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3,5

sur 876 notes
Petite déception... beaucoup de carambolages pour pas grand chose finalement, et un humour plat, loin des créations fabuleuses d'autres albums.
C'est un peu comme si les auteurs manquaient d'inspiration pour illustrer le choix de donner vie à la fille de Vercingétorix, personnage pleine de vie et très attachante, au contraire d'Astérix et Obélix que j'ai trouvés, ici, plutôt vieux jeu et mous.
Il faut reconnaître qu'au rythme des sorties des albums d'Astérix et Obélix, soit un par an, on ne peut pas s'attendre à des coups de génie à chaque fois. Peut-être faudra -t-il laisser la place à un autre humoriste pour le suivant?
Et une question: quelqu'un pourrait m'éclairer sur les blagues redondantes sur le fils goth??
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Les auteurs avaient à leur actif un très bon album avec Astérix et la transitalique. Ce tome est moins respectueux de l'esprit « Astérix ». Certes, ces quelques pages sont truffées de jeux de mots plaisants, mais l'argument de base du récit est d'abord les difficultés de l'adolescence... Des ados d'aujourd'hui évidemment. Goscinny s'amusait à placer des anachronismes de-ci de-là, renvoyant le lecteur à son époque (les départs en vacances vers les plages par des via romaines aussi surchargées que nos autoroutes modernes, par exemple). Mais ces clins d'oeil n'étaient pas le fond du récit. Ici, Ferri consacre toute l'histoire à une jeune gauloise en crise d'adolescence, guettant toute occasion de quitter des compagnons belliqueux pour mieux vivre dans un monde idéalisé. Comme le dit son (futur) compagnon Letitbix, un monde où « il n'y a aura plus de frontières, romains et gaulois échangeront leurs armes contre des fleurs et sèmeront ensemble des graines à tous les vents ».
Astérix et Obélix ne sont que les observateurs de cette (gentille) fantaisie d'ados d'aujourd'hui, et pas les moteurs de l'action. le côté aventure disparaît et le double jeu antiquité-aujourd'hui est faussé. Trop d'aujourd'hui vampirise l'antiquité à la sauce Uderzo - Goscinny.
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Enfin !
Depuis le temps où je le voyais dans les librairies, j'ai enfin pu le lire ! Des amis me l'ont prêté pendant ces jours de fêtes (joyeuses fêtes pour vous d'ailleurs :-D) et j'ai donc commencé ma lecture.


Pour parler du livre, je dirais avoir été content et déçu, avis plutôt mitigé...

On est en compagnie de Astérix et Obélix qui se font confier la passive mission de surveiller la fille de Vercingétorix : Adrénaline. Celle-ci emménage chez nos irréductibles gaulois car les romains veulent la capturer : à la mort de son père, celui-ci lui a fait le don de son torque, un véritable trophée pour César.

Malheureusement, Adrénaline fait tout pour s'échapper du village et nos deux héros (pardon, 3 avec Idéfix) ont du boulot sur les bras avec cette ado rebelle...

L'histoire est pas mal, les personnages ont chacun des personnalités qui leur sont propres et distinctes, mais quelque chose me chiffonne... On dirait bien que nos héros ont pris un "coup de vieux" et que leur rôle de héros à disparu dans ce tome-là, ils n'ont pas beaucoup d'actions très importantes.

Dans 'Le tour de Gaule' ou 'La Serpe d'Or', leur rôle dans l'histoire était vraiment très important, elle tournait autour d'eux. Dans ce 38e tome, nos héros n'ont pas de véritables actions à faire, leur rôle est passif...

Suis-je le seul à penser cela ?


Bref, ce n'est qu'un point parmi tant d'autres, avec une majorité de positifs, on retrouve bien les Gaulois irréductibles de Gaule, leur humour fin,...tout ce qui a plu et plaît aux lecteurs :-))

J'attends un 39e tome voire même un 40e tome avec impatience !!!


Bonne année 2020 d'avance car je pense que c'est ma dernière critique de l'année 2019 !

Bonnes lectures, pleins de découvertes littéraires et 154 critiques !


(P.S.: avez-vous atteint votre objectif de lecture de 2019 ? Moi non, malheureusement... 53/80)
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Astérix et moi, c'est une vieille histoire d'amour et dès que j'ai eu l'occasion, j'ai acheté tous les albums du duo Goscinny/Uderzo car je voulais les avoir sous la main et ne plus les emprunter.

Régulièrement, je sors un album de la grande époque et je me replonge dans leurs aventures faites de Romains, de pirates, de Goths ou autre peuplade de cette époque.

D'ailleurs, si on me privait de mes albums d'Astérix, j'arrêterais de respirer !

Le décès de Goscinny, on ne s'en remettra jamais et ses bons mots manqueront toujours. N'est pas Goscinny qui veut, Jean-Yves Ferri encore moins, mais il se débrouille bien et j'ai souri à quelques uns de ses jeux de mots, même si aucun n'arrivera jamais à la cheville d'un "Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide" et tous les autres, dont "César affranchit le rubicon".

Les dessins sont conformes à ceux d'origines et c'est toujours un plaisir de revoir mes sympathiques Gaulois qui résistent, encore et toujours, à l'envahisseur, tout en se chamaillant, se bagarrant et en vendant du poisson pas frais.

Originalité de cet album ? Les jeunes ! Place aux ados, dont les fils de Cétautomatix (Selfix), le forgeron et d'Ordralfabétix, le poissonnier (Blinix). Ils auront tout de même un grand rôle dans l'histoire, reléguant parfois nos deux gaulois célèbres en faire-valoir.

Dans cet album, ce sont les enfants qui semblent se préoccuper de considération climatique ou du sort des sangliers, alors que les adultes ne pensent qu'à manger, boire, se taper dessus…

Ça me fait un peu grincer des dents cette nouvelle mode qui met les enfants au-dessus des parents, comme on le voit souvent dans des pubs, avec des gosses qui expliquent à leurs parents ce que tout adulte pourvu d'un cerveau sait déjà.

Anybref, ces ados, gros consommateurs d'Internet, de smartphone, de trottinette électrique et amateurs de mal-bouffe, viennent nous faire la leçon… On est des cochons pollueurs, entre autre. Comme si toutes ces batteries qu'on utilise étaient bio à 100% et respectaient l'environnement et les droits de l'Homme (travail)…

Heureusement, chez nos Gaulois, les ados se rebellent un peu mais n'en sont pas encore à faire des marches pour le climat. Juste une fugue…

De l'humour ? Oui, on en a. Des baffes ? Moins que d'habitude… Des pirates ? Tiens, pour une fois, ils ne se contenteront pas de hurler "Les Gau… Les Gau… Les Gaugau…" avant de finir coulé sur la case suivante, mais ils prendront part au récit et ça fait du bien de partager un peu plus qu'un naufrage avec eux.

J'ai apprécié aussi que le personnage d'Adrénaline évolue et qu'il se redresse, dans les deux sens, puisque sur la fin, elle se tient plus droite. Malheureusement, niveau ado rebelle, on avait connu plus marquant avec Goudurix (Astérix et les Normands) et avec Pepe (En Hispanie) pour ce qui était des enfants difficiles. Se souviendra-t-on d'Adrénaline ensuite ?

Un autre personnage que j'ai bien aimé, c'est le cheval Nosfératus, celui de d'Adictoserix, car le dessinateur lui a donné un air et une démarche de conspirateur, tel Morris avec un Jolly Jumper marchant sans faire de bruit.

Mon seul bémol pour ce nouvel album sera pour la très longue intro et le fait que les auteurs avaient des tas de bonnes idées, mais trop peu de pages pour les exprimer toutes ou les développer un peu plus. Un album de 62 pages aurait mieux sied à cette aventure mais nous sommes dans l'ère du 48 pages.

Un bon album ? Oui, on pourrait avoir mieux, mais faudrait faire revenir Goscinny du royaume des morts, lui qui savait raconter beaucoup en peu de planches et rendre des personnages secondaires hyper attachant…

On aurait pu avoir pire, avec des calembours amenés de manière grossière, mais ce n'est pas le cas dans ce nouvel album qui, je dois vous l'avouer, m'a fait passer un bon moment (mais moins qu'avec un ancien).

L'humour est ancré dans notre époque, les auteurs ont essayé de coller au plus à l'âme de la série tout en l'amenant dans notre époque, en lui insufflant de la modernité et en la mettant à leur sauce à eux, sans pour autant dénaturer le produit.

Pour une fois, je ne hurlerai pas "Goscinny, reviens, ils sont devenus fous" et j'espère que l'album suivant sera dans la lignée de celui-ci tout en sachant que le challenge est relevé car il faut passer après Goscinny et ce n'est pas une mince affaire !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je n'ai pas lu tous les albums d'Astérix. Et dans ceux que j'ai lu, j'ai mes préférés. En tout les cas, quelques uns dont je me souviens bien. Et même si ce ne sont plus Uderzo et Goscinny aux commandes, je continue à m'intéresser à ces nouvelles publications.

Ce que l'on peut saluer dans ces nouveaux albums, c'est la fidélité du dessin. Je ne suis pas une experte, mais personnellement, je n'y vois que du feu !

Pour l'histoire en elle-même, je l'ai appréciée. J'ai aimé l'apparition des jeunes :) Sympa de découvrir les enfants de certains membres du villages. Cela donne quelques conflits de génération !

Cependant, je ne suis pas certaine que cet album restera longtemps dans ma mémoire. J'ai trouvé la fin un peu rapide.

A l'année prochaine ? :)
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Je n'avais plus lu d'album d'Asterix depuis le désastreux "Le ciel lui tombe sur la tête". Pourtant le trio composé de l'irréductible gaulois moustachu, du porteur de menhirs et de leur chien rusé m'a accompagné pendant toute mon enfance et mon adolescence. C'est donc un peu méfiante que j'ai accueilli ce cadeau de Noël offert par un proche...fin 2019, et que j'ai donc pris du temps pour le lire !

Et là je dois reconnaître que les premières pages sont une bonne surprise. Tant pour la qualité du dessin de Didier Conrad que pour les textes de Jean-Yves Ferri (même si cela me paraît toujours bizarre de voir paraître de nouveaux albums alors que Goscinny et Uderzo ne sont plus là pour les écrire).

Pour la première fois, me semble-t-il, on voit apparaître les enfants des villageois. L'album aborde la question de l'adolescence : les relations avec les parents et les difficultés de communication, la vie étudiante et l'orientation professionnelle, sans oublier les préoccupations écologiques.

Adrénaline, avec sa queue-de-cheval qui rappelle la queue du Marsupilami, est une adolescente pur jus, en rébellion contre les adultes. Digne fille de son père par le tempérament, elle rêve de liberté et de tranquilité. Quant aux fils d'Ordralfabétix et de Cétautomatix incarnent les étudiants s'interrogeant sur leur avenir.

L'intrigue ne déborde pas de rebondissements et est assez convenue mais elle est bien dans l'air du temps tout en respectant les codes des originaux. Ainsi les noms des nouveaux personnages sont dans l'air du temps (Adictoserix, Selfix) ainsi que les jeux de mots (monde du travail, écologie, langue des jeunes).

Au final un album qui renoue avec les bases posées par ses auteurs d'origine. J'y ai retrouvé le plaisir que j'avais enfant à me plonger dans les aventures de nos irréductibles gaulois, avec les soldats romains écrasés, le bateau pirate, les jeux de mots, l'ambiance bon enfant. Bref, un bon cru.
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Vous ne saviez pas que Vercingetorix avait une fille ? Et bien Ferri et Conrad nous la font découvrir dans cet album de très bonne facture. Et le moins que l'on puisse dire est qu'Adrenaline gagne à être connue!
On ne s'ennuie pas une minute dans cet album, qui met en scène de nouveaux personnages (notamment les ados du village) tout en s'appuyant sur des ressorts classiques avec en particulier une apparition très réussie de nos vieux amis les pirates (dont un Aznavour très amusant à repérer en bas des cases !) et en introduisant une touche d'écologie.
A lire sans hésiter donc.
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Déçue par cet opus que j'ai trouvé particulièrement plat. On perçoit l'approche par les auteurs et l'éditeur d'une nouvelle génération de lecteurs, adolescente, mais l'essai est peu probant de mon point de vue.

Astérix et Obélix ne tiennent pas une place centrale ni même importante dans cet album qui est très sédentaire : tout se déroule dans le village des Irréductibles. Peu de dépaysement, quelques rares échauffourées avec les garnisons romaines alentours et les pirates familiers. Des jeux de mots lourdingues, sans aucune subtilité qui font à peine redresser les lèvres vers une ébauche de sourire.

Pour moi qui vis à 3km du site d'Alésia, en Côte-d'Or, j'attendais peut-être trop, en tout cas autre chose, ce serait-ce qu'un minimum de souffle aventurier et humoristique. C'est loupé.
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Avant de déposer les armes aux (ou sur les) pieds de Jules César, Vercingétorix a confié sa fille, Adrénaline, a des compagnons de bataille. Ils ont pour mission de la protéger et d'empêcher que le grand Jules n'élève la petite à la romaine, comme c'est le cas de nombreux enfants soustraits aux peuples conquis par Rome. le temps d'organiser son passage en Bretagne, la gamine est confiée aux irréductibles Gaulois. « Obélix et toi, vous veillerez sur elle, il ne doit rien lui arriver. C'est notre devoir historique de protéger cette petite. Il en va de notre crédibilité. » (p. 8) Mais voilà, la môme fugue. Tout le temps. Cela qui ne va pas faciliter les projets des peuples gaulois qui veulent faire d'Adrénaline le symbole de la reconquête face à l'envahisseur romain...

« Partout où je passe, dès qu'on murmure mon nom, les gens se tapent dessus ! / Mais non ! Ici de toute façon, on se tape tous dessus. » (p. 18) Contrairement à son Gaulois de paternel, Adrénaline est une pacifique. Elle ne rêve que de s'occuper d'enfants orphelins comme elle, et de les faire vivre heureux sur la mythique île de Thulé. Encore faut-il rejoindre ce morceau de terre perdu on ne sait où dans les grandes eaux. Heureusement, les pirates sont toujours là quand on a besoin de les martyriser ! Et à terre, il y a d'autres conflits, plus mineurs, sur le point de se régler : les fils d'Ordralfabétix et Cétautomatix sont bons copains et n'envisagent pas de passer leur vie à se balancer enclumes et poissons à la tronche !

Ce scénario très simple, pro-paix, est charmant et efficace, mais certainement pas renversant, et je suis loin de me rouler de rire sur le sol, comme j'ai pu le faire avec des albums scénarisés par d'autres auteurs. Il y a toujours des jeux de mots, dont certains collent à l'actualité et d'autres sont plus iques, dans la veine de ceux de Goscinny. Les noms des personnages sont de plus en plus capillotractés, mais ils fonctionnent. Bref, voilà un album sans prétention qui fait le job. On sourit et on se détend.
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Il y avait longtemps que je n'avais plus lu un Astérix, et celui-ci m'était inconnu. Et c'était une lecture fort sympathique. Un plaisir de retrouver ces gaulois fous. J'ai trouvé le rôle d'Astérix et Obélix assez passif dans cet album, mais ce n'était pas déplaisant, et mettre l'accent sur d'autres personnages ne m'a pas dérangé.
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