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3,67

sur 766 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ah, les mystères du sentiment amoureux, de la naissance du désir, de l'amour …
Pauline est une jeune femme mariée enceinte et Gilles est un homme, plus âgé, marié qui vient de quitter sa femme. Leur rencontre va bouleverser leur vie . Ne vous méprenez pas, cela n'a rien d'un roman Harlequin !
J'ai envie de dire qu'Alice Ferney porte un regard sociologique sur la vie de couple , regard qui met à mal la notion de fidélité et qui interroge sur ce qu'est aimer
Alice Ferney s'attache à nous faire vivre les pensées de l'un et de l'autre et met ainsi en exergue leur sensibilité différente.
Pour avoir lu certaines critiques, je sais que certains n'ont pas du tout aimé les réflexions et regrettent le manque d'action. Mais c'est justement ces questionnements, ces instants d'introspection, qui font pour moi la force de ce « roman »
Bien que très différents, j'ai autant apprécié Pauline que Gilles qui sont, chacun à leur manière, attachants.
A côté de ce « couple » que l'on va suivre jusqu'au bout, on va découvrir des tranches de vie d'autres couples amis avec l'un ou l'autre lors d'une soirée. Les hommes vont se retrouver d'un côté et les femmes de l'autre. Les échanges sont criants de vérité et m'ont parfois fait sourire !
C'est mon premier Alice Ferney et je suis de fait très tentée de poursuivre ma découverte, j'apprécie sa sensibilité et son regard sur le couple.
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« Je cherche une définition du verbe aimer, dit Louise. (...) se déprendre de soi-même, c'est une belle définition. »

Je ne pensais pas en ouvrant ce roman que j'y trouverai autant. Tout est dit. Ou plus exactement tout est dit, et ce qui ne l'est pas est pensé et relaté sans détours, pour la complète information du lecteur. J'ai eu l'impression d'être une petite souris qui pouvait tout voir, tout savoir, tout apprendre aussi. Apprendre sur les relations de couples, apprendre sur les relations hommes-femmes, apprendre sur moi.

« L'horloge des femmes et celle des hommes dans l'amour n'ont pas les mêmes aiguilles... »

Que c'est étrange de voir écrit des ressentis que l'on a vécus et pour lesquels on n'a pas eu l'esprit de mettre des mots -par couardise, par manque de mots, par manque de temps. Je me suis régalée pendant cette lecture. Une lecture ardue car le style d'Alice Ferney ne m'a pas été facile d'accès. Il m'a fallu un certain temps pour entrer dans ''son temps''. L'écriture est recherchée, et plus que tout, la psychologie est fine et implacable. C'est difficile parfois de se voir dans des situations décrites avec tout ce qu'on ne voulait justement pas s'avouer, parce que ça renvoie à nos petits mensonges, à des petits échecs, à des petitesses. Mais qu'il est bon de ressentir une vibration, un éclair à la vue de l'âme soeur (espérée, inventée, réelle... ?) Ce frôlement de l'âme au travers d'une voix, une voix d'alcôve qui envoûte, qui dit ce qu'on attend. Personne n'est dupe, mais qu'il est bon ce jeu de la séduction. Au travers de ce livre j'ai découvert toutes sortes de couples, « Guillaume et Louise, Eve et Max, Tom et Sara, Pénélope peut-être, Mélusine et Henri, Gilles et Blanche, Pauline et Marc... » et je ne me suis jamais perdue dans cette imbrication de personnages car Alice Ferney me raccrochait par petites touches bienvenues, avec un petit rappel de ce qui se disait ici ou là, de ce qui se faisait au même moment à l'autre bout de la ville, entre deux ''amoureux'' picorant une fraise. Je suis ressortie de cette lecture avec un sentiment partagé, triste et heureuse. Comme la vie, en somme. « Hop là ! Nous vivons ! » Rien n'est noir, rien n'est blanc et chaque jour nous créons un panel de gris qui nous enrichit. J'ai attrapé quelques éléments que je tiendrai pour réponse, et une question...

« Est-ce que l'on ne serait complètement soi-même que seul ? »
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Nos regards se sont croisés à l'école, en déposant les enfants. Je ne suis pas forcément beau, elle superbe. Je la fixe, elle est flattée, une étincelle a alors giclé … le coup de foudre ? A lire son visage, je sais qu'elle a en partie succombé. Comment faire pour l'aborder ? Elle n'est pas de celle qui cède sur un coup de tête. Je pourrais l'inviter à boire un café ... ou à diner ?
Je suis en instance de divorce, Blanche ne me supporte plus. D'elle, je sais qu'elle est mariée, je croise son époux au club auquel je suis adhérent.
Nous finirons par aller diner, nos conjoints et amis ont une soirée au club : gala de boxe à la télé pour les garçons, papotage pour les filles.
Alice Ferney nous décrit toutes les étapes de la séduction des deux points de vue : féminin et masculin. Gilles est sûr de lui, sait exactement ou il veut en arriver. Pauline aime son mari, d'ailleurs elle est enceinte de lui : puis-je aimer deux hommes à la fois ?
Parmi les conjoints et amis, nous trouvons tous les cas possibles de couples : de la relation fusionnelle au désintérêt total.
Nous avons-là une richesse de description des sentiments des personnages, Alice Ferney se sert de conversations entre hommes ou entre femmes pour décortiquer toutes l'ambigüité des rapports amoureux.
Juste, étant un mec, le dialogue sur les couples par les hommes au club me parait un peu surréaliste. Je suis témoin de conversation masculine à ce sujet et ce n'est pas tout à fait les propos que tiennent les garçons.
Une écriture qui peut paraitre lente mais c'est justement ça l'intérêt. On a presque l'impression d'assister à une partie d'échec ou chacun avance et recule ses pions, à coup d'émotions, de réactions, d'hésitations, d'interrogations, de prises de risques et de replis stratégiques.
Tout repose sur la plume de l'auteur, si légère, merveilleuse conteuse. Nous avons l'impression d'être des voyeurs témoins d'une situation. Chacun de nous ayant son protégé.
Alice Ferney ? J'suis en train de devenir trop fan.
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C'est une chose de dire l'amour, c'est une autre chose de le faire. Certains diront qu'il vaut mieux le faire que d'en parler. Bien sûr il y a le mot et la chose, comme dirait Gabriel Charles, abbé de Lattaignant.
La conversation amoureuse nous offre ce plaisir distinct. J'ai beaucoup aimé ce roman d'amour d'Alice Ferney.
Le récit est à la fois un bavardage dans le très bon sens du terme et le témoignage d'un passage à l'acte dans le cheminement du désir et de la séduction, jusqu'à l'acte sublime et ce qui s'ensuit.
Alice Ferney éveille nos coeurs et nos corps dans ce récit à la fois touchant, psychologique, sensuel, charnel, sexuel aussi, intemporel sûrement...
À l'origine de l'histoire, il y a quelque chose de tout à fait banal. C'est une rencontre, celle de Pauline mariée et de Gilles qui vient de quitter sa femme, il a un véritable coup de foudre pour Pauline, une jeune maman qu'il croise à l'école, elle est enceinte... Une très belle histoire va se construire autour de ces deux personnages et aussi celles et ceux qui les entourent.
Ce roman est une polyphonie, puisque d'autres couples gravitent autour de cette histoire et sont invités également à dire l'amour.
L'amour est un désir, une joie, une tourmente, un doute, des silences, des attentes... Tout ceci est dit ici, exprimé avec émerveillement, enchantement aussi.
La conversation amoureuse n'est pas un bavardage mais une promenade fugitive et excitante, qui éveille les sens, des champs d'espérance.
Ici, nous découvrons des tranches de vie, des femmes et des hommes qui parlent d'amour. Les mots d'Alice Ferney nous disent l'approche, le frôlement, la peau qui s'éveille au désir, le corps qui chante, le doute aussi, et puis l'attente...
Alice Ferney est une personne sensible aux questions sociales. L'amour n'est jamais exprimée de la même manière selon les différentes couches sociales.
J'ai aimé les mots sensibles d'Alice Ferney, j'ai aimé les mots que disent les personnages, j'ai aimé ces mots qui ressemblent à un chant lorsque Pauline et Gilles font l'amour. C'est magnifique et exprimé en même temps avec une délicatesse infinie.
Ce roman est une manière très belle de démontrer que le temps des femmes et celui des hommes n'est pas vraiment le même. J'ai aimé aussi ce sentiment dans la magie de ce texte.
Ici l'infidélité et le mensonge ressemblent à un chemin inventé comme un miroir renvoyant à l'autre l'incertitude et le sublime, l'absence du lendemain.
Se cacher puisque l'infidélité l'exige, mais comment se cacher lorsque la chair est bavarde, impatiente, réjouissante.
Ce texte est tout simplement un chant d'amour très beau. Jubilatoire.
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J'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman, qui raconte une l'histoire d'une relation difficile à définir entre un homme et une femme. Ce qui se passe entre Pauline et Gilles, tous deux mariés, est analysé par l'auteur très finement tout au long de leur première rencontre au restaurant (c'est la plus grande partie du récit), au cours d'une soirée, et au fil du temps. Les flash backs permettent de repérer les mécanismes de la séduction qui s'enclenchent, la façon dont un désir prend forme, à l'origine, le premier regard, etc. Une histoire d'amour, de sexe, un charme. La flatterie, la possession, l'inexplicable.

Autour de ce couple, en gravitent d'autres, dont les époux de Pauline et Gilles, tous deux à mon goût très sympathiques. C'est l'occasion de réfléchir sur la vie de couple en général. Et dans ce livre, on est assez largement servis, pour que nous y pensions suffisamment. Tous les cas de figures sont envisagés, jusqu'à celui du couple heureux.

L'auteur aborde le sentiment du désir et comment Gilles s'y prend pour séduire Pauline. Les intentions sont ambigues. J'ai trouvé drôle que Gilles dise de Pauline : « Je suis la personne qui vous connait le mieux au monde ». A noter que Gilles est un séducteur. Et pas de chance, Pauline est pour lui la femme la plus amoureuse qu'il connaisse. Heureusement, il dit aussi plusieurs fois : « J'ai besoin que vous existiez ».

Misà part tout ça, ce que je n'ai pas trop aimé, c'est évidemment la position de la femme, qui en générale à son désavantage et parfois insistante. Peut-être Alice Ferney a-t-elle surtout voulu maintenir une vision réaliste de la société ? Je n'en sais rien de précis. Dans la structure de la plupart des couples présentés, l'homme est plus âgé d'une génération entière. Peut-être aussi pour aller dans ce sens? ... Afin de montrer que l'homme peut décidément tout se permettre dans le champs de la séduction, contrairement à la femme. Ou peut-être pas. Un roman à lire, un petit bijou.
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Pour beaucoup de raisons, La conversation amoureuse a été pour moi un coup de coeur absolu...

Parce que c'est une rencontre sexuelle, Pauline le sait et (se) le dit : « Elle était sûre que cette rencontre était d'abord sexuelle, à cause du pincement aigu qui avait réveillé son corps ». Mais ce que raconte le livre, c'est le désir, l'attraction, l'attente, la découverte, l'incertitude, le supplice de l'urgence et de la lenteur, la conquête... un peu comme dans nos fantasmes ou nos rêveries éveillées, mais sans avoir besoin de les inventer puisqu'Alice Ferney s'en est chargée.

Parce que ce n'est pas une histoire d'adultère, mais une histoire où il est possible de vivre plusieurs vies en une seule en ne sachant plus laquelle est « la vraie ». « Elle avait l'impression singulière de vivre une scène de film, un moment qui aurait été à côté de sa vraie vie, à part. Un moment faux. » : Pauline et Gilles ? Pauline et son mari ? Ou un couple d'amis ?

Parce que 75 ans après Les faux-monnayeurs, j'ai enfin retrouvé un livre (intéressant) bâti sur l'idée de toujours dévoiler au lecteur les pensées de deux protagonistes à la fois. Le lecteur est Pauline et sait quelles secrètes attentes se cachent derrière ses paroles et ses silences, mais il est aussi Gilles et sait quelles secrètes omissions sont derrière les siens (toute ressemblance avec Edouard et Olivier...). Le lecteur est donc le seul à comprendre comment se sont formés leurs malentendus : il est assis à la place de Dieu, quel privilège...

Parce que ça ne s'arrête même pas à cette place de Dieu : le lecteur a également accès aux pensées que chaque personnage est stupéfait de découvrir en lui-même. L'autre est un étranger, c'est entendu, mais chacun l'est aussi pour soi-même, et Alice Ferney débusque tout cela. « Avez-vous déjà trompé votre femme ? dit-elle, retournant l'offensive dans l'exaltation de la complicité, stupéfaite de ce que lui faisait dire le sentiment de plaire ».

Parce qu'un jour dans notre vie, nous avons tous été Pauline ou Gilles et que grâce à eux, nous pouvons « ... tenir l'attirance érotique pour la plus belle expérience de la vie et [nous] réjouir de la vivre une nouvelle fois ».

Et merci à 20 minutes qui m'a une nouvelle fois permis de parler d'un coup de coeur littéraire dans ce format dynamique et rythmé des « parce que » !
Lien : http://www.20minutes.fr/arts..
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COUP DE COEUR ! Ne vous arrêtez pas sur ce résumé où l'on ne comprend pas vraiment ce qu'il va se passer ! Ce livre porte vraiment bien son nom . Il est basé uniquement sur l'amour et ça parle, ça parle, une véritable conversation amoureuse. On assiste à une passion qui grandit au fur et à mesure avec des jeux de séduction.

Gilles a croisé le regard de Pauline en amenant sa fille à l'école, et chaque jour, il la cherche, l'admire .. Jusqu'au jour, où il trouve le courage de l'aborder. le roman s'ouvre tout de suite sur la soirée qu'ils passent ensemble. On apprend que plus tard, comment tout à commencer.
Tout au long du livre, c'est l'histoire de Pauline et Gilles ou Pauline et son mari, Marc. de sous-entendus, des rires, de la passion, des mensonges, de la culpabilité. Mais aussi, en parallèle, d'autres couples qui se font et se défont.
Pas mal de personnages mais ces autres couples ne sont rien d'autres que des amis de Pauline, de Marc, de Gilles, de la futur ex-femme de Gilles etc. On retient vite et sans problème, tous les autres personnages. j'ai d'ailleurs, apprécié tous les personnages pratiquement .

Alice Ferney nous plonge dans une magnifique histoire où le désir, la tendresse, l'amour sont présents. Elle sait très bien exprimer les pensées des femmes que celles des hommes.
Pour l'apprécier à sa juste valeur, il faut prendre le temps de savourer chaque phrase de chaque page. Bon, il y a parfois quelques passages inutiles qui sont de trop je trouve. Mais ce n'est pas si gênant que cela.
En bref, J'ai vraiment adoré ! Ce roman m'aura envoûté et laisse une impression inoubliable !
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Commençons par la conclusion: j'ai beaucoup aimé!

Le style, l'écriture pour commencer. Certes le peu de dialogues, le rythme lent ne se prêtent pas à une lecture rapide. Il faut savoir prendre/avoir le temps de savourer... ou passer à un autre livre si cela ne plait pas!

Pour autant, il ne s'agit pas d'un récit linéaire: il fait se suivre des moments de subtilité, de mots non dits, d'esquisses, avec des moments d'expression directe, voire brutale ("êtes vous une bonne maitresse?" ou les questions de Pauline à Gilles André sur ses autres relations féminines). Phase de brusquerie qui s'interrompt rapidement par un rire qui signale la reprise du jeu de la séduction réciproque.

Mais le livre ne se limite pas à un style. Il est dédié à l'amour. Non sous une forme descriptive en mode succession de moments, d'histoires, mais plutot sous forme d'une peinture semi-figurative.

Peinture avec ses rehauts de désirs avoués, de provocations, sur fond de suggestions, d'insinuations, de dissections des attitudes de l'autre, de silence quand les mots manquent ou lorsqu'il s"agit de retarder le moment de se quitter.

Semi figurative aussi parce que seuls quelques rares moments ensemble suffisent pour nourrir des périodes de rêve, d'attente: "elle ne pensait qu'à lui dès qu'elle était libre de rêver. Toute sa vie silencieuse revenait vers lui... Elle éprouvait jusqu'au besoin d'être seule et recueillie pour librement se remémorer ses émois, leur rencontre, le dîner...".

Et enfin, peinture de recherche d'une voie singulière, inédite, donnant une place à chacun des deux frères ennemis que sont amours conjugaux et extra-conjugaux (en fait plus qu'amour, dans ce dernier cas, il faut plus parler de conversation amoureuse).
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Je ne sais pas si ce livre est une grande oeuvre littéraire mais il a beaucoup compté pour moi. Je l'ai lu dès sa sortie, c'est son titre qui m'avait tentée et dès que j'ai commencé à le lire je ne l'ai plus lâché, me sentant totalement concernée.
Avec "La conversation amoureuse" Alice Ferney décrit ce qu'est la séduction entre un homme et une femme. Gilles est un homme sûr de lui, il sait exactement où il veut aller en croisant le regard de Pauline. Pauline, de son côté, est enceinte et elle aime son mari. le regard de Gilles va pourtant la troubler et elle va se demander s‘il est possible d'aimer deux hommes à la fois.
Alice Ferney va dépeindre la vie de ce couple d'amants, leur vie comme la quête de l'amour ultime porté par le désir amoureux.
Il y a dans ce livre une richesse de description des sentiments de tous les personnages, y compris les conjoints et amis du couple illégitime, de la relation fusionnelle au désintérêt total. L'auteure se sert des conversations entre hommes ou entre femmes pour décortiquer toutes l'ambigüité des rapports amoureux. Et dans ce domaine, il y a de la matière. Alice Ferney a su l'utiliser.
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Récit à deux voix, celles de Pauline et Gilles, le récit d'une rencontre comme si on y était, une conversation dont on perçoit même les silences, ce qui est rare en littérature. La conversation amoureuse de Pauline et Gilles, ce sont les mots qu'ils échangent mais aussi et surtout ceux qu'ils ne se disent pas, leurs pensées intimes, leurs émotions et tout ce qu'ils investissent chacun de leur passé, de leurs rêves et de leurs fantasmes dans cette histoire d'amour parallèle, sans oublier les intermèdes qui nous font quitter Gilles et Pauline à regret mais qui nous font aussi les retrouver avec bonheur… tous ces destins croisés de leurs amis qui sont l'occasion aussi pour l'auteur de dresser un panorama juste et touchant de toutes les formes que peut prendre l'amour dans un couple… Ce beau et dense roman est superbement écrit et construit, d'une justesse inouïe, bien ancré dans son époque. On le lit comme on respire. On voudrait ne l'avoir jamais lu pour avoir le plaisir de l'ouvrir pour la première fois, de le découvrir, d'être émerveillée et émue au fil des pages jusqu'à ne plus vouloir le refermer.
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