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Bon, je suis bien embêtée avec ce roman, et sans doute (trop) sévère avec sa note. Mais c'est que je suis déçue. Ça partait franchement bien : une héroïne assez captivante, un univers qui mêle l'histoire, le fantastique et la mythologie, sur le papier il ne manque rien pour que ça me plaise. Mais voilà, la magie n'a pas opéré. Si le scénario était bien ficelé et intéressant, les personnage manquaient de saveur à mon goût : je n'ai pas particulièrement aimé Enoch, j'étais donc complètement indifférente à tout rapprochement éventuel avec Thya, et les autres personnages m'ont laissée encore plus de marbre. En fait, tout nous est dit plutôt que de nous le faire ressentir et ça m'a bloquée. Je lisais sans réelle implication, avec l'envie d'avoir des réponses à des mystères qui sont très bien amenés mais dont la résolution traîne un peu. Dommage. Je retiens quand même la très belle écriture d'Estelle Faye.
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Contrairement à certains lecteurs, qui semblent se lancer dans une véritable vendetta contre leur pile à lire grandissante, je ne suis ni angoissée ni agacée en prenant conscience que celle-ci compte plus de cinq cent livres … Alors bien sûr, je donnerai n'importe quoi pour avoir des journées à minimum 48 heures, afin de pouvoir découvrir toutes ces petites pépites encore inexplorées, mais mon objectif n'est clairement pas de la réduire à néant. Car il n'y a à mes yeux rien de plus extraordinaire que d'avoir une réserve presque sans fin d'histoires à découvrir pour la toute première fois : ma pile à lire, c'est mon trésor. Car autant, quand je choisis de relire un livre, je sais à quoi m'attendre, autant il y a toujours ce petit frisson d'incertitude au moment d'entamer un livre inconnu. A cet instant-là, tout est possible : je n'ai absolument aucune idée de ce que je m'apprête à vivre, dans quel univers, aux côtés de quels personnages … Et lorsque le livre a été acheté il y a plusieurs années, je ne me souviens même pas de la quatrième de couverture, et je m'interdis de la lire, histoire de plonger dans l'histoire sans le moindre a priori ni la moindre attente ! J'aime me laisser surprendre …

Gaule. Cinquième siècle après Jésus-Christ. L'Empire Roman se christianisme, doucement mais surement, et les fidèles des religions païennes se voient contraints de renier leurs divinités et leurs croyances pour ne pas subir les foudres de l'Eglise. Et tout au fond des bois, les faunes, les sylvains et les naïades se terrent, traqués, esseulés. Les présumés sorcières et devins sont brûlés sans autre forme de procès. Aussi, quand il découvre que sa fille, Thya, est oracle, le général Gnaeus Sertor n'hésite pas à quitter Rome pour la mettre en sécurité dans une villa éloignée en Aquitania, prétextant qu'elle était de frêle constitution et que l'air frais de la campagne lui ferait du bien. Année après année, la jeune fille apprend à maitriser son don, à apprivoiser ses visions … Mais voilà que son père revient de la chasse, grièvement blessé mais s'accrochant désespérément à la vie. Alors, l'adolescente n'hésite pas à s'enfuir pour rejoindre le lieu qu'elle ne cesse de voir en songes : Brog, la forteresse où son père a vaincu les Vandales. Pourchassée par son frère, avide de pouvoir et de gloire, aidée par un ancien soldat de son père et un séduisant maquilleur, Thya est loin de se douter de ce qui l'attend au bout du chemin …

Je ne savais pas à quoi m'attendre … mais clairement, je ne m'attendais pas à une telle pépite ! Il ne m'a fallu que quelques pages pour comprendre que ce livre allait être un fabuleux coup de coeur : tous les ingrédients étaient réunis pour me plaire. Une jeune héroïne à la fois très sensible et très déterminée, loin des clichés de la princesse en détresse ou de la révoltée badasse. Un univers oscillant entre réalisme historique et fantasy délicate, où les divinités antiques interviennent discrètement dans le quotidien des hommes. Une intrigue toute en finesse, où il n'y a pas d'un côté les gentils et de l'autre les méchants, mais où la quête est avant tout initiatique. le tout porté par une plume admirablement soignée, pleine de délicatesse, de liés et de déliés, mais pourtant parfaitement accessible : c'est beau, tout simplement. C'est un de ces romans où la simplicité n'a d'égale que la richesse : derrière une histoire en apparence fort classique se cache un récit d'une profondeur incroyable, avec tout juste ce qu'il faut d'action, d'émotion et mystère pour tenir le lecteur en haleine sans jamais lui couper le souffle. L'équilibre est trouvé sur tous les aspects, et c'est ce qui rend ce roman aussi agréable à parcourir.

Je le disais, quelques pages m'ont suffi pour être convaincue par ce livre : il faut dire que l'autrice a choisi de ne pas laisser s'éterniser la situation initiale et de lancer le plus rapidement possible l'action. Et c'est un très bon choix : nous rencontrons la jeune Thya alors qu'elle fait face à la plus grande tragédie de sa vie, voir son père entre la vie et la mort. On ne peut qu'avoir la gorge nouée pour cette pauvre enfant, qui a toujours vécu isolée du monde pour sa propre protection, qui se retrouve soudainement livrée à elle-même. Poussée par la certitude que là-bas, dans les montagnes du nord, elle retrouvera son père bien vivant. Comment pourrait-elle en douter : ses visions ne se sont-elles pas toujours réalisées jusqu'à présent ? A travers ce roman, c'est donc la question de la destinée qui s'impose : les choses sont-elles déjà prévues de longue date ou bien le futur est-il en perpétuel changement ? N'est-ce pas en tentant d'éviter l'inéluctable que nous finissons par le faire se réaliser ? Sommes-nous réellement maitre de notre existence, ou bien ne sommes-nous que les jouets impuissants d'une force qui nous dépasse ? Dans sa fuite, dans sa quête, c'est à toutes ces interrogations que Thya va être confrontée, au fil des découvertes et des révélations qui remettent en question tout ce qu'elle tenait pour acquis jusqu'alors …

Mais dans sa quête, notre douce et courageuse Thya n'est pas seule. Elle est accompagnée par un ancien légionnaire dévoué à son père, qui cache bien enfoui au fond de lui une vieille blessure, de vieux remords. Mettius est un personnage discret, mais profondément attachant : on le sent, il s'en veut terriblement, il a besoin de se racheter. de se pardonner à lui-même. Il a un sens du devoir profond, mais aussi un grand coeur. Mais il y a aussi, et surtout, Enoch. Je dois bien le reconnaitre, au début, ce bellâtre séducteur et insouciant m'énervait au plus haut point, et cela d'autant plus qu'on n'était pas certain de pouvoir lui faire confiance, et qu'on avait terriblement peur qu'il ne mette en danger notre petite héroïne innocente. Je dois bien avouer aussi que leur rapprochement m'a quelque peu fait grincer des dents dans les premiers temps : mais pourquoi diable ne peut-on pas trouver un seul roman sans amourette, c'est quand même terriblement affligeant de banalité !? Mais mon côté fleur bleue a vite ressurgi : ils sont mignons, tous les deux, finalement. Et cela d'autant plus qu'Enoch est bien moins superficiel qu'on ne peut le songer au premier abord, et on s'attache aussi grandement à ce jeune homme en quête de repère, en quête de son passé, de son identité … Car c'est aussi une thématique récurrente, ici !

En bref, vous l'aurez bien compris, je suis vraiment tombée sous le charme de cette petite merveille ! Avec ce premier tome, l'autrice explore un contexte historique généralement délaissé de la fantasy : la fin de l'Antiquité et le début du Moyen-Age, cette transition à la fois douce et brutale marqué par un changement profond des croyances, ce qui offre un support idéal à cette petite touche discrète de merveilleux. Avec ce premier tome, elle nous invite finalement à faire connaissance avec la jeune Thya et le jeune Enoch, qui avant de devenir les véritables héros de la saga doivent d'abord apprendre à se connaitre eux-mêmes en explorant leur passé. Avec ce premier tome enfin, elle nous fait rêver les yeux grands ouverts, elle nous fait vivre une aventure follement palpitante sans bouger de notre fauteuil. C'est un de ces livres tellement bien écrits qu'ils parviennent à nous faire oublier le monde réel et tout ce qu'il comporte de malheurs, qu'ils réussissent l'incroyable pari de nous transporter corps et âme au coeur de l'histoire jusqu'à ce qu'on ait le sentiment de vivre l'aventure au lieu de la lire. Une vraie réussite, donc, qui donne envie de se ruer sur la suite sans plus attendre !
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Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de lecture, qui nous transporte d'Aquitania à la Gaule mystique et mystérieuse, aux êtes enchantés. Mais également aux machinations politiques de pouvoir passés et futurs de Rome. Les personnages sont attachants, profond et bien montés. Certains moments sont pus longs que d'autres, mais l'aventure ne s'arrête que rarement et toujours pleine de rebondissement. J'ai été transportés de bout en bout et j'ai hâte de lire la suite, afin de connaître les aventures des héros.


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Rencontre avec l'autrice lors des Rencontres Arthuriennes en Brocéliande de... 2017, j'en étais repartie avec quelques dédicaces et surtout ce livre (ainsi que Les Seigneurs de Bohen qui venait tout juste de sortir aux éditions Critic). Me voici donc plongée (trois ans après) dans mon premier récit d'Estelle Faye. Et ce fût, ma foi, une fort belle incursion.

La toile de fond utilisée par l'autrice est agréable, d'autant que l'époque romaine où la Gaule est annexée mais présente encore quelques signes de rébellions, est une période assez peu exploitée par la fantasy. Et outre ce background joliment tissé, l'usage de créatures telles les dryades, les faunes ou encore les anciens dieux Celtes, signent là encore une forme peu usagée dans la fantasy contemporaine. de très bons points pour démarrer.
L'immersion dans cet univers est donc rapide et très fluide. le qualificatif de "jeunesse" ne me posait pas question outre mesure, et ce premier tome présente tous les éléments qui en font un bon roman de fantasy, même pour un adulte.

Mais que serait un bon roman sans des personnages intéressants ? C'est heureusement le cas avec Thya, le personnage principal du récit. C'est une jeune fille romaine, ayant grandi loin des complots de Rome et des bassesses qu'elle aurait pu rencontrer au cours de sa courte existence. Elle est au départ cachée par son père des éventuels chrétiens qui pourraient découvrir son don : elle est une oracle. Et comme Thya grandit loin de Rome, pour tromper l'ennui, elle lit, lit et lit encore, s'instruisant et domptant son don autant que faire se peut. Ce personnage est particulièrement intéressant, car il évoluera au cours du récit pour s'épanouir et se révéler au fur et à mesure des pages.
Mais cet épanouissement est aussi lié à la présence des autres personnages qui l'accompagneront dans cette quête initiatique. Mettius, un vieux soldat ayant servi aux côtés de son père, lui est totalement dévoué. Il apporte un brin de sagesse à l'équipe et ses connaissances du terrain. Il sera un temps une figure paternelle pour Thya et pour Enoch, le troisième personnage d'importance du récit.
Enoch est un jeune homme, guère plus vieux que Thya, ayant déjà des ennuis jusqu'au cou. Il est maquilleur professionnel et donc plus qu'apte à se dissimuler dans une foule.

Le trio est particulièrement attachant, ​et Estelle Faye aura réussi le tour de force de me faire frissonner pour eux, ou de me faire dire "non" quand un traquenard se dessinait. Autant de petits détails qui m'ont fait aimer ce livre.

Concernant l'intrigue, on voit se dessiner quelques choses sans vraiment mettre le doigt dessus. Pour le moment ce premier tome est un tome d'introduction qui aura fait évoluer les personnages (et pas seulement Thya), et les aura fait avancer vers leur but. Cependant on est loin d'avoir encore les tenants et aboutissants de tout ceci. Un premier arc se termine (les quelques révélations concernant le passé du père de Thya, et sur la parenté d'Enoch) mais il donne encore plus envie de découvrir la suite.

​En Bref : ​Une très bonne mise en bouche, qui donne envie de connaitre la suite ! Des personnages attachants, une intrigue sympathique bien que prétexte à planter le décor et à faire évoluer et avancer les personnages. le tome 2 m'attend sagement et je n'attendrais certes pas 4 ans de plus pour me décider à l'ouvrir !
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Le récit se déroule en Gaule, au Ve siècle après Jésus-Christ. L'Empire romain devenu chrétien depuis peu décline, cerné par les barbares et miné par les luttes intestines. Thya, la fille d'un illustre général est une Oracle, mais c'est un statut bien difficile en ces temps troublés et il lui faut se cacher tant les vieilles croyances déchaînent passions et violences. Lorsque le père de Thya est victime d'une embuscade commanditée par son propre fils, le temps des choix arrive. le Destin s'ouvre devant les pas de Thya, qui, au gré de ses aventures, en apprend plus sur elle-même, sur sa famille et sur la vraie Histoire.

Ce qui m'a frappée dès les premières pages et jusqu'au bout de ma lecture, c'est la beauté et la fluidité de la plume de l'autrice. Les descriptions sont belles et douces, elles ont un charme évocateur puissant. C'est une sensation assez étrange et tout à fait agréable. « Envoûtant », m'a dit Mylène quand nous en avons parlé, et je crois qu'elle a le mot juste, « envoûtant ». Malgré le contexte anxiogène de ces derniers temps (re-confinement, pandémie… vous voyez de quoi je parle), j'ai passé un moment hors du temps, dans une bulle apaisante et réparatrice, dans un univers chatoyant et terrible, à la beauté surnaturelle.

J'ai adoré l'entrelac constant entre Monde ancien et Monde chrétien. Entre ces pages, deux conceptions du monde coexistent, s'affrontent, s'entrechoquent constamment. Les anciens dieux s'affaiblissent et, en luttant pour leur survie, luttent pour protéger l'Oracle ; les hommes d'Eglises luttent contre le monde païen, sans même connaître tous les enjeux ; et, prise en étau entre ces deux mondes qui la dépassent, surgit une frêle jeune fille. Thya. Une jeune fille déterminée et naïve, puissante et fragile, infiniment gentille et déterminée. Une jeune fille toute de paradoxe tissée dont nous suivons l'initiation au monde. D'aventure en aventure, elle découvre le monde qui lui a été caché, elle se défait de sa vision des choses manichéennes. Elle apprend que la loyauté et le devoir sont plus complexes que ce que son père disait, elle apprend qui était vraiment ce père et la statue d'airain qu'elle a érigée en son coeur durant toute son enfance se fissure et se remodèle pour faire surgir l'homme sous le héros, l'homme avec ses faiblesses et ses erreurs. Nous avons le récit d'une femme qui s'affranchit, qui se libère de ses entraves et qui déploie ses ailes. de l'enfant protégée surgit la femme forte… voilà qui nous réserve bien des surprises dans les autres tomes, j'en suis convaincue! Inutile de vous dire que j'ai une affection très marquée pour notre douce Thya.

Les personnages qui jalonnent le parcours de Thya sont tout aussi importants. le serpent qu'est Aedon m'a insupportée dès ses premières apparitions. Sa sournoiserie et sa duplicité transpirent de toutes les pages qui lui sont consacrées, et pourtant, il n'est pas le personnage le plus présent. Il y a là un vrai travail pour faire cristalliser le Mauvais, le Laid par touches puissantes. Enoch est quant à lui un vrai bonheur à rencontrer. J'ai été conquise par son espièglerie, par son humour, par son courage aussi. J'ai particulièrement aimé qu'Estelle Faye n'en fasse pas un fier à bras, ou un homme sans failles. Enoch est torturé, il souffre, et lui aussi grandit au fil des aventures. En réalité, nous avons deux quêtes initiatiques dans ce livre : celle de Thya, et en trame de fond celle d'Enoch. Et je parie qu'il y a encore beaucoup à découvrir sur lui! Cela me ravit d'avance.

La rythmique du récit est à mon sens parfaite. Nous avons des aventures trépidantes, des renversements de situation inattendus, de la magie, des interventions surnaturelles, des secrets révélés, des trahisons. L'autrice mêle avec brio considérations politiques, remords et loyauté, sens du devoir et mystère, car finalement, Thya ignore pour quelle raison précise elle se sent poussée vers Brog. Tout cela permet de maintenir le suspense et d'insuffler au texte la dose parfaite entre aventures et stratégie, nous amenant nous aussi à nous interroger sur la véracité des liens entre les personnages et sur leur solidité, guettant les trahisons et les petites lâchetés.

La Voie des Oracles, Thya, est donc un roman que j'ai adoré. C'est un petit bijou de fantasy, tendre et équilibré, trépidant et passionnant. Avec un charme puissant, la plume d'Estelle Faye nous emporte dans un autre monde, ouvre des failles sur des temps immémoriaux et renoue le lien entre magie des temps anciens et découverte de soi. Une pépite.
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L'histoire de Thya est bien écrite et très prenante, mêlant histoire et magie. Je ne connaissais pas Estelle Faye, et je dois dire que j'ai été heureusement surprise ! Elle nous fait voyager, on ressent l'immersion progressive dans la foret dans tous les pores de sa peau. Je lirai la suite avec plaisir.
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J'ai rencontré l'autrice lors de plusieurs Salons du Livre (Paris et Montreuil entre-autre) et c'est à l'occasion du Livre Paris 2019 que j'ai pu échangé avec elle autour de ce livre. Je l'avais commencé à ce moment-là mais je n'étais pas dans le bon mood pour le lire et ce n'est que très récemment que j'ai repris ma lecture.

Dans ce premier tome, l'autrice nous emmène dans la Gaule, au Ve siècle après Jésus-Christ. Thya est fille de Général Romain et Oracle, dans un monde en plein changement. Suite à l'attaque de son père perpétrée par son frère. Elle fuit vers Brog, en compagnie de ses compagnons de fortune.

J'ai franchement bien aimé ce premier tome. J'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire mais une fois lancé dedans, j'ai eu du mal à le lâcher.

Une belle écriture qui m'a entraîné au Ve siècle dans un univers que je ne connaissais pas, d'une façon très accessible.

Ce premier tome mêle histoire, mystère et magie, vraiment très prometteuse pour la suite. Une histoire haletante et prenante ! Je ne pensais pas aimé un roman à cette époque-là, que je ne connais pas du tout mais j'ai vraiment adoré et été prise dans l'histoire. Les personnages sont attachants et bien menés, même s'ils peuvent se montrer énervant par moment :p !

Tout s'enchaîne assez vite, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer tout en apprenant un peu plus sur ce siècle et les changements qui s'y sont produit. Cela donne un aperçu sur la suite et sur cette époque-là, j'ai envie d'en savoir plus sur cette période.


Une bonne lecture !^^
J'ai hâte de savoir la suite et j'ai déjà les tomes 2 et 3 dans ma PAL, je ne vais pas attendre pour les y sortir :)

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J'avais beaucoup entendu parler d'Estelle Faye et de ses romans en termes élogieux, mais je n'ai malheureusement pas été conquise par ce premier tome de la voie des oracles.

On se retrouve projeté en Gaule, quatre ou cinq siècles après ce bon vieux JC. Thya, jeune patricienne de 16 ans, fille d'un grand général de guerre et sénateur, vit dans une villa à la campagne, loin de Rome et tous ses magouilleurs. Car la jeune fille cache un secret qu'elle n'a partagé qu'avec son père : elle est capable de voir les avenirs possibles. Or en ces temps où le christianisme s'impose, il ne fait pas bon être oracle...

Mais quand son père, son seul allié, réchappe de justesse à une tentative d'assassinat et se retrouve plongé dans un coma, Thya décide de prendre son destin en main et d'aller chercher des réponses au Nord de la Gaule, comme lui a intimé une vision.

Le roman se résume à ça : élue + quête d'un point A à un point B. Auquel on peut rajouter un brin de mythologie gréco-romaine. Et de la romance.

Je me suis ennuyée dans ce roman (j'ai l'impression d'écrire ça dans toutes mes critiques ces derniers temps... et ça m'ennuie !)

Mais commençons d'abord par les points positifs : l'univers est intéressant, je n'ai pas l'habitude des histoires qui se déroulent dans ce contexte. En plus l'autrice a l'air de s'être bien documentée, c'est agréable.

Autre point positif : Thya est une fille forte, qui a du caractère. Ça fait toujours plaisir.

Maintenant passons à ce qui m'a déplu : tout s'enchaîne non-stop. le roman n'est qu'une suite de péripéties, encore et encore. Il m'a manqué des intrigues politiques.
Par ailleurs les actions et les révélations sont très prévisibles. L'autrice les prépare de manière trop voyante. Une fois, deux fois ça passe, mais à chaque chapitre... y a pas de suspense.

Ensuite du côté des personnages : on a bien sûr un trio qui se forme, parce que qui dit quête, dit trio.
Les deux autres membres du groupe sont plutôt fades, un séducteur-qui-porte-un-lourd-passé et un ancien militaire. Ce dernier était beaucoup trop gentil pour moi, j'ai trouvé que son personnage aurait pu être mieux exploité, pour donner du piment au trio.

On a plusieurs dieux/créatures aussi, tous du côté de Thya, donc ça aide à réussir la quête. Mais j'ai trouvé que c'était inutile, qu'il y en avait trop. On aurait pu zapper le passage de la vieille harpie par exemple.
Et puis le faune n'a pas été très utile non plus... J'ai l'impression que c'était juste pour nous montrer qu'elle avait bien bossé son sujet.

Pour les dernières 80 pages j'ai abandonné et lu en diagonale parce que vraiment j'en avais marre de toute cette platitude. Je ne lirai pas la suite. En plus le tome 2 a une odeur de tome de transition...
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Le résumé de ce premier tome ainsi que sa couverture ont su me séduire à l'occasion du salon de Saint-Maur en poche 2018. Pour la petite anecdote, j'étais en train d'observer les ouvrages d'un autre auteur; celui-ci étant temporairement absent, c'est Estelle Faye, installée juste à côté, qui en a gentiment fait l'éloge. Finalement et pour mon plus grand plaisir, c'est avec l'un de ses romans à elle que je suis repartie.

J'aime beaucoup quand les romans mêlent fiction et réalité. Ici, on doit être en fin de période gallo-romaine. La conquête de la Gaule est terminée depuis un moment mais les Romains peinent à imposer définitivement la religion chrétienne. C'est dans ce contexte historique et religieux avéré que l'auteur installe subtilement des notes de magie par le biais d'êtres surnaturels et de phénomènes inexpliqués.
Je pense que ce sont notamment ses connaissances historiques qui ont permis à l'auteure d'être aussi à l'aise dans l'exercice d'écriture. Tout est fluide, maîtrisé (le vocabulaire historique est récurrent) en même temps facile à lire. Tout l'univers fascinant dans lequel nous sommes embarqués permet d'oublier un temps le rythme un peu lent. Malgré ces temps troublés, je trouve qu'il manque de l'action et de la tension. On est pour le moment d'avantage centré sur les visions, la définition des prophéties et le voyage initiatique.

Néanmoins, on s'attache vite aux personnages. Thya est à la fois déterminée à accomplir sa quête et en même temps inconsciente des dangers qui la menacent, elle qui a vécu toute sa vie dans une villa reculée. Heureusement, elle va être accompagnée par plusieurs personnages secondaires. Parmi eux, il y a Enoch : c'est, à mes yeux, le personnage le plus complexe et le plus original de ce début de saga. J'ai hâte de le retrouver dans la suite (qui justement porte son nom).
Je suis très contente et fière d'avoir eu la curiosité de m'intéresser à cette trilogie. Ce premier volume fut très prometteur et sa fin nous laisse avec des tonnes de questionnements qu'il nous tarde d'assouvir. le périple de Thya est loin d'être terminé…
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On est au Ve siècle après Jésus-Christ. L'Empire romain, devenu chrétien, décline peu à peu. Les dieux du passé s'éteignent également. Thya, fille d'un général au passé glorieux, est oracle et doit cacher ses pouvoirs, qui sont peu au goût de la chrétienté. Elle vit une existence cachée dans une villa gauloise. Un beau jour, son père est victime d'une tentative d'assassinat. Une vision lui indique de partir sur les routes gauloises, vers Brog, dans les montagnes du nord, où son père a autrefois remporté une grande bataille. C'est le seul moyen de sauver son père.

Cette saga pourrait être qualifiée de « Young adult », ce terme à la mode qui veut tout et rien dire ^^ En gros, ça désigne des oeuvres pensées pour un public adolescent… mais qui restent tout à fait lisibles par des adultes. Souvent, on y retrouve des romans initiatiques avec de jeunes héros. La classification reste très floue (l'autre jour j'ai vu une liste qui classait même le seigneur des anneaux comme « Young adult » m'enfin…) Bref, tout ça pour dire que la cible du cycle de la voie des oracles est assez jeune. Mais jeunesse ne veut pas dire basique en l'occurrence : avec des personnages qui s'étoffent au fil des pages et une jolie écriture, on est très vite pris dans l'intrigue. Et le cadre du roman, une Gaule romaine peuplée de dieux plus ou moins mineurs et de créatures magiques, est très rafraîchissant. a m'a ramenée à mes jeunes amours pour « l'affaire Caius » et autres livres qui m'ont passionnées du temps où ma prof de latin me conseillait des livres à lire ^^ L'intrigue est bien menée, s'assombrit et se complexifie tout en restant très bien liées, les relations entre personnages et les caractères sont finement ciselés. Ca se lit très vite, et c'est très chouette, je recommande
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