Astérix, tome 38 : La Fille de Vercingétorix

Difficile pour moi de donner mon avis car j'ai dû lire un ou deux titres dans ma jeunesse mais je n'en garde pas vraiment de souvenirs et ce n'était pas une de mes bandes dessinées favorites. J'ai rapidement lu ce tome, j'ai trouvé quelques répliques et jeux de mots amusants. Mais l'histoire m'a semblé plate avec une adolescente plutôt en crise qu'avec un vrai caractère "rebelle". le duo Astérix-Obélix n'a pas pris une ride.
J'ai également remarqué que certaines répliques ne sont surement pas comprises par de jeunes lecteurs de par leur sous-entendu, et on notera l'absence d'Assurancetourix.

Challenge Multi-Défis 2021

Cette album est la quatrième collaboration entre Jean-Yves Ferri et le dessinateur Didier Conrad. Ils ont imaginé de nouvelles aventures complètement dans l'esprit de l'univers créé par René Goscinny et Albert Uderzo.
Escortée par deux chefs arvernes, une adolescente arrive dans le village gaulois, c'est la fille de Vercingétorix recherchée par César et ses légionnaires. Adrénaline tient tête aux adultes et ne se sent aucunement des ambitions politiques… Astérix et Obélix ont reçu l'ordre de surveiller et de protéger l'adolescente. Mais celle-ci est fugueuse… Elle a pour complice les ados du village dont Blinix et Selfix, les fils d'Ordralfabetix et Cétautomatix aussi cool que leurs pères sont coléreux. Les Pirates participent également à l'aventure de cet album plein d'humour et de jeux de mots ! Adrénaline est vraiment « attachiante » !
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Décidemment j'aime bien le duo Ferri/Conrad. Je trouve qu'on est dans la veine des bons "Astérix" du duo d'origine sans atteindre les quelques très bons albums et les dessins sont impeccables. Nouveaux personnages, clins d'oeil historiques ou contemporains, quelques coups de potion magique sans exagérer (ben oui, çà peut nuire à la santé et rendre obèse ! ), ... bref de quoi passer un bon moment en me remémorant mes lectures de jeunesse ...

La sérénité du village gaulois touche tout doucement à sa fin, et pour une fois, l'élément perturbateur vient de l'intérieur...

Si les romains se tiennent plutôt tranquilles, ce sont les ados de nos gaulois préférés qui vont tout doucement monter sur la jambe de leur parents.

Blinix, le fils d'Ordralfabetix et Selfix (merci LillyMaya..), le fils de Cétautomatix étudient à Condate, mais sont revenus en stage chez leurs parents respectifs.

Mais voilà, comme tout bon ado qui se respectent, ils ont leurs propres idées, et celles-ci ne va pas forcément dans le même sens que leurs géniteurs.

Alors quand nos amis gaulois se voient confier une autre ado, Adrénaline, la fille même de Vercingétorix, qui ne jure que par la liberté et le style gothique tout en faisant table rase du passé, les idées révolutionnaires commencent à germer dans les têtes blondes...

Et pour commencer, une énième fugue serait un bon début non ?

Dernier tome en date, il introduit la descendance de Vercingérotix, incarnation gauloise de la rébellion face à César. Adrénaline, fille dudit Vercingérotix, incarne la possibilité d'un nouveau soulèvement, chose que César ne peut accepter, bien qu'il tolère, malgré lui, les irréductibles gaulois d'Armorique. Pour contrecarrer ce risque, il souhaite la capturer afin qu'elle assimile la culture romaine.

Ce tome s'intéresse à la nouvelle génération. du coup, les adolescents tendent à émerger façon boutons d'acné tant ils ne sont présents que pour les besoins du scénario. Cette impression d'artificialité passe difficilement mais ne gâche pas la lecture, isolée du reste de la série.

L'insertion d'Adrénaline pioche dans l'air du temps avec une héroïne centrale au caractère bien trempé qui cherche à affirmer son identité alors que le poids de son héritage et des attentes de ses alliés comme de ses ennemis tend à l'écraser. de même, c'est une adolescente orpheline avec deux « papas », autrement dit elle n'a pas grandie dans la cellule familiale classiquement établie. Un bon point pour participer au déplacement de la norme. Dommage que le tout soit gommer par des clichés persistants…

Un tome où l'humour a ses hauts et ses bas. Agréable parce que prolongeant les aventures d'un village qu'on aime depuis des décennies mais dont le niveau n'égalera jamais l'âge d'or des Astérix et Obélix.

Quand l'Histoire taquine nos classiques…

Nous retrouvons une nouvelle fois nos deux gaulois préférés – Astérix et Obélix – pour une nouvelle aventure qui semble aux premiers abords, plus calme. Mais, en fait non. Ils sont chargés par leur chef, de garder un oeil « discrètement » sur Adrénaline, la fille du célèbre Vercingétorix.

Même si la BD reste plaisante à lire, on rit des mimiques et répliques d'Obélix, on distingue parmi les pirates Charles AZNAVOUR, il manque quelque chose. Les deux auteurs « héritiers » de la saga ont gardé le style de leurs papas mais, ce n'est pas tout à fait pareil. Je m'en étais moins aperçue dans Astérix et la Transitalique. Vous me traiterez peut-être de puriste mais, je pense qu'un classique doit resté ce qu'il est…

Comme beaucoup, j'ai grandi avec Astérix et autant l'absence ou presque de personnages féminins ne m'a pas vraiment touché à l'époque, autant l'idée de découvrir un personnage féminin avec un vrai rôle à jouer m'a bien tenté maintenant. Alors oui sur le papier ça fait plaisir mais encore faut-il que ça ne soit pas juste une récupération marketing pour se donner une apparence féministe. Vous l'aurez compris je suis très fâchée au sujet de cette histoire plus que conservatrice. On suit la fille de Vercingétorix dont les 2 papas adoptifs décident qu'il faut la cacher chez nos irréductibles Gaulois. Mais attention, Adrénaline a un fort caractère, est rebelle et fugue régulièrement pour pouvoir suivre sa voie. Jusque là ça part bien mais malheureusement il est hors de question de garder une femme qui veut décider de son destin sans rentrer dans son bon petit carcan de brave bobonne au foyer. Alors que les autres gauloises tentent de la transformer en « vraie fille », oui c'est logique et peut être drôle mais pourquoi ne pas la laisser rester elle-même ? Pourquoi partir d'une fille qui veut mener sa vie comme elle l'entend et ne pas aller au bout ? Je déteste l'idée de continuer à mettre dans le crâne des enfants qu'une fille ça a un projet de vie mais en bonne girouette elle abandonnera tout si elle croise un beau jeune homme et pourra rentrer dans le rang.

Ah l'adolescence... pas la période la plus facile ! Même en 50 avant JC, dans un petit village peuplé d'irréductibles gaulois résistant toujours à l'envahisseur romain ! Astérix et Obélix, qui doivent veiller sur la fille de Vercingétorix, peuvent en témoigner...

Beaucoup de bons jeux de mots (avec une prédilection pour ceux en rapport avec un nom de poisson), des pirates, des romains, pour ne pas être dépaysés, mais un scénario assez léger, et pour tout dire, vaguement ennuyeux. le volet précédent laissait espérer mieux, dommage...

Un grand merci malgré tout à Sevm57 de m'avoir prêté ce nouvel opus des aventures d'Astérix et Obélix !

Toutes les reprises ne sont pas mauvaises, certains Astérix de Ferri et Conrad sont meilleurs que cet album. Ce que je reproche à celui ci, est qu'il souffre trop de la comparaison avec ses illustres prédécesseurs. le dessin des premières pages n'est pas aussi rond que celui d'Uderzo. Cela s'améliore ensuite. Le scénario général, mis à part l'idée de base, est plutôt vide. Les gags ou jeux de mots sont parfois bons. Mais l'ensemble, s'il se lit sans déplaisir, laisse peu de traces ... En résumé : fans d'Uderzo et Goscinny vous ne manquez rien si vous faites l'impasse. Fans de Ferri et Conrad, non plus d’ailleurs.

Une vague de jeunesse déferle sur le village des irréductibles !!
Avec ce nouvel album qui met en scène la fille de Vercingétorix, les auteurs parviennent à montrer les préoccupations de la jeunesse d'aujourd'hui, entre écologie, tolérance et problème de la surconsommation. Tout en intégrant les codes de cette jeunesse (on notera la référence à Orelsan qui était juste parfaite).
De plus, une remise en question des deux héros, qu'on continu à adorer bien sûr, s'opère. Ce qui, à mon avis, est l'une des principales qualités de l'album. Astérix et Obélix sont-ils devenus un peu dépassés pour parler de notre société ? Les auteurs arrivent à prendre du recul sur l'oeuvre d'Uderzo et de Goscinny, en questionnant certaine chose qui semblait acquise et immuable, telle l'utilisation de la potion magique.
Enfin, et c'est ce qui compte, l'humour est encore au rendez-vous.
Pour moi, cet album est une réussite !!