à l'école.
Elle est très douée pour les études, a la bosse de la chimie, est très timide, un peu maladroite, renfermée, légèrement ringarde, etc ...
Alors que son père vient de se faire assassiné, le seul réconfort qu'elle trouve est dans la présence d'un garçon de sa classe, Tristan Hyde.
Cette relation qui commençait comme une plaisanterie pour les autres (à cause de leur nom) et comme un fantasme pour Jill, va se révéler pleine de responsabilités et de dangers.
Car ce n'est peut-être pas un hasard si leur nom fait penser au célèbre roman de Robert Louis Stevenson. D'ailleurs, n'y a t-il pas de temps en temps une lueur de violence et de folie dans les yeux de Tristan? Et si jamais cette potion sensée scinder l'âme en deux existait? Et si ils arrivaient à en reproduire la formule?
A la curiosité première de Jill, va bientôt succéder la peur et la souffrance.

Vous l'aurez compris, Alchimie est un roman beaucoup plus sombre que le précédent livre de Beth Fantaskey.
Mais, je vous rassure, il est tout aussi bien écrit et possède également cette ambiance envoutante.
Même si le personnage de Jill ne brille pas spécialement par son caractère, Tristan compense largement avec une aura incroyable et un charisme dévastateur.
Les chapitres courts, passant d'un personnage à l'autre, nous permet de connaître aussi bien l'un que l'autre. C'est très agréable d'avoir les pensées du garçon et de la fille, ça nous fait participer pleinement à leur histoire, ça nous implique beaucoup plus.

La romance en elle-même est troublante et fascinante, entre attirance et répulsion, amour et haine, désir et mort.
On passe d'un extrême à l'autre et notre coeur est emporté dans des montagnes russes tandis que les sentiments de Jill et Tristan se déchaînent !
Nous sommes emportés dans un vrai tourbillon de passions amoureuses et destructrices.
Ce récit nous montre que personne n'est tout blanc ou tout noir, que chacun possède une part de noirceur en soi avec laquelle il faut apprendre à vivre pour pouvoir s'accepter pleinement.
Bien que ici, ce constat soit beaucoup plus violent, dû à la touche fantastique et à la présence de "la bête" qui déchire l'âme, le corps et le coeur de Tristan.

Alchimie est un roman puissant, sombre, sexy et intense. Jetez vous dessus sans hésitation !
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Il s'agit d'un vieux livre qui traîne dans ma HAL depuis bien trop longtemps et comme je participe à un challenge vidons notre pal cette année (oui cela fait des années que je n'en ai pas fait), il fallait un livre qui avait juste la date la plus loin possible. Je pense que j'en ai d'autres, mais celui-là vient de 2010, alors je pense qu'il remporte haut-la-main la palme du thème "mathématiques" de ce challenge, mdr. Je me souviens avoir lu son autre livre à l'époque et apprécié et acheté celui-là à sa sortie. Bref, pourquoi est-il tombé dans les oubliettes ? Très bonne question. Toujours est-il qu'il est enfin sorti de son placard et il a été lu en septembre ! Une couverture simple, efficace avec une fiole qui dès que l'on découvre le résumé nous fait nous poser de sacrées questions. Un sujet qui vient facilement également : le docteur Jekyll et mister Hyde, deux entités dans un même corps, deux êtres avec deux consciences dans un corps qui n'arrive pas à tout gérer. Et si... Et s'il avait été possible que l'expérience fantastique dans le thème (je ne dis pas que c'est fantastique de devenir un meurtrier sous pulsion bien entendu) avait été aussi réelle que possible ? Et si tout ce que nous connaissons dans cette histoire avait pu vivre réellement et ainsi permettre ce qui va suivre dans le récit de Beth Fantaskey ?

Jill est à l'enterrement de son père, sauvagement assassiné dans sa propre voiture, dans un parking, et que l'enquête n'aboutit à rien. Un enterrement où les gens viennent pour pleurer ou se montrer au bon vouloir de celui qui vient. Entre une fausse amie, ,Darcy, qui semble se délecter de la souffrance de Jill et un Tristan qui semble vouloir la consoler sans qu'ils se connaissent est un moment plus que particulier pour la jeune fille qui ne sait pas comment faire pour surmonter cette première épreuve. La mort d'un père aimé, la mort d'un être qui avait de sombres secrets. le résumé donne déjà pas mal d'indices, pas besoin d'en rajouter dessus. Jill va devoir composer avec ce décès brutal, une mère dépressive qui travaille pour oublier et s'abrutir, des examens à n'en plus finir... de déceptions en déceptions, la jeune fille doit pourtant se battre pour avoir une chance d'obtenir une bourse pour aller à l'université. Pas le choix et lorsqu'un concours de science se rappelle à son bon souvenir, la solution est forcément là. Oui, mais comment faire pour réussir ? Elle a les compétences pour, ce n'est pas le problème, ce qui l'est en revanche c'est le sujet qu'elle veut étudier : le mystère de la potion qui transformait le docteur Jekyll en Mister Hyde. Et quoi de mieux que d'avoir le nom de famille proche de l'un et de travailler avec un autre camarade de classe qui a le nom de famille de l'autre ?


La noirceur, si cela vous fait peur, passer votre chemin. Celle des âmes de ce récit est si noire qu'il faut bien se dire que l'Homme n'a pas fini de nous étonner, dans tous les sens du terme. Bon ou mauvais, nous nous retrouvons face à des personnages qui ne sont pas si nombreux que cela dans le texte et qui pourtant nous mettent la tête à l'envers. Chacun des personnages a un but bien précis et si celui de Jill est bien mis en évidence, celui de de Tristan aussi pour le lecteur, bien entendu, d'autres autour d'eux gravitent et nous sentons bien qu'il se passe quelque chose, mais quoi ? Bien entendu, rien de bon, uniquement du néfaste, car quiconque laisse la bête sombre, la noirceur s'imprégner et passer du côté obscur de la force, rien ne peut ressortir correctement. L'auteur utilise l'histoire de Jekyll et Hyde pour embarquer ses propres personnages dans une histoire qui de prime abord semble abracadabrante, jusqu'à ce que les explications interviennent et nous mettent le doute. Si les lycéens se sont amusés de leurs noms de famille, Jill et Tristan ne se sont jamais côtoyés, jusqu'à ce qu'un jour, leurs intérêts communs se mettent en action. L'envie de comprendre, de réussir, l'envie d'aller plus loin, de se venger aussi, de protéger, d'être quelqu'un d'autre et pas un monstre assoiffé de sang. C'est original de partir sur un tel fait et le transformer en quelque chose d'aussi bizarroïde, il faut bien le dire.


Les émotions de Jill sont souvent exacerbées, il faut dire que rien ne la laisse tranquille : pas le meurtre de son père, l'absence de sa mère, le fait de devoir trouver une solution pour continuer ses études, ses critiques constantes de jeune fille qui est trop coincée, de devoir travailler avec un garçon qui lui plait sans lui plaire (oui, elle est complexe). Comment imaginer que sa vie soit rose après toutes ses épreuves et bien d'autres encore ? Quant à Tristan, il a des rêves particuliers qui font de lui un jeune homme qui a besoin de voir un psy autre que son père. Car c'est bien connu, il ne faut pas travailler avec sa propre famille et encore moins laisser entrer dans son esprit torturé quelqu'un que l'on connait trop bien. Les personnages secondaires sont un peu trop caricaturés à mon gout, le loseur sportif qui ne pense qu'à tromper sa copine, la fameuse copine qui est belle intelligente et ne veut absolument pas travailler et l'amie d'enfance qui fuit tout... C'était assez particulier pour ceux-là après nous avons d'autres personnages complexe comme la mère et son désespoir et le gros travail qu'elle doit effectuer sur elle pour s'en sortir et le père de Tristan dont je tairai ici les points afin de ne pas trop en dévoiler. Des caractères à l'opposé l'un de l'autre, Jill et Tristan vont devoir s'apprivoiser, se faire confiance (et là c'est carrément à la pelleteuse qu'ils vont devoir y aller). Et puis ces histoires de famille qui leur pourrissent la vie et tout ce qui va en découler.


La relation entre les deux est complexe, car Tristan sait ce qu'il est et que Jill ne voit pas forcément le mal partout. Sombre et mystérieux, l'univers crée reste un pied dans la réalité et un autre dans le fantastique avec les expériences qu'ils vont devoir effectuer, autant sur eux-mêmes que sur leur sentiment. Nous sentons bien ce qui se produit entre eux, ce qui peut être possible ou non. La lecture reste dans le domaine du young adult et les scènes sanglantes sont très softs. Côtés bémols, la fin est rapide, trop rapide, avec une surprise de taille que je n'attendais absolument pas. Je m'attendais à tellement de chose que ce que nous propose l'auteur est trop simple à mon gout, désolée. Et puis je dois admettre qu'un poignet cassé ne se répare pas ainsi sans formation minimum en soin (mon côté infirmière ressort, mais quand je lis des choses de ce type cela me chiffonne un max). Par contre j'ai adoré e fait de tomber dans un côté bon/méchant de ce type, avec l'esprit qui se camoufle derrière une zone d'ombre pour mettre ou pas en avant le côté malsain ou non d'un personnage. Nul n'est parfait, nul ne peut être foncièrement mauvais sauf un... Nous ressentons essentiellement les pensées de Tristan qui sont plus complexes et plus mises en avant sur ce qu'il ressent durant ce qu'il croit faire.


En conclusion, un récit que j'ai apprécié, avec cette facilité de tomber dans le panneau et de se dire, mais et si cela avait été vrai ? Qui en aurait fait les frais au final ? Des points comme l'amour interdit, les secrets déchirants les familles, la douleur de la perte d'êtres chers revient de manière régulière et plonge le lecteur dans une noirceur de l'esprit malsain par moment. Les épreuves qui semblaient insurmontables ne le sont pas, tant qu'on a l'aide qu'il faut. Une vraie main tendue capable de vous montrer un chemin, même cassé. Il en ressort des personnages plus forts, mais également plus torturés, appréciant ce qu'ils récoltent à la fin. Je ne regrette pas de l'avoir acheté il y a longtemps, à savoir également qu'il existe en poche et toujours en vente !

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Alchimie est un roman assez original. Raconté à deux voix (Jill et Tristan), il s'écarte légèrement des codes du « young adult », même si on en retrouve les éléments principaux (le lycée, la peste, le quaterback, le bad boy...), grâce à l'intrigue « Dr Jekyll et Mr Hyde ». Cela permet de découvrir la part d'ombre des personnages principaux et d'introduire un peu de violence dans le genre.
Beth Fantaskey est assez coutumière de ce style car on retrouvait des éléments similaires dans « Comment se débarrasser d'un vampire amoureux » que j'avais également beaucoup aimé.
Sinon, qu'on se rassure , c'est du « young adult », il y a donc aussi une histoire d'amour, des parents pénibles et dépressifs, des chamailleries entre meilleures amies, des contrôles de chimie...
Globalement, c'est tout de même un livre qui se lit très facilement, trop même, les pages se tournent toutes seules et on se couche très tard en rêvant de potions chimiques qui réveillent la bête en soi... Brrrr...
Plus de commentaires (sans spoiler) sur mon blog:
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Un bon commencement, une histoire originale et entraînante, pour dire je dévorais le livre et j'ai eu du mal à m'arrêter pour dormir. J'ai trouvé super intéressant que l'histoire de Jekyll et Hyde soit revisitée, et de cette manière en plus. Avec leur descendant. La manière dont Tristan combat la bête en lui est impressionnante et un peu flippante, et puis j'aimais beaucoup Jill au début. Oui au début, parce que la dernière moitié du livre est d'une loooooooongueur, j'avais envie de brûler les cheveux de personnages pour qu'ils arrêtent de tourner en rond. Je comprends le pouvoir hypnotisant d'une telle formule, mais la raison de Jill … Est énervante, j'ai envie de dire. Bon je peux pas trop en dire pour pas spoiler. Il y a eu un bon rebondissement vers la fin (même si je m'y attendais un tout petit peu), et la toute fin m'a un peu déçu (trop facile j'ai trouvé et j'avoue que je m'attendais à autre chose, quelque chose de moins gentillet, de moins facile). Les personnages de Jill et Tristan ont pas vraiment de chance, et leur histoire d'amour est assez mignonne (même si un peu trop prise de tête), quand aux autres ils apparaissent assez peu finalement, tant l'histoire tourne autour de la malédiction et de ces deux personnes (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose). Bon yavait quelques trucs déjà tout tracé, et je ne comprends pas comment Jill peut être aussi aveugle par moment (moi j'avais compris depuis longtemps). Bref j'ai un avis mitigée sur le livre, si le début est entrainant et les personnages attachants, cela fini par se gâter et trop tourner en rond. Cependant ce n'est pas un mauvais livre, et j'ai passé un bon moment.

C'est grâce à ma Choupinette Arcaalea que j'ai lu ce roman puisqu'elle me l'a prêté dans le cadre de nos prêts de livres. C'est plutôt une chouette découverte et l'énorme avantage c'est qu'Alchimie est un one shot ce qui m'évite de commencer de nouvelles séries.

On y rencontre Jill Jekel et Tristan Hyde, deux lycéens dont les origines semblent être étrangement liés au récit de Stevenson, L'étrange cas du Docteur Jekyll et Mister Hyde. C'est la transformation de l'un en l'autre qui est le coeur de l'intrigue et Fantaskey va revisiter habilement ce roman en s'en servant comme genèse de son histoire. Jill Jekel est une jeune fille en deuil de son père. Ce dernier a été assassiné dans des circonstances horribles. La cause de ce drame semble se cacher dans les travaux mystérieux de son père. Sa quête de réponses va être bouleversée par sa rencontre avec Tristan Hyde. le jeune homme est persuadé d'être atteint par la malédiction des Hyde, il est sujet à des sortes de trous noirs pendant lesquels il commet des actes emprunt d'une grande violence. Une bête sombre se cacherait en lui : la créature créée par le Docteur Jekyll des années auparavant. Lorsque Jill lui propose de participer à un concours de chimie, il y voit l'occasion de trouver un moyen de guérison.

La narration alterne entre Tristan et Jill permettant de s'attacher aux deux personnages. Cependant j'ai eu un petit problème avec Jill que j'ai souvent eu envie de secouer. Je l'ai trouvée souvent très énervante, parfois carrément idiote. Ses réactions sont étranges et j'ai eu du mal à la comprendre, et donc, à l'apprécier. Au contraire, j'ai bien aimé Tristan qui se bat perpétuellement contre la créature qui tente de prendre le contrôle de son esprit.

L'intrigue est bien menée, pourtant à certains moments j'ai eu du mal à m'y intéresser. le rythme est soutenue mais parfois un peu confus. Malgré tout j'ai beaucoup aimé l'originalité qui se dégage de cette histoire et le style de l'auteur est vraiment agréable et fluide. Les noirceurs de l'âme qui sont abordés sont particulières, et mettent parfois mal à l'aise. Pourtant je les ai trouvé bien traîtés et l'histoire d'amour entre Jill et Tristan m'a parue touchante et renverse quelque fois la balance du malaise que l'on ressent face aux difficultés psychologiques des personnages.

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Sombre, envoûtant, déstabilisant. Je n'ai fais qu'une bouchée de ce livre qui reprend avec brio le mythe du Docteur Jekyll et Mister Hyde. Malgré tout, j'ai trouvé que cela allait peut-être un peu trop loin dans la folie.
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Un bon moment avec ce livre qui sans être transcendant nous fournit une bonne trame d'histoire avec deux ados qui ont beaucoup en commun. On devine assez facilement les dénouements et même les difficultés qui vont surgir mais le livre est bien écrit et c'est très fluide.

Que dire de ce livre ? Beth sait nous transporter et nous fasciner tout au long du livre. Même si les je te veux puis je ne te veux plus sont trop présents et énervants à mon goût. On ne le lâche pas facilement. L'intrigue et l'action sont présents tout le long du livre. La fin de chaque chapitre est une invitation à lire la suite, du coup on a du mal à le lâcher. Cela vient peut-être du fait qu'à chaque chapitre l'auteur change de narrateur. Les personnages sont souvent comparés à l'histoire « Dr Jekyll et Mr Hyde », mais je dirais plus que c'est une histoire en parallèle. Inspirée de ce livre vu qu'ils en parlent. N'ayant jamais lu « Dr Jekyll et Mr Hyde », cela ne m'a pas perturbée plus que ca. Par contre j'ai découvert un peu de ce livre, ce qui me donnait envie de le lire. Dommage j'aurais bien voulu en savoir plus sur la fin, qui est un peu facile et vite expédiée, mais je pense que ça aurait été du blabla superficiel.

En conclusion, j'ai adoré ce livre, connaissant déjà l'auteur à travers « Comment se débarrasser d'un vampire amoureux », je n'ai pas été déçue. L'auteur est toujours régulier dans ses écrits et a toujours la même envie de nous garder dans son livre.
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J'ai apprécié la relecture du docteur Jekyll qu'a fait cette auteure. Elle y donne un sens différend et plus profond, à mon sens. L'oeuvre dont elle s'est inspirée parle du débat interne entre la bestialité et la civilité de l'homme, au sens du léviatan de Hobbes, et donc de son époque... (on peut aussi y voir une vision de la schizophrénie, mais bon, Derrida n'a t il pas écrit Milles plateaux: capital et schizophrénie ??).
Elle déplace ici le fond sur la problématique amoureuse; quid de la bestialité et du désir de construire de façon civilisée du couple ? quelle dose et à qui les rôles ?
Je trouve qu'au final c'est un bon roman jeunesse qui met chaque chose en place; oui la bestialité (non péjoratif) existe dans le couple mais il ne doit pas prendre toute la place, de même que les sentiments et le besoin de "pureté"... un roman pour jeunes filles intelligent, donc !

J'ai vraiment aimé ce livre, jusqu'à l'avant-dernier chapitre.
Les personnages étaient attachants, l'histoire originale -pour une fois-, l'histoire d'amour peu commune... J'adorais complètement ! Mais le gros, l'énorme point négatif de ce roman, c'est la fin. Je n'ai vraiment pas du tout aimé la fin. Celle-ci m'a énormément décue ! Ce n'est pas parce que j'étais triste de quitter les personnages, non ; c'est que j'ai eu l'impression qu'il manquait un chapitre. Sans d******r ! J'ai tourné plusieur fois les pages, pour voir si je n'en avais pas raté une... mais non. L'avant-dernier chapitre (qui est en réalité le dernier, puisque le suivant est l'épilogue) se termine sur une note tellement intense (vous savez dans les moments ou la tension monte, monte, monte) ; on s'attend à ce qu'il y ait la suite après, qu'on sache ce qu'il arrive à l'héroïne... Mais l'épilogue nous propulse quelques mois plus tard. Et ça m'a énormément déçue.
Si je n'avais pas lu la fin ("Loooool"), je l'aurais vivement conseillé. Mais étant donné que je l'ai lu (j'étais bien obligée !) je suis partagée. Si ça ne vous dérange pas de manquer un chapitre de l'histoire, tant mieux pour vous ! Lisez-le ! Sinon... Abstenez vous :)