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4,22

sur 5022 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans cette suite de l'Amie prodigieuse, les deux amies d'enfance, Elena et Lila, connaissent des destins très différents qui les éloignent : alors que Lila se marie à un riche épicier qu'elle méprise, Elena poursuit ses études à Pise. Toutefois, elles se retrouvent pendant un été de vacances à Ischia où elles découvrent qu'elles aiment le même homme, Nino, l'amour de toujours d'Elena. Sans lui pardonner ou lui en vouloir vraiment, une fois encore, Elena s'efface devant la passion et la détermination de son amie.

Autant j'avais trouvé l'enfance et l'adolescence des deux amies interminables, autant leur vie de jeunes adultes et leurs questionnements existentiels m'ont passionnée. Elena Ferrante analyse avec une grande finesse les rapports amicaux, conjugaux, familiaux et sociaux de ses personnages - notamment dans le long passage à Ischia où les tourments et les joies des amours de jeunesse sont décortiqués et sonnent si juste qu'ils sont susceptibles de nous renvoyer à notre propre expérience.

En découvrant la fin de ce brillant roman, dont il me tarde de connaitre la suite, on ne peut s'empêcher de penser qu'il comporte des éléments autobiographiques qui lui donnent ce ton d'authenticité si fort qui est sa qualité remarquable et singulière.
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Nous avions laissé Lila au moment où les Solara, mafieux notoires avaient fait irruption lors de son mariage, lui faisant comprendre qui était vraiment son mari Stefano et perdre ainsi toutes ses illusions. le voyage de noces est loin d'être idyllique et elle reçoit des coups.

« Il faut faire l'homme, Stef ! Soit, tu la plies maintenant, soit tu ne la plieras jamais plus ; ton épouse doit apprendre tout de suite que c'est elle la femme et toi l'homme, et que donc, elle doit t'obéir. » P 51

Alors que Lila tient la charcuterie épicerie de son mari, gère la caisse et dépense sans compter, Elena alias Lénu, de son côté, continue avec opiniâtreté ses études, les deux amies commencent à s'éloigner vraiment.

Elena Ferrante oppose toujours ces deux jeunes femmes, la brune pétillante, extravagante, fofolle, qui affole les hommes, la blonde complexée par ses rondeurs qui travaille sans relâche et n'a aucune confiance en elle-même. Leur amitié devient de plus en plus toxique, car Lila continue son emprise et son travail de sape alternant mots gentils et vacheries.

J'ai lu ce deuxième tome de façon addictive, avalé les 623 pages en trois jours, (quatre au maximum) et Lila m'a vraiment horripilée au plus haut point, comme je le pressentais en terminant le premier tome. Je continue à préférer Elena et ses maladresse, Elena qui bûche pour réussir ses études, qui s'acharne pour acquérir les bases qui lui semblent si évidentes pour les autres élèves issus de milieu favorisé.

La manière dont Lila a séduit Nino sous les yeux de Lenu qui est amoureuse de lui depuis l'enfance est un exemple parmi d'autres: rien ne l'arrête quand elle veut quelque chose ou quelqu'un. Il faut lui reconnaître quand même un certain courage pour l'époque.

« Elle est comme ça, elle veut toujours être la première partout : la plus belle, la plus élégante, la plus riche ! Et, j'ajoutai : et la plus intelligente, surtout. » P 131

L'auteure continue à approfondir dans ce roman, la société de l'époque, le statut précaire des femmes qui sont battues, qui subissent, l'importance de la maternité dans le couple pour les familles qui font très vite des ragots lorsque l'enfant ne vient pas assez vite, la sexualité subie le plus souvent….

Elena Ferrante décrit très bien la solitude des enfants issus de familles pauvres, qui doivent travailler pour payer les études, cravacher pour garder le niveau (et donc la bourse) et qui se sentent inférieurs, jamais à leur place, ni dans le milieu d'origine dont ils se sont trop éloignés ni dans leur nouvel univers.

J'ai dévoré ce livre car il décrit fort bien et dans une écriture plaisante, cette amitié toxique, ce « je t'aime moi non plus », cette dépendance de Lenu vis-à-vis de Lila m'intéresse, par son côté plus que malsain et je continuerai donc à lire cette saga en espérant assister à un envol d'Elena ?
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A seize ans, Lila est mariée avec Stefano. Elena, elle, poursuit ses études.
Si le chemin des deux amies prend une direction diamétralement opposée, elles trouveront néanmoins les occasions pour se retrouver.
Se retrouver, se jalouser, s'entraider, se trahir, s'éloigner...

Quelle force de narration, ce roman ! Il est à l'image des deux protagonistes qui le portent : Lila et Lenù : vrai, abrupt, généreux et douloureux.
On retrouve dans ce deuxième tome toute la violence de la société machiste qui règne dans le quartier pauvre de Naples, d'où sont issues les deux amies. On y plonge encore plus volontiers avec Lila, toujours aussi entière, fantasque et "casse-couilles". Mais, on parvient à s'en éloigner un tant soit peu avec Elena, la narratrice, qui, au cours de ses études sera amenée à rencontrer des couches sociales plus aisées, plus distinguées et surtout plus cultivées.

A la fois sensible et bouleversante, percutante et tendre, intime et sociale, cette saga romanesque a du caractère et mérite amplement son succès !
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Me voilà au terme du 2ème tome de la série "L'amie prodigieuse".
J'ai préféré cette 2ème partie. L'histoire est plus rythmée, les personnage installés, on se prend à vouloir savoir ce qui va arriver à Lila et à Lenu.
En revanche, j'avoue ne pas aimer Lila.
Lenu, la narratrice, a beau la défendre, lui trouver des excuses à chacune de ses actions, je ne crois pas que Lila serait devenue mon amie. Je la sens égoïste et manipulatrice. Je me suis posée bon nombre de fois la question : "Mais Lenu, que trouves-tu de si attachant dans cette amie qui semble te faire mal, qui ne semble pas sincère envers toi ?".
Mais l'amitié, tout comme l'amour, se commande-t-elle ?
En revanche, très belle approche de l'Italie du Sud à cette époque... On s'y voit, on ressent l'ambiance de Naples...

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Suite des aventures napolitaines de Lila et Elena, entre turbulences, espérances et désillusions.

Une nouvelle vie commence pour l' "Amie prodigieuse" et ses copain(e)s d'enfance. La jeune génération est sortie de l'adolescence, les couples se forment, les mariages s'organisent, les réussites professionnelles aussi, avec plus ou moins de bonheur. Et tout cela se vit passionnément, dans un déchaînement verbal et gestuel.

Pour les deux amies, en dépit de l'amitié compliquée et irascible qui les lie, c'est la croisée des chemins. La réussite scolaire d'Elena lui ouvre les portes pour un envol personnel quand Lila doit se contenter d'un mariage plutôt mal assorti. Si l'une a bien du mal à prendre confiance en elle, l'autre ne peut que constater l'échec de sa vie.

Le livre tourne et retourne cette dualité, l'indécision de l'une, l'aigreur et la frustration de l'autre. J'ai beau saluer l'extrême précision du décryptage psychologique, j'ai quand même trouvé beaucoup de longueurs dans le récit ( l'été au bord de mer est interminable et redondant).

Il n'empêche qu'on s' immerge dans l'intime, par l'écriture enveloppante. On reste même accroché, d'autant que les thématiques restent passionnantes: condition de la femme (surtout napolitaine!), importance de la famille, société cloisonnée par l'éducation et l'origine sociale. La carte postale est réaliste: Naples oppressante, bruyante, mafieuse ou miséreuse.

En conclusion, étourdie de mots mais éblouie de capacité d'écriture!
Plus qu'à être patiente et attendre la traduction des deux derniers opus de la série.
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La suite tant attendue de l'Amie prodigieuse ou le récit de l'amitié si particulière entre Elena, l'intello mal dans sa peau, à la limite de l'empotée et Lila, l'ambitieuse, la survoltée fascinante dans le Naples des années 60.

L'amie prodigieuse nous abandonnait au moment où Lila, à peine âgée de 16 ans, épousait en grande pompe Stefano, le riche épicier du quartier, tout en découvrant le jour-même que son mariage reposait sur une trahison qu'elle n'est pas prête de lui pardonner. le nouveau nom démarre donc sur cet échec programmé : Lila refuse de se soumettre avec passion et enthousiasme au devoir conjugal et le bébé tant attendu tarde à venir, comme si le pouvoir d'auto persuasion de Lila suffisait à contrecarrer les plans de Stefano et du quartier tout entier dont le seul intérêt dans la vie est de commenter ce qui s'y passe. Pour encourager la « gestation », Lila est envoyée prendre le bon air sur l'île d'Ischia. Elena en profite pour l'accompagner car la p'tite maligne sait que Nino Sarratorre dont elle est éperdument amoureuse, s'y trouvera. Et banco ! Sauf que ses plans sur la comète ne se déroulent pas tout à fait comme prévu, je vous laisse deviner pourquoi…

Ah cette saga à l'italienne je m'y attache de plus en plus ! Alors que L'amie prodigieuse m'avait peu enthousiasmée au début, cette suite en revanche m'a instantanément captivée. Il faut dire qu'on y suit des jeunes femmes et non plus des enfants et en tant qu'adulte, je me suis senti plus d'accointances avec elles. Enfin soyons francs : je suis clairement du côté d'Elena, l'intello godiche, rondouillarde et peu sure d'elle qui tente tant bien que mal de tirer son épingle du jeu face à une Lila charismatique dont la seule volonté suffit à faire ployer celle des autres. Mais vous verrez qu'avec Elena Ferrante, rien n'est jamais aussi simple et manichéen et la chute des géants n'est jamais loin.

Elena Ferrante y va franco : pas de chichis, mais de la passion, des rancunes, ça piaille, ça se trahit, ça s'aime fougueusement et sans demi-mesure, ça se hait tout autant, ça se jalouse de tous les côtés, s'unit pour le meilleur et pour le pire. Sacré tourbillon romanesque à l'italienne virevoltant et sensible qui m'a transportée avec émotion dans cette Italie du sud surannée et engoncée dans ses travers. Et la fin est encore plus scotchante alors vite vite les traducteurs et Gallimard, on s'active pour le tome 3 car je m'impatiente déjà ! Ayez pitié de nous pauvres lecteurs !
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Lila et Elena grandissent et deviennent des jeunes femmes. le début des années 50 devient la fin des années 50 et le début des années 60. Naples... reste Naples.

Dans cette atmosphère de "Je t'aime, moi non plus" que j'ai trouvée plutôt malsaine dans le premier tome, les deux "amies" poursuivent leurs trajectoires à la fois distinctes et associées. Ce qui frappe dans ce deuxième tome - c'est hélas le cas de le dire - c'est la violence qui telle une sève mauvaise prend le pas sur la passion et se nourrit des sens, tantôt frustrés, tantôt exaltés.

Comme pour le premier tome, je ne me suis pas sentie complètement victime d'engouement, la plupart du temps, j'étais même agacée par le côté "tambouille, chichis et cancans" des relations entre la plupart des personnages. Quelques figures émergent mais pâtissent des deux premiers rôles tenus par Lila et Elena. Je ne parviens toujours pas à m'attacher à elles malgré les claques, les retournements de situation, les amours contrariées. Et je reste gênée par cette rivalité entre les deux femmes en devenir.

Après, ce qui reste sans doute le plus intéressant, c'est la peinture d'une époque, d'un lieu, d'une culture, d'une tradition. J'aime passionnément l'Italie, c'est un pays de coeur. Mais c'est aussi un pays excessif et les Italiens que je connais ont tous le coeur sur la main mais aussi une conception manichéenne voire tribale de la société. Je retrouve cet esprit italien dans ce roman, alors que se dessine, dans ce milieu mercantile qui lui sert de cadre, la magouille - qui va rapidement dégénérer en pègre -, base de la relation de la quasi totalité des protagonistes.


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Ce deuxième volet de la saga napolitaine m'a passionnée davantage. Les deux amies quittent une enfance et une adolescence tumultueuses pour entrer dans le monde d'adultes tout aussi tourmenté. Lila a du mal à trouver sa place en tant que jeune épouse auprès d'un mari qu'elle méprise. Elena continue sa scolarité au lycée puis à l'université de Pise et écrit son premier roman. D'un côté une rebelle, une amante passionnée et une mère dévouée, de l'autre une jeune fille posée, une étudiante ambitieuse et une romancière à ses débuts. Deux caractères opposés, deux parcours différents et une amitié infaillible. Un lien fort que les périodes d'éloignement et de silence ne parviennent pas à rompre.

En arrière plan une Italie ensoleillée, des quartiers animés, des petits commerces familiaux et la vie universitaire. On y trouve aussi le fameux tempérament italien à l'origine de nombreuses disputes et de coups qui pleuvent. Elena Ferrante réussit, grâce à une narration expressive, à dresser un portrait réaliste et vivant de l'Italie des années 60. Elle arrive à capter l'attention du lecteur jusqu'aux dernières pages et la suite s'annonce prometteuse.
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Un peu plus de 1000 pages essuyées en une semaine, et je crois pertinemment que parler de certains livres ne ferait que les ternir, les déformer ou dénaturer l'histoire, parce que les mots ne transmettent pas forcement ce que l'on ressent avec exactitude !

Je replonge dans le deuxième tome de l'amie prodigieuse, je retrouve Lila & Lena, je retrouve cette amitié "Attraction-répulsion", des rivalités, des confidences, des aventures, et des sujets tabous en prime qui s'ajoutent & donnent du caractère à ces deux protagonistes, toujours sur fond de violences & de pauvreté.
Je retrouve les deux jeunes femmes a peine sorties de la puberté, beaucoup moins naïves, moins candides, et entre l'épouse éplorée & l'étudiante épanouie mon coeur balance ! Les deux héroïnes sont imparfaites, complexes & cérébrales, rien ne suit son cours comme prévu, leurs fêlures construisent tout le récit !

A mesure que je tourne les pages, le syndrome de l'imposteur se fait ressentir concernant Lena, je me demande inlassablement comment son intelligence domestiquée, méthodique & disciplinée lui ont permis d'y arriver, alors que les conditions matérielles de Lila l'empêchaient de faire de bonnes études !

Je retrouve encore, en arrière plan la société italienne (Les évènements s'étendent au delà de Naples) des années 60 représentée subtilement mais aussi tous les rapports de domination de genre & de classe exposés à travers tout ce beau monde, c'est tellement fin, tellement fouillée, des personnages d'une richesse inouïe !

bref, j'enchaîne avec le 3ème ...
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Bon les filles, je vous suis depuis que vous êtes petites donc faudrait voir à pas m'énerver parce que franchement là... Lila, t'en as pas marre d'être aussi excessive, impossible et imprévisible ? Lena, t'en as pas assez de toujours suivre, de jamais avouer tes vrais sentiments, bref d'être toujours en retrait ? Quand est-ce que tu vas t'affirmer ? Tu fais pourtant des études, toi, tu t'instruis, tu t'accroches malgré tes origines modestes, alors ? Bon d'accord, t'as pas le statut de femme mariée, t'es pas riche et parfois l'acné ne t'avantage pas. Qu'est-ce que t'as pu être gourde à lui livrer ton Nino sur un plateau mais tu sais bien qu'elle les fascine tous, à commencer par son mari Stefano qui l'aime malgré sa maladresse mais aussi les Solara, les rois des trafics du quartier qu'elle méprise pourtant depuis l'enfance mais qui la convoite comme un trophée supplémentaire. Ils s'inclinent tous devant sa beauté mais peut-être davantage encore devant son intelligence et l'intensité qu'elle donne à toute chose.

Tu lui en as voulu ? Oui, ben moi aussi. Ah et puis, autant te le dire puisque tu es la narratrice-auteur, les vacances à Ischia, j'ai trouvé ça assez longuet, j'aurais apprécié que tu nous densifies le tout car normalement on était là pour s'oxygéner un peu, déjà qu'on s'était bien englué dans les histoires du quartier, entre les épiceries, la boutique de chaussures, les ambitions des uns, les commérages des autres bref on avait envie d'autre chose et j'ai failli vous dire, bon, on se revoit quand vous aurez passé votre crise (d'ados ? d'adultes ?) sauf que c'est pas si simple...

D'abord parce que ce n'est pas une crise d'ados, concept hors de propos pour les années cinquante où on pouvait se retrouver marié(e)s à 16 ans. Ensuite parce que justement, Lila, avec ton air de "j'ai tout le monde à mes pieds", faudrait peut-être se rappeler que tu n'es pas capricieuse et emmerdeuse mais simplement pas heureuse malgré l'ascension sociale, les habits, l'appartement neuf et comment pourrait-on l'être quand on t'a privée d'école dès 11 ans et poussée vers le mariage très jeune ? Et en plus, tu sais pas faire semblant, les compromis, la résignation, c'est pas pour toi. Léna, non t'es pas gourde, désolée, t'es juste une fille plus réservée qui traine un complexe d'infériorité gros comme une glace italienne et faut dire que malgré le collège, le lycée et bientôt l'université, ça te colle à la peau, ça s'infiltre dans ta valise, le quartier, tes origines, ton accent napolitain voire le dialecte que tu as pourtant pris la peine de contenir le plus possible pour adopter un langage policé censé ne pas te trahir.

Et puis, ce livre, c'est comme le quartier, ça énerve, ça étouffe presque mais c'est addictif. Lila, je me suis inquiétée pour toi, t'as beau être intelligente, être capable d' apprendre n'importe quoi et savoir le faire ensuite mieux que personne, je me suis quand même demandée comment tu allais te sortir d'une certaine situation (non, je ne dis pas laquelle mais on comprend que tu risquais gros). Avec ça que Léna t'en voulait et était partie pour Pise à l'université... mais quand même, te retrouver dans cette usine immonde où ton côté grande-gueule te garantissait d'être ballotée sur les pires postes et toi, comme une reine dans cette puanteur, libre, déterminée, toujours aussi entière avec en réserve une sorte d'énergie sauvage. Léna, t'as bien fait d'aller la voir, de lui redonner La fée bleue, ce petit livre magnifique qu'elle avait écrit à 10 ans parce que oui, c'est ton amie et oui, elle est prodigieuse.

Mais non, je ne suis pas fâchée et bien sûr que j'ai envie de savoir ce que vous allez devenir et puis, Léna, tu sais ce que tu as entrepris sans trop y croire, oui écrire, j'ai le sentiment que pour une fois, tu peux te faire confiance et poursuivre dans cette voie car je pense que ton histoire, elle va beaucoup plaire. Allez, à bientôt les filles...
Lien : http://leschroniquesdepetite..
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Elena Ferrante est le pseudonyme de Erri De Luca, le véritable auteur des romans.

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