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sur 729 notes
Ce roman retrace la vie de cinq femmes au debut du vingtième siècle, Valentine, Mathilde, Gabrielle, Clotilde et l'arrière petite fille de Valentine. A cette époque là, les mariages étaient le plus souvent arrangés et les femmes donnaient la vie et s'occupaient des enfants et de leurs maris. Et continuaient le cycle de la vie, quels que soient les événements. Elles étaient parfois résumées à des ventres féconds et aimants. C'est avec une grande subtilité qu'Alice
Ferney décrit ce cycle d'amour et de don de soi qui rend hommage à ces femmes si dévouées au bonheur familial tel que cela leur avait été inculqué. Un livre sans action mais avec beaucoup de douceur. Malheureusement j'ai beau aimé le style d'écriture d'Alice ferney les histoires sans rebondissements actions, ne sont pas faite pour moi et même un livre avec si peu de pages fini par être long tellement tout se ressemble.
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D'Alice Ferney, je garde le souvenir vibrant de Dans la guerre, livre de guerre écrit par une femme. Ici, l'élégance des veuves pourrait sembler proposer un schéma plus classique, une femme qui écrit sur des femmes. Mais ce petit livre dit beaucoup de générations de femmes qui n'ont vécu que pour donner la vie, même si l'amour n'est pas tout à fait absent. D'un monde patriarcal, elle fait émerger, par sa peinture délicate des personnages féminins, un vrai matriarcat, essentiel au dessein social. le regard des femmes sur les hommes, des femmes sur leurs nombreux enfants, les femmes entre elles, ce sont bien les femmes qui sont le coeur de générations qui se suivent et de l'histoire qui se fait.
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Courte saga des femmes à travers les naissances et les deuils auxquels elles sont irrémédiablement confrontées. J'ai tout aimé dans ce roman, les personnages, l'écriture, la pensée de l'auteur et la douce mélancolie qui accompagne le lecteur durant toute l'histoire.
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Qu'est-ce qui relie l'aïeule à la jeune fille ? À travers trois générations - Valentine, sa belle-fille Mathilde puis son amie Gabrielle - Alice Ferney nous raconte le destin de femmes prises dans le mouvement de leur époque et de leur condition. Au rythme des fiançailles, des mariages, des enfantements et des décès, elles embrassent la trajectoire de vies déjà tracées faites de bonheur, d'abnégation et de chagrin. Dans ce monde à la beauté et à la douleur immuables, c'est la simplicité des instants et des sentiments qui modèlent les existences. Ces femmes sont reliées par la même pulsion de vie et les mêmes tragédies, en un cycle intemporel recommençant sans cesse.
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un beau livre; une belle façon de parler des femmes, de dire le non-dit... le bémol, pour moi, c'est le dernier chapitre. ça ressemble à un "truc" qu'il "faut" écrire parce qu'il faut bien clore le roman. et j'ai trouvé autant le style que l'intrigue complètement "cliché" et c'est bien dommage. mais je vous souhaite de le lire, parce que c'est un beau livre; une belle façon de parler des femmes..
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Fin du XIXè siècle. Valentine Bourgeois va s'unir à Jules, qui a du faire ses preuves avant de lui passer la bague aux doigts. Contrairement à ses soeurs ou à ses amies, elle a la chance de faire un mariage d'amour, qui va la combler vingt années durant, jusqu'au jour où Jules va fermer les yeux et laisser un vide immense autour de lui, condamnant son épouse bien-aimée à un très long veuvage.

Peu après la première guerre mondiale, il y a aura Henri, un de leurs fils, qui va unir son destin à celui de Mathilde et offrir dix petits-enfants à Valentine ; et Gabrielle, la cousine et meilleure amie de Mathilde, qui comme Valentine, va devenir une jeune veuve, après avoir enfanté six fois…

Au rythme des faire-part de naissance et de mort, Alice Ferney nous livre dans L'élégance des veuves, la chronique de trois destins féminins dans la société bourgeoise du début du XXè. Des jeunes femmes à qui l'on ne demande qu'une chose : procréer et perpétuer le nom de famille de leur époux.

Fiançailles, mariages, enfantements, décès, le cycle ne s'arrête jamais, car le ventre toujours fécond de Valentine, Mathilde et Gabriel sait combler la perte des êtres chers, en s'épanouissant dans une maternité abondante.

J'avais repéré ce titre lors de la sortie du film Eternité dont c'est l'adaptation. La bande annonce m'avait fait très envie mais je souhaitais lire d'abord le roman et j'ai bien fait car ce court récit est un petit bijou ciselé avec talent par Alice Ferney.

L'histoire se révèle assez triste puisqu'il est certes question d'amour et de naissances mais pas seulement, car la vie de ces trois femmes est émaillée de deuils. Veuvage bien sûr qui donne son titre au roman mais aussi perte d'enfants mort-nés, emportés par la maladie ou fauchés sur un champ de bataille.

Un roman qui va à l'essentiel et nous conte la vie de ces femmes élevées dans la foi catholique, leurs codes, leurs devoirs conjugaux, les contraintes imposées par leurs parents qui choisissent leurs époux, la place des hommes…

Porté par l'écriture élégante de Alice Ferney, ce roman est très prenant et un très bel hommage à ces mères d'autrefois, effacées, qui vivaient leur vie sans bruit, avalaient leur chagrin pour ne pas indisposer les autres.

Une très belle lecture toute en sensibilité et pudeur que je poursuivrais avec la suite consacrée à cette famille, Les Bourgeois, publiée cette année.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Une chronique souple, fluide, mélancolique qui s'écoule en silence, inexorablement, dans une écriture à la fois sobre, pudique, tendre et dense, où chaque mot est le bon. Élégante, en somme...


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Livre magnifique,lu en une soirée. La vie des femmes autrefois qui n'arrêtaient pas d'enfanter. Elles ne se plaignaient pas, aimaient leur vie d'épouse,de mère. Elles acceptaient cette vie là.Elles n'étaient pas résignées,elles savaient que c'était leur lot sur la terre,aimer enfanter,chérir,souffrir,perdre des êtres chers,mourir. Alice Ferney est un auteur que j'aime .J'ai lu aussi d'elle "Chercher la femme" superbe
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En fait j'ai moyennement aimé car beaucoup trop peu de pages (124), pas assez consistant (je ne demandais pas non plus 800 pages sur le sujet) et j'ai plus eu l'impression de lire un documentaire qu'un roman. Et puis ça n'apporte rien de plus que ce que l'on savait déjà de cette époque. Franchement pas indispensable (oh là là, je vais vous sembler dure...)
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il y a cent ans, cent cinquante ans les femmes faisaient des enfants tous les ans jusqu'à ce qu'elle meurt ou que leur mari meurt... c'est une chaine sans fin, que se reproduit au fils des générations.
Ce livre raconte l'incessante mélopée de femmes ordinaires et formidables qui accomplissent leur rôle de femmes et d'épouses jusqu'à épuiser leur corps.
Elles le font sans haine, juste avec le chagrin de laisser partir ceux qu'elles ont aimés.
Un court roman qui survole les générations et en même temps tellement profond.
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