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EAN : 978B095MFZ2CP
254 pages
(23/06/2021)
4.5/5   12 notes
Résumé :
Avec l’aide du journaliste Djamel Bengali, le commissaire Franco et son équipe ont réussi à dévoiler la tentative de coup d’état des Loups de Dieu. Mais, loin d’apaiser les tensions, cette révélation plonge Paris dans le chaos et renforce l’influence du terroriste Lev Grishovska sur le quartier des Lochéres. En Agartha, le sinistre complot de la Reine Noire et de son frère et amant, le Marquis de Carabas, a porté ses fruits. Le couple et leurs vassaux ont désormais ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Fenriss pour m'avoir à nouveau proposé son livre en SP via le site SimPlement. Je le remercie également pour sa patience quant à la venue de ma chronique qui s'est un peu faite attendre... ^^'

Attention, cette chronique contient plus que probablement des spoils sur les T1 et T2. Je ne vous conseille pas d'aller plus loin si vous ne les avez pas lus.

Concernant la couverture, elle est dans le même genre que les précédentes dans la composition des personnages qui font penser à une mise en scène de théâtre qui ici, je pense, représentent Lupin et Dame Vep. J'aime beaucoup les nuances de bleu sombre/violet qui ont été choisies, ainsi que cette ligne de métro, je présume, que l'on voit en arrière plan.

Concernant la plume, j'ai pris plaisir à la retrouver. Elle est toujours aussi fluide et agréable, bien maîtrisée, autant dans le vocabulaire employé que dans son rythme soutenu. Elle comporte également toujours quelques coquilles (rien de méchant) ainsi que quelques soucis dans les marqueurs de dialogues.
Une chose que j'ai beaucoup appréciée, c'est l'annexe à la fin, qui liste tous les personnages et nous apprend aussi ce qui les as inspirés (personnages de livres et/ou personnalités réelles). Juste après, il y a également un lexique qui reprend différents termes propres à cette saga (Errant, Tourmenté, Tumulte...) pour les personnes ayant besoin. Il manque peut-être juste une petite note au début du tome, qui en ferrait mention, histoire que le lecteur sache qu'il peut trouver un peu d'aide, si besoin, dans les dernières pages.

Tout comme le second tome, celui-ci est centré sur l'action, mais pas que. Ici, la lutte passe beaucoup par la défense (sachant que l'attaque est parfois la meilleure des défenses), la révolte, la violence et les révélations. Ainsi que la mort, qui est très présente. En Ordinaire comme en Agartha.

Les chapitres se passent toujours alternativement en Ordinaire et en Agartha. le prologue m'a définitivement mise en appétit et m'a laissé à penser que le roman ne me décevrait pas (ce qui est une chose peu fréquente avec les troisièmes tomes qui, en général, me laissent un arrière-goût amer de déception). Je l'ai dévoré en deux jours. lol

Carabas de retour et au pouvoir avec la Reine Noire... C'est la débâcle en Agartha. Certains leur jurent allégeance pour garder leurs privilèges (ou du moins une partie), mais ses opposants sont chassés sans pitié ! La révolte est bel et bien là, mais elle manque de moyens pour réellement être efficace, surtout avec les attaques répétitives et féroces des créatures de l'Abysse.

Chacun y met donc du sien, mais les temps sont durs pour Titi, Jean, Esméralda, Dame Vep, de Molay et compagnie. Il faut trouver des vivres sans se faire tuer et avec des gens qui ne savent, pour la plupart, pas se battre. Sans compter cet ultimatum qu'on leur a donné... Arriveront-ils à vaincre et à détrôner ces usurpateurs ?

Une fois n'est pas coutume, en Ordinaire, la situation n'est pas meilleure. Après le chaos semé par les Loups de Dieu et Ysengrin, Paris ne va pas très bien et le quartier des Lochéres sombre peu à peu dans le chaos et aux mains de Grishovska, est oublié des politiciens et abandonné par les forces de l'ordre qui ne s'y aventurent plus. Ici, c'est une autre forme de révolte qui gronde, celle du petit peuple, celle de ceux que l'on considère comme des étrangers, celles de gens qui ont peur et qui veulent retrouver la sécurité en bas de chez eux.

J'ai pris plaisir à retrouver Markez, que l'on verra assez souvent. Après le coup de force et les révélations de corruption des Loups de Dieu, être dans la police n'est plus chose aisée. Mais ce n'est pas une raison pour lui de baisser les bras. Il va donc continuer à lutter contre les injustices, tout en tentant de préserver sa vie privée. On verra assez peu Chloé dans ce tome, mais sa langue n'a pas perdu son mordant, rassurez-vous. de son côté, Franco va être abordé par une femme qui lui donnera une mission : rester lui-même s'il veut sauver le monde ! J'ai vraiment apprécié le rôle de ce personnage.

Mais d'autres vont prendre de l'importance, comme Djamel Bengali, le journaliste qui avait aidé notre duo de policiers, qui va prendre à coeur la situation dans les Lochéres. Il ne sera pas le seul. Tarek (le grand frère d'Ali, protégé de Malik Fellaoui), va être extrêmement secoué par toute cette histoire et va se perdre pour mieux se retrouver.

Encore une fois, j'ai pris plaisir à retrouver des personnages déjà existants, mais à la sauce de l'auteur, comme Beaumarchais, d'Eon, la Dame Blanche, Fantômas, le Baron Haussmann, les Trois Mousquetaires, Renart et Ysengrin...

Ce tome, comme je vous l'ai dit, c'est le tome de la révolte et du soulèvement. Mais pas que ! C'est également un tome qui contient des alliances, quelques surprises ainsi que quelques révélations que je n'avais pas du tout vu venir.

L'auteur continue de nous parler de problèmes forts et d'actualités qui, ici seront principalement le racisme et l'abandon pur et simple des quartiers/cités les plus chauds. On y parle aussi de la police, des bons et des mauvais flics (ceux qui viennent aux manifestations pour se défouler), des intègres, des corrompus, ceux qui croient encore en la justice et ceux qui sont débordés face à une situation qui empire... Les média ont aussi leur place, ainsi que la façon dont ils sont utilisés. Mais également le groupe, et la puissance qu'il peut atteindre avec de la cohésion et de la volonté.

J'ai apprécié la fin, mélange de liesse, d'espoir et d'humour, avec néanmoins une pointe de tristesse. Tout comme ce dernier paragraphe qui nous laisse sur une fin ouverte, faisant ainsi se dérouler le fil de notre imagination.

En résumé, j'ai une nouvelle fois beaucoup apprécié ma lecture. La plume est agréable et fluide, le rythme soutenu, les personnages très travaillés et attachants (pour la plupart lol). Ce tome ne manque pas d'action, ni d'humour, de chaos, d'alliances, de sujets sérieux, de révolte, de résistance, de surprises et, aussi, de morts.
Une trilogie que j'ai vraiment adorée et que je vous conseille pour sa qualité ainsi que pour son originalité. Je suis triste de quitter cet univers ainsi que ses personnages.
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Dans Te Deum écarlate, Paris est assise sur une poudrière dans toutes les dimensions du terme. En effet, des Abyssaux continuent de se déverser dans la capitale menaçant autant l'Ordinaire que l'Agartha. Pour Lupin, une course contre la montre est engagée, il doit reprendre le pouvoir pour écraser la Reine Noire et ses courtisans ainsi que refermer le passage sur l'Abysse ouvert par le marquis de Carabas. Quant à Chloé et Julian Markez, ils se sont rapprochés depuis qu'ils ont frôlé la mort en démasquant le groupuscule des Loups de Dieu impliquant des hauts fonctionnaires, et seulement après qu'ils aient perpétré un attentat meurtrier. Sous le choc, la colère monte chez les citoyens, déjà victimes d'une pression économique et sociale sans précédent, la révolte gronde dans les rues de Paris. Alors qui peut prévoir comment les événements vont tourner ? Sans doute pas Chloé et Markez ni Lupin, d'ailleurs, mais une chose est certaine, c'est qu'ils feront tout pour empêcher le pire d'advenir.

La sortie de Te Deum écarlate sonne la fin de partie pour les héros de Fenriss Asgard, tout en mettant un point final à la concrétisation de ce projet littéraire d'envergure. L'heure est donc venue pour l'auteur d'abattre toutes ses cartes en concluant sa trilogie en apothéose. Il est vrai que toute la tension accumulée à la fin du deuxième tome atteint son paroxysme dans ce dernier volet et s'exprime sous la forme d'une narration incisive et impétueuse. Les masques étant tombés, c'est le moment de la bagarre surtout du côté de l'Agartha qui doit affronter vaille que vaille une horde de monstres venus des Abysses. le tempo s'accélère et l'auteur nous happe dans des scènes de combat où chacun de ses héros risquent sa vie. Au rythme des coups, les adversaires et les alliés tombent sous la plume implacable de Fenriss Asgard car il n'hésite pas à sacrifier au passage certains de ses personnages. Entre ses lignes, l'ennui n'a donc pas sa place, tant on reste captivés par cette étrange symphonie.

Paris saigne, Paris souffre dans cette trilogie, elle vit à cent à l'heure et incarne le pouls de toutes ces âmes dont le coeur bat à l'unisson du sien. En hissant la capitale au rang de véritable personnage, Fenriss Asgard rend hommage à ses multiples visages. Cité inspiratrice, Paris est d'ailleurs souvent présente dans le coeur des auteurs francophones de l'Imaginaire. Et quel plaisir pour les lecteurs que de parcourir à nouveau ses rues et de se perdre dans ses quartiers. Plus que de signer un cycle de fantasy urbaine, Fenriss Asagard nous offre également une petite virée dans un Paris secret et clandestin qui ne manque pas de charme.

Derrière un univers qui s'est largement nourri de la pop culture, Fenriss Asgard se sert aussi de son récit pour mettre en lumière les crises qui ne manquent pas de survenir quand l'Etat républicain fait défaut. En prenant également cadre dans la cité des Lochères à Sarcelles, Carrousel Funeste attire notre attention sur ces populations oubliées de la République, abandonnées à leur sort et victimes des trafiquants de tous bords qui dégradent allègrement leur quotidien. La colère de ces victimes s'ajoutent ici à celle de toutes ces minorités délaissées par le pouvoir au profit des plus nantis qui semblent vivre dans un microcosme protégé. Avec un regard acéré, Fenriss Asgard nous fait une analyse implacable des manquements de notre société, donnant lieu à d'inexorables révoltes populaires, à l'image du mouvement citoyen des Gilets Jaunes, introduit ici pour mieux nous immerger dans ce récit. En effet, quand le pain vient à manquer, la révolution n'est jamais loin... Fantasy à la Carte
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Après un premier tome qui m'avait laissée perplexe tout en s'annonçant prometteur et un deuxième tome qui m'avait conquise, j'avais vraiment hâte de lire le troisième et dernier tome de Carrousel Funeste.


Une chose est sûre : le final est explosif ! Nous retrouvons l'Agartha au bord de l'Abysse, sans jeu de mots (ou presque).

Alors même que tout semble perdu, la résistance s'organise dans les deux mondes. Si l'un se voit quasiment englouti, l'autre est au bord de la guerre civile. Les Loups de Dieu ont vu leur coup d'état échouer grâce à l'intervention du Commissaire Franco et de son équipe. Cependant, cela ne signifie pas que la situation est calme. Les tensions sont exacerbées et l'influence de Lev Grishvska, terroriste notoire, ne cesse de s'étendre, rendant la situation dans les cités invivables pour leurs habitants. Alors même qu'un compte à rebours avant destruction est lancé pour Paris, la Reine Noire et le Marquis de Carabas luttent contre les dernières poches de résistances qui voient, à chaque instant qui passe, leurs chances de rétablir l'ordre et la paix diminuer cruellement.


L'histoire commence avec un énième ennemi qui apparaît et les premières pages promettent un méchant encore plus méchant : les Terreurs. Puis tout s'enchaîne très rapidement avec de nombreuses scènes de batailles, assez chaotiques, à l'image du moment que vivent nos héros, dans les deux mondes. Celles de l'Agartha relevaient, à mon sens, davantage du combat de super héros type Marvel que de l'épique, façon Mousquetaires. Il s'en dégage un sentiment de What the fuck ? qui m'a laissée sur ma faim et m'a un peu déroutée. En revanche, j'ai beaucoup aimé les passages concernant les Mousquetaires mais aussi et surtout ceux avec Fenrir. J'aurais aimé voir ces passages plus développés. Il y avait également des rebondissements intéressants, notamment concernant Masque de Fer mais je n'en dirais pas plus car cela reviendrait à dévoiler une partie importante de l'intrigue.


Fenriss décide d'ancrer ici plus fortement le récit dans le réel en se faisant l'écho des conflits sociaux de ces dernières années (et même de ces dernières semaines au vu de l'actualité brûlante). Impossible de passer outre l'aspect politique, très marqué et teinté d'idéalisme où l'argent et les religions sont les plus grands maux de la société et où seule une unité collective pourra faire changer les choses. Les cités, l'Islam, l'intégrisme, les politiques corrompus, les flics véreux... Tout ce petit monde y passe dans ce dernier volet. En soi, pourquoi pas, je ne suis pas contre lire un roman où l'auteur prend position. Mais voilà, ce n'est pas ce que je souhaitais lire et je regrette que cette dimension politique ait pris le pas sur l'aspect fantastique de la trilogie... Au lieu de mettre en exergue davantage la dimension fantastique, cela m'a bien trop rapprochée du réel. Est-ce que si j'avais eu connaissance de cet aspect avant, j'aurais poursuivi ma lecture de la trilogie ? Très certainement. En dépit de ce ressenti, cela ne veut pas dire que c'est un récit mauvais ou sans intérêt et j'ai quand même apprécié cette trilogie aux notes de thriller fantastique. C'est juste que je choisis toujours mes lectures en fonction de mon envie du moment et lorsque je me lance dans un récit fantastique, j'attends en général de pouvoir m'évader. Et c'est ce que j'espérais ici en retrouvant l'Agartha.


Si je dois faire un bilan de Carrousel Funeste, je dirai que chacun des tomes de la trilogie est très différent. Si le premier tome souffre de longueurs dans sa première moitié, dû à une longue mise en place, il finit cependant sur un moment crucial qui donne envie de poursuivre avec la suite sans tarder. le deuxième tome est mon préféré car maintenant que toutes les bases sont posées, le récit s'emballe et les intrigues se font et se défont. le troisième tome est explosif et plus ancré dans le réel.


Conclusion
Si ma préférence va largement au deuxième tome de Carrousel Funeste, Te Deum Écarlate, dernier volet de la trilogie apporte une belle conclusion aux aventures de Titi, Esmeralda, Lupin, Franco ou encore Chloé. C'est une trilogie fantastique qui saura ravir les amateurs du genre et qui vaut le détour.
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Alors déjà, avant de commencer j'ai l'seum. Parce que, sombre et triple idiote que je suis, je n'ai pour une fois pas lu les pages annexes de la fin, et j'aurai dû.
Car voyez-vous, messieurs dames, j'aime lire les remerciements, les dédicaces, les notes... et je l'ai pas fait.
Ben plus jamais. J'ai pris l'initiative, tout au long du livre, de noter méticuleusement le nom de tous les personnages du roman pour m'y retrouver dans certains passages ou pour ma synthèse... et ils étaient listés.
Le seum, vous dis-je ! Au moins vous le savez si vous replongez dans les aventures de Lupin et cie !

Ensuite, passons aux choses sérieuses. Si vous êtes là c'est que vous avez au moins lu le tome premier, ou les deux premiers. Si comme moi vous vous êtes senti un peu perdu dans le 1, j'dois vous dire de vous accrocher parce que ça vaut le coup. (et le coût mdr pardon)

Après les grandes aventures du deuxième tome, nous revoilà en bonne et moins bonne compagnie. A regarder le monde s'effondrer de tous les côtés. Entre LBD, dragons, complots encore une fois, les héros de ces mondes se croisent. Croiser le fer ou porter la croix d'un destin funeste... c'est pas facile de tout piger de nouveau dans ce tome avec l'ajout de nouveaux éléments ou le manque de rappel d'évènements passés, mais quelle plume ! Oui quelle plume. Un lexique complet, une richesse de vocabulaire à nouveau et une différence surtout selon les mondes et les personnages... il s'agit là encore d'une belle maîtrise de l'univers de l'auteur. Une maîtrise impeccable.

Ce tome signe la fin d'une grande aventure plongées dans un brouillard lacrymo et un brouillard médiatique pour le monde de l'Ordinaire, et dans la fin de complots dans l'Agartha. Un monde noir tente de s'immiscer entre eux, l'Abysse avec ses "créatures" affreuses... et tout se relie avec le premier tome.
Certaines choses reviennent, d'autres partent... le cycle de la vie quoi...
Un tome encore plus sombre que les précédents, plus violent aussi, et toujours aussi caustique dans ses dialogues. J'aime ça, et vous aimerez aussi.

Je n'aurais à déplorer que le manque d'émotions dans les scènes sensibles, comme certains décès qui aurait, à mes yeux, pu être plus éloquents... ceci mis à part, l'histoire se suit, l'histoire se répète, un écho à notre vie... un écho triste et percutant...
Racisme, sexisme, tout ce qui est en -isme quoi... et c'est beau, c'est dit, c'est exploité et dénoncé. le monde de l'Agartha avec ses personnages d'avant est toujours aussi noir, et aussi cool à lire avec sa fantasy...

Mes p'tits messieurs dames, ce tome trois est une conclusion explosive avec de nouvelles choses donc, et une conclusion, ça se conclut par : fin, et c'est ici une fin ouverte, qui laisse place à l'imagination pour voir comment elle se déroule !
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Avec ce troisième tome, j'achève l'exploration d'un univers qui a su me séduire dès les premières pages. Bizarrement, pour moi, cette histoire ne s'arrête pas là. En effet, l'auteur a su créer un monde magique, riche d'actions et de rebondissements, dans lequel il sera toujours possible d'y retourner un jour. En tout cas, pour l'heure, je ne suis pas dans le regret que cette histoire trouve sa fin avec ce dernier opus et d'ailleurs, à ce sujet, cette conclusion se fait particulièrement troublante… Et elle l'est avec notre actualité… je parle de celle qui secoue actuellement notre pays. Voir une population se retourner contre le pouvoir en place et obtenir gain de cause… Désolé mais oui, ce scénario a tellement su me parler… et me faire rêver par la même occasion. Hélas, dans la réalité… Certes, notre peuple s'est réveillé mais à mes yeux, ce sursaut s'est fait trop tardivement. Bref, je vais fermer cette parenthèse car cette chronique n'est pas là pour ça et je me dois de passer à la rédaction de mes fameuses listes.

Point négatif :

• Je me suis un peu perdu avec certains personnages car il y en a beaucoup. Bon, je pense que la panne littéraire y est pour beaucoup et je me dois de présenter mes excuses à l'auteur pour ça. D'ailleurs, et ce n'est que mon avis, il aurait été sympa de placer la liste des personnages en début d'un tome plutôt qu'en fin du troisième.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.
• de l'action dès le premier chapitre… et j'en ai trouvé à chaque tome, c'est bon, rien de tel pour m'embarquer et me promettre de très belles heures de lecture. Et ici, encore une fois, cela s'est vérifié donc un très grand merci.
• L'univers de cette série. Même s'il est loin d'être super sympathique, ce dernier offre des milliers de possibilités en terme d'exploitation et y retourner dès que l'occasion s'y prêtera pourrait être une excellente idée.
• Merci à l'auteur d'avoir procédé à une petite élimination de certains personnages car de cette façon, on s'y retrouve un peu plus facilement.
• C'est toujours un plaisir de retrouver des êtres portant des noms illustres comme Quasimodo, Beaumarchais, etc...
• Enfin, je me dois de revenir à cette fameuse conclusion qui a su faire vibrer mon coeur, tout en essayant de ne pas m'égarer comme j'ai su le faire quelques minutes plus tôt. Voir une population capable de s'unir pour faire bouger les choses, oui, cette utopie a su trouver un chemin jusqu'à mon coeur et oui, je me suis autorisé à rêver. Néanmoins, il existe un sacré fossé entre la fiction et la réalité même si parfois… cette barrière sait se faire fine au point de voler en éclat… Et c'est ce que nous avons besoin actuellement.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À l'autre bout du champ de bataille un soldat ennemi s'évapora en fumée, suivi d'un second, puis d'un troisième. La terreur se propagea dans les rangs comme le feu aux poudres. Entre les morts et les déserteurs, Aramis put enfin apercevoir leurs sauveurs. Une horde d'Errants venait de prendre l'armée de Carabas à revers et la dispersait soldat après soldat.
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Tarek avait mis longtemps à le comprendre mais il savait désormais que la vraie violence était sociale. La vraie violence, ce n'était pas lui et ses potes qui pétaient un abribus, c'était ces policiers qui contrôlaient leur identité, inlassablement, jour après jour, en sachant pertinemment à qui ils s'adressaient, comme s'ils voulaient leur rappeler qu'ils n'étaient que tolérés en France. C'est cette oppression permanente des blancs sur les siens qui est violente, et contre cette domination-là, il avait compris que seule une riposte armée pouvait être efficace.
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- Écoutez-moi bien, bande de trous du cul ! s'emporta Markez, si vous saviez faire votre boulot, on aurait pas une foule incontrôlable prête à s'en prendre à tout ce qui porte un uniforme. Alors, vous allez nous aider tout de suite ou je vous collerai un rapport tellement épicé au cul que vous aurez la chiasse jusqu'à la fin de vos jours !
- J'aime quand tu dis des mots cochons, ironisa Chloé agréablement surprise de voir Markez soudain aussi virulent.
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Depuis le retour de Carabas en Agartha, la salle du trône de la Bastille avait pris un aspect beaucoup plus chaleureux, loin de refléter la personnalité de ses occupants. C'était le Baron Haussmann qui s'était vu confier la charge de l'ameublement par la Reine Noire. Lui, le grand architecte du réaménagement de Paris, le grand Chambellan de Masque de Fer, se voyait ainsi relégué au rang de vulgaire décorateur d'intérieur, et ce n'était pas le pire. Mais s'il avait encaissé l'affront sans piper mot, il n'en avait pas moins prémédité sa terrible vengeance. Ainsi, à l'insu de tous, il avait subtilement placé tous les meubles à des endroits précis pour optimiser les chances de se prendre les pieds dedans. Nul n'humilie le grand Chambellan sans s'en mordre les doigts.
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Jean avait toujours été là pour Titi, surtout dans les moments les plus durs. Lorsqu'il se croyait seul et abandonné de tous, c'est sur les larges épaules du colosse qu'il pouvait se reposer. Lorsqu'il avait cru Lupin mort et l'amour d'Esméralda disparu, c'est encore lui qui lui avait permis de garder la tête sur les épaules et de ne pas devenir fou. Jean était la boussole morale qui avait permis à Titi d'être celui qu'il était, il ne savait pas ce qu'il deviendrait sans lui.
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