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3,97

sur 1399 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu mille femmes blanches il y a quelques années, j'avais adoré ce roman extrémement marquant, dont seule la fin m'avait laissé un gout d'inachevé. J'ai été surprise de découvrir que 15 ans après sa sortie, l'auteur avait finalement écrit une suite. J'ai été d'autant plus surprise lorsque Babelio m'a sélectionnée pour rencontrer Jim Fergus.
Comme dans le précédent tome, nous suivons l'intrigue grâce à la lecture de journaux intimes, mais cette fois les narrateurs sont multiples plusieurs femmes blanches tiennent un journal. Cela rend la narration moins linéaire, de plus, les narratrices n'ont pas la même façon de s'exprimer, ni les mêmes points de vue sur les évenements. le roman n'en est que plus crédible et profond.
L'auteur maîtrise bien son récit, les événements s'enchainent rapidement, les tribus sont toujours en mouvement, dans cette course folle nous sentons très vite qu'un funeste destin attend les personnages, le lecteur est tenu en haleine jusqu'à la fin.
Nous retrouvons d'anciens personnages et en découvrons de nouveaux, la psychologie des personnages est très bien construite, les femmes sont
développées comme des protagonistes forts, ambivalents et complets. Bien loin des clichés habituels, Jim Fergus dresse des portraits de femmes inoubliables.
Extrêmement bien documenté, nous découvrons plus en détails les moeurs et coutumes des Cheyennes, les injustices de l'histoire et les ravages de la guerre. le ton est juste et nous invite à réfléchir sur la vengeance, l'espoir, l'identité, l'humanité, le rôle des femmes...
Un livre qui plaira aux lecteurs de mille femmes blanche et aux adeptes de destins de femmes et d'aventures. A noter qu'un troisième tome est actuellement en préparation.
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Je viens de terminer ce livre et j'ai l'impression d'avoir fait un magnifique voyage dans le temps et dans l'espace.
Comme dans Mille femmes blanches, l'auteur a su nous plonger dans cette vaillante tribu cheyenne, dans leur quotidien et leurs coutumes. de nouvelles femmes blanches font leurs apparitions au côté des anciennes et elles aussi apprennent à prendre parti pour ces "sauvages" qui n'ont en fait rien de sauvage mais juste d'autres croyances.
Ce qui est drôle, c'est que j'ai trouvé exactement le même défaut au deux livres, une héroïne un peu trop miss parfaite, dans les personnes de May et de Molly.
La fin du roman me laisse sur ma faim, j'aimerais en savoir plus sur cette nouvelle tribu des coeurs vaillants...peut-être un troisième roman est-il en préparation ?
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La suite des milles femmes blanches, le meilleur roman de Jim Fergus, ce roman est fait sous forme de cahiers de 2 femmes blanches vivants avec les Cheyennes après le programme femmes blanches pour indiens. Il couvre la période de la fin de mille femmes blanches jusqu'à la bataille de Little Big Horn. On se laisse emporter dans cette description des moeurs des indiens à cette époque et aussi de leurs souffrances par rapport à la pression de plus en plus présente exercée par les blancs. A lire et à relire
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La suite de Mille femmes blanches met en valeur les jumelles irlandaises déjà présentes dans le premier volume (ainsi que d'autres personnages auxquels on s'était attachés), mais c'est aussi l'occasion de faire la connaissance de nouvelles femmes blanches envoyées aux Indiens; celle qui va presque "remplacer" May dans le récit se nomme Molly et elle a vécu - elle aussi - de terribles épreuves avant d'accepter de devenir la femme d'un "sauvage". Nous allons chevaucher aux côtés des tribus pendant environ trois mois et vivre par procuration la bataille renommée de Little Bighorn dans laquelle Custer perdra la vie. Nous en apprendrons encore beaucoup sur la vie quotidienne des Cheyennes et de leurs alliés, nous réjouirons avec eux de leurs brèves victoires et compatirons devant le caractère inéducable de leur défaite. Ce sera à nouveau l'occasion d'apprécier de magnifiques portraits de femmes peints de manière différente suivant que l'on lit le journal des soeurs Kelly ou celui de Molly Mc Gill.
Bien entendu, l'auteur sait nous garder sous sa coupe pour attiser notre désir d'en savoir plus en ne révélant pas tout sur la destinée de ses attachants personnages dans ce roman: "attendez donc le troisième, mesdames; patience: il arrive bientôt"!
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15ans après avoir lu "mille femmes blanches" , je craignais que la suite de ce journal ne sente un peu le réchauffé . Il n'en est rien , "la vengeance des mères" est toujours et encore un immense hommage à la culture amérindienne ( surtout à celle des Cheyennes ) et une ode à ces immenses espaces convoités par des colons européens sans scrupules .
Jim Fergus , un peu comme Jim Harrison , parle au nom des femmes ; enfin , non , ce sont des femmes qui s'expriment par sa plume . "Parce que les femmes sont plus intéressantes que les hommes" , dixit l'écrivain .
Cela reste à mes yeux une performance de s'introduire dans la psychologie féminine et d'exprimer les sentiments des "femmes blanches"avec retenue et avec justesse .
L'auteur a fait un travail de documentation important pour recréer cette époque finalement peu connue et racontée trop souvent par les "vainqueurs" . Il a également fait des recherches sur le terrain pour pouvoir décrire sans erreur la topographie des lieux où ont vécu et combattu les Amérindiens . Ceux que les Yankees ont appelé "les sauvages" avaient finalement une grande noblesse d'âme et vivaient en communion avec la nature . du moins , ce sont les sentiments qui ressortent en filigrane du travail de l'auteur .
A l'époque où se déroulent les faits qui sont décrits dans le roman , les tribus qui combattaient l'homme blanc étaient parfaitement conscientes que les carottes étaient cuites pour eux , qu'ils étaient une gêne pour les colons avides de terres arables et qu'ils devaient disparaître . Cela se comprend dans le regard empreint de tristesse de Pretty Nose , l'indienne arapaho que l'on voit en photo sur la couverture .
J'ai vraiment adoré ce roman et je le conseille à ceux qui aiment la culture amérindienne .
Et merci encore à Babelio et aux éditions du Cherche Midi qui nous ont permis de lire cet ouvrage et de rencontrer l'auteur à Paris .
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« Depuis qu'on leur a donné des petits, les Cheyennes sont devenus notre peuple. »

Ma première rencontre littéraire avec Jim Fergus date d'il y a quatre ans ; ce fut avec Mille femmes blanches…un grand moment de lecture. Je ne me doutais pas qu'il y aurait une suite.

« Nous nous sommes même choisi une devise" s'adapter ou périr".»

Des mille femmes échangées contre des chevaux pour, dit-on, intégrer les « natives », très peu en définitive ont survécu aux massacres perpétrés à l'encontre des indiens et de leurs épouses. A l'instar de May Dodd et de ses carnets, Jim Fergus bâtit une fiction à base de faits réels donne la parole Molly et Susan rescapées, et meurtries par la morts de leurs jeunes enfants. Ces dernières se lancent, avec les Cheyennes dans une fuite éperdue au milieu des grands espaces jusqu'aux Bighorn Mountain.
Résolument tournées vers la cause indienne, Molly Susan, mais aussi Margaret, Lady Hall, Astrid, Lulu, Gertie, Matha se révèlent être de véritables guerrières prêtes à tout pour sauver ce peuple dont les jours sont comptés. Blanches, mais indiennes jusqu'au coeur de leur âme, ces femmes sont la clé de voute de cette histoire touchante basée sur la mort, le deuil, la reconstruction, et le dépassement de soi. Ce second volume (d'une trilogie dont le dernier tome est déjà très attendu) a gardé un fil tenu le reliant au premier, tout en parvenant à s'en démarquer nettement ; on pourrait ne pas avoir lu Mille femmes blanches, mais pourquoi s'en priver ?

J'ai aimé l'alternance des deux carnets ; chacun ayant leur style, et leur ambiance. Ici on y parle de de tradition, de mode de vie, de grands espaces ; là, il est question de combats et de violence. La culture amérindienne est un tout. Jim Fergus y est viscéralement attaché, et cela se ressent en tout point de ce roman. La tragédie de ces peuples ne doit pas tomber dans l'oubli ; Jim Fergus, dans ses oeuvres de fiction leur rend hommage de la plus belle manière qui soit.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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J'avais beaucoup aimé Mille femmes blanches !
Ce second tome m'a moins enthousiasmée . L'héroïne du premier tome May Dodd est morte. J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages de Molly et les jumelles.
Ceci dit, l'alternance des journaux intimes de Molly et Margaret est une bonne idée. On lit les évènements vus par les yeux de l'une ou l'autre.
Le programme du gouvernement consistant à donner des femmes blanches aux Indiens n'est pas renouvelé. Quelques femmes décident de rejoindre les Indiens de leur propre chef, n'ayant plus rien à perdre. Les jumelles irlandaises ont perdu leurs bébés dans l'attaque contre les indiens. Elles ne pensent qu'à se venger et apprennent à combattre aux côtés des indiens. Molly est tombée amoureuse d'un indien et aimerait vivre en paix avec lui. J'ai beaucoup aimé ce personnage.
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Ce second tome est toujours aussi addictif, dans la lignée de Mille femmes blanches.
Ici on insiste surtout sur la sororité et l'entraide de ces femmes qui ont toutes quitté un passé et qui se sont acclimatées aux Indiens, à leur vie et aux coutûmes. Un récit sous forme de journaux intimes qui donne à la lecture une forme de témoignage inédit.

Hâte de découvrir la suite !
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A la fin de « Mille femmes blanches », pour récupérer un territoire donné aux Cheyennes et prisé par les chercheurs d'or, le Président Grant envoyait l'armée faire place nette. Il remettait ainsi en cause l'engagement pris avec le chef Cheyenne Little Wolf, d'échanger mille chevaux contre mille femmes blanches recrutées dans les prisons et asiles, et destinées à épouser les guerriers. du massacre qui s'en suivit seules qq femmes blanches échappèrent à la mort, dont 2 jumelles irlandaises qui, rongées par leur soif de vengeance après la mort de leurs bébés, décident de prendre fait et cause pour le peuple indien.

Ce 2e volet révèle la suite, puisée dans le journal intime des jumelles, ainsi que dans celui d'une certaine Molly….

C'est un hymne à la nature et à la liberté et un vibrant hommage aux femmes. L'auteur dresse de beaux portraits de femmes blanches, issues de milieux différents, chacune traînant son passé et sa part de malheur, et d'indiennes dont il cerne la personnalité en dévoilant leur philosophie de vie (il y aurait bien quelques leçons à en tirer…)

Sur le récit puisé alternativement dans le journal intime de Maguy et de Molly, on retrouve chaque épisode de vie retracé sous une forme différente, chacune le vivant ou l'interprétant à sa manière. Dans les dialogues, le verbe est fleuri et les métaphores hilarantes. Comment ne pas s'attacher à ces femmes fortes et battantes, qui savent s'adapter à toute situation, solidaires a bien des égards, émouvantes dans leurs malheurs, bougonnes ou muettes pour cacher leurs faiblesses , mais qui relèvent toujours la tête malgré l'adversité.

Lire « La vengeance des mères » c'est rire (beaucoup et souvent), pleurer (parfois c'est incontournable), rager (contre l'injustice et la barbarie), rêver (aux croyances indiennes), voyager (la nature est si belle), respecter (nos différences), espérer (un monde meilleur).

J'ai dévoré ce livre sans m'en rendre compte. Je lirai le 3eme volet car il semblerait qu'il exploite en profondeur les croyances indiennes. Et sincèrement j'ai envie d'en découvrir un max sur le sujet.
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Le récit plonge le lecteur dans l'histoire des Etats-Unis, au moment des batailles sanglantes avec les indiens. Jim FERGUS rend hommage aux amérindiens en leur donnant la parole et en dépeignant leur mode de vie.
Second tome de la trilogie et paru plus de 15 ans après « Mille femmes Blanches », le texte renoue avec le contexte du 19ième siècle et reprend l'histoire des personnages après l'attaque du camp cheyenne de Little Wolf, durant laquelle femmes, hommes et enfants furent massacrés par l'armée américaine.
L'auteur adopte la même forme littéraire des carnets de journaux intimes et alterne cette fois-ci entre la plume des jumelles Kelly, survivantes du massacre et animées de vengeance et celle de Molly Mc Gill, appartenant au nouveau groupe de femmes blanches, censées vivre avec les indiens et les épouser.
Exclues dans "le monde civilisé" de l'époque, elles s'adaptent vite à leur nouvelle vie et se rallient à la cause indienne, malgré les menaces de leurs semblables.
Ce roman nous offre une belle aventure avec des descriptions magnifiques des espaces sauvages du far West, convoités par les blancs, prêts à tout pour les conquérir alors que les cheyennes, peuple pacifique à l'origine, aspirent seulement à vivre dans l'harmonie et le respect de la nature. Nous suivons les héros dans leur vie quotidienne, riche de labeurs simples et de coutumes ancestrales.
Épris de liberté, les personnages sont flamboyants du côté des indiens comme du côté des femmes, mères courage et déterminées. Tous sont crédibles et attachants en abordant les valeurs de solidarité et de respect des différences.
Dans une écriture fluide et malgré une forme attendue, le lecteur est embarqué par des variations de rythme qui donnent un récit tour à tour contemplatif ou haletant dans les scènes d'action.
C'est un dépaysement total pour revisiter l'histoire de l'Amérique, la richesse et la singularité des cultures indiennes et aborder les thèmes de la vengeance et de la loyauté. le roman m'a vraiment plu et intéressé tout comme le précédent, la surprise de la thématique en moins.
Le chapitre final augure de la suite que j'ai hâte de découvrir avec « Les Amazones », dernier opus de la saga de Jim FERGUS.
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