Le rock connaît actuellement un regain d'actualité et, à travers lui, le Reggae. Les émissions se succèdent sur cette tendance musicales en les présentant comme des revendications sociales, culturelles.
De même que le polar, le rock'n roll découle de la crise, il en est issu, ses musiciens deviennent les porte-paroles d'une contestation verbale et vestimentaire n'ayant plus que peu ou rien à voir avec le politique. Le très sérieux "Monde" l'a compris qui, présentant le groupe "Trust", parle de chômage, de bagarres, de rues, de prison.
Des attitudes naissent par milliers, reproduisant celles des interprètes de cette forme musicale. A l'instabilité sociale s'ajoutent d'autres craintes, les angoisses de la fin de siècle dont les valeurs ne satisfont plus, la peur du nucléaire ou son acceptation résignée, mais toujours la résistance active à la technicité dévorante.
Des phénomènes dont rendent abondamment compte les ouvrages de SF...
(extrait de la chronique "Musique" - "Imagerie populaire" par Jean-Pierre Germonville -, inséré en fin du "Fiction" paru en janvier 1982)
Ce jour-là, nous suivions une route abandonnée qu'on appelait Dexter Lane, étroite bande de poussière blanche et molle qui serpentait, en pente abrupte, dans une forêt de chênes et d'acacias, et conduisait aux trois fermes abandonnées qu'elle avait autrefois desservies. Il faisait chaud et nous avancions tranquillement, au pas, dans le bruit paisible des sabots dans la poussière et le chant des oiseaux parmi les branches.
Mon regard fut attiré par l'entrée d'un chemin qui paraissait encore plus abandonné que Dexter Lane.