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sur 729 notes
Ce livre - très court, et en général je déteste les romans peu étoffés, car ils ont tendance à me laisser sur ma faim - est UNE PURE MERVEILLE.

Il s'agit d'une chronique de destins féminins, de la grand-mère à la petite fille, dans la société bourgeoise française du début du XXème siècle. Les enfants naissent, les jeunes filles se fiancent, des mariages sont organisés, et des décès surviennent, montrant ces femmes dans toute leur vulnérabilité. Elles encaissent les coups durs et les événements de la vie avec beaucoup de pudeur, et d'élégance justement.

Mais il n'y a pas "que" les femmes de ce roman qui soient élégantes : la plume aussi !! Quelle écriture délicate, finement ciselée, subtile. J'ai été subjuguée par le style talentieux d'Alice Ferney. Et les personnages sont tellement attanchants. L'histoire est à la fois d'une grande douceur et empreinte d'une certaine gravité - très élégante aussi ! C'est un véritable hymne à l'amour, à la famille, à la maternité. La vie est parfois dure dans ce roman, mais les femmes se relèvent avec tant de dignité...Elles sont époustouflantes de renoncement. Malgré les deuils, le récit n'est pour autant pas du tout violent ou déprimant, c'est toute la force de ce roman.

JE RECOMMANDE VIVEMENT ! Très gros coup de coeur.

Lien : http://lapublivore.wordpress..
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Je voulais connaitre cette autrice, mais j'en reviens déçu. C'est TB écrit, mais cette histoire est contée avec une telle distance, sans aucune empathie pour les personnages qu'elle essaye pourtant de suivre au plus près, tout en passant sur événements dramatiques comme s'il s'agissait d'un caillou dans leur chaussure. Etrange ! Vous l'avez compris, j'arrête
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Dans la société bourgeoise du 20ème siècle, une saga se déploie vue sous l'angle de la maternité, des mères qui donnent la vie et qui, suivant les périodes, souvent les pleurent. Valentine , Mathilde et Gabrielle, Clotilde et toutes les autres traversent le siècle.. et nous les suivons d'une guerre à l'autre, où les hommes faisaient des veuves et où celles-ci élevaient seules les enfants jusqu'aux jours où la technologie et les moeurs transformèrent leur quotidien ....
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Une véritable découverte d'Alice Ferney et mon dieu, quelle plume ! Quelle beauté dans la langue, dans la construction des personnages, dans le conte de leurs destins et de leurs vies ! J'ai été totalement conquise et très émue par cette lecture. Dans ce court roman, Ferney raconte la vie de femmes d'une même famille, leurs amours, leur résilience face aux coups de la vie, leur condition de femmes, de mères et d'épouses. Il est question du pouvoir de la filiation, des liens qui se tissent de façon subtile et si forte. C'était très beau.
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Un court roman tout en finesse, de la plume si délicate d'Alice Ferney.
Trois générations de femmes et leurs proches, au fil des amours, mariages, maternités et deuils, le fil de vies ténues, le cycle incessant de la vie.
L'amour dans les petites choses, la profondeur d'une relation maritale, la puissance charnelle de l'enfantement, la violence de la perte, la dignité malgré tout. Magnifique et en même temps si l'on vous demande de raconter l'histoire, y en a-t-il vraiment une ? Un fil conducteur, mais pas une intrigue, et pourtant ce fil se déroule intensément.
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C'est le roman dont est tiré le film Eternité de Tran Anh Hung.
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est bien écrit. Fluide, agréable.
C'est une fresque familiale décrivant la vie calme et emplie de maternité de plusieurs femmes.
Malgré tout, je suis un peu déçue sans savoir vraiment expliquer pourquoi.
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J'ai lu ce petit roman d'une centaine de pages en un aller-retour en train (vive les transports en commun, qui me permettent de me poser pour lire, de voler du temps à la journée pour avancer dans ma PAL !).

La quatrième :

Au rythme des faire-part de naissance et de mort, voici la chronique de destins féminins dans la société bourgeoise du début du XXe siècle. Fiançailles, mariages, enfantements, décès… le cycle ne s'arrête jamais, car le ventre fécond des femmes sait combler la perte des êtres chers. C'est avec l'élégance du renoncement que l'on transmet ici, de mère en fille, les secrets de chair et de sang, comme si la mort pouvait se dissoudre dans le recommencement

Nous suivons donc le destin des femmes d'une même famille, sur plusieurs générations : filles, belles-filles, petites-filles. Ces vies de femmes de la fin du 19ème siècle, rythmées par le mariage, parfois de raison, puis par les grossesses qui s'enchaînent, les morts prématurées des maris et des enfants, parfois, les laissant seules face à la vieillesse, tapie dans l'ombre.

Valentine, Mathilde, Gabrielle, toutes vivront des drames, des joies immenses, comme un cycle sans fin, et leurs filles reprendront le flambeau : naître, vivre, se marier, enfanter, puis faire face à la douleur de la perte, les maris ont ici tendance à partir les premiers, ou vivre la mort d'un enfant, le pire des deuils, celui dont elles ne se remettront jamais tout à fait.

Ce roman est court, mais délicieux de par son écriture, belle à couper le souffle, d'une élégance et d'une virtuosité rares. Alice Ferney possède une plume que l'on dirait venue d'un autre temps, où chaque phrase est taillée de douceur et sonne comme parfaite, file droit jusqu'au coeur, et nous laisse la sensation de lire véritablement un grand écrivain classique, mais sans nous ennuyer une seule seconde.

Ses personnages de femmes sont inoubliables, et j'ai passé un excellent moment de lecture, comme hors du temps, transportée avec Valentine et les autres dans ce monde du passé, d'un autre temps, mais où finalement les joies et les peines sont les mêmes qu'aujourd'hui, sont universelles.

Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce beau livre, réédité avec une magnifique couverture tirée du film "Éternité", sorti récemment, et adapté du roman. Je n'ai pas vu le film, seulement la bande-annonce, très belle, très classieuse, mais le roman me suffit et me comble, grâce à l'écriture sublime d'Alice Ferney.


Lien : http://histoiresdenlire.blog..
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Un court roman d'une grande poésie. le film, Eternité, que j'ai vu avant de lire le livre, est conforme à celui-ci. Un roman tout en délicatesse que je recommande aux femmes en priorité qui se reconnaîtront dans les joies et les peines de l'enfantement, les mariages et les décès des membres de leur famille. Alice Ferney nous raconte le cycle de la vie sur un siècle environ.
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J'ai lu ce petit roman après avoir vu le film "Eternité" sorti cette année au cinéma. Je voulais voir si les phrases dites par la voix off du film sortaient effectivement du livre.
très beau texte, en effet, beau style, autour de la transmission de la vie, de la maternité, de l'amour, de l'instinct naturel qui attache les hommes aux femmes les femmes à leur famille
le roman est moins naïf que le film, puisque les maris ne sont pas parfaits, on nous montre leurs défauts... par contre les femmes si! ((Alice Ferney est bien une femme...). C'est dire qu'il faut accepter une certaine naïveté, une certaine utopie dans les portraits de ces femmes qui s'accomplissent uniquement dans la maternité (déjà dans le film, il y a toujours du soleil et des fleurs dans ces familles, l'abondance et la richesse, jamais un cri, jamais un conflit...). le mariage et les accouchements sont les buts de leur vie, leurs missions divines, à ces femmes. Y a-t-il une critique pourtant dans le destin de Mathilde, qui meurt juste après avoir donné naissance à son dixième enfant, alors que le docteur avait averti plusieurs fois son mari qu'une autre grossesse pourrait être fatale à son épouse... il semble bien que les femmes ne puissent exister que comme des épouses et des mères dans ce roman.
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Trois générations de femmes, et d'autres à venir, procréatrices, génitrices, aimantes, généreuses, dévouées dans une société de début de 20ème siècle : telle était la place qui leur était dévolue, avec leur lot de naissances, joies, drames. Ce court roman fait la part belle à l'amour et l'amitié, l'acceptation, la résignation. Quelle écriture ! Un superbe exercice de style, un magnifique hommage à la femme, un vrai bijou.
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