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EAN : 9782915960556
576 pages
L'Esprit du Livre Editions (04/06/2009)
5/5   1 notes
Résumé :
Issu d'une famille noble française, Sébastien Joseph de Comeau de Charry (1771-1844) a servi comme capitaine d'artillerie dans l'armée de Condé, sous la Révolution. En 1805, après la paix de Campo-Formio, l'invasion imprévue de la Bavière par l'Autriche contraint l'Électeur de Bavière à s'allier à la France. Napoléon, qui a connu de Comeau en garnison autrefois, le désigne, malgré son grade inférieur, pour représenter la Bavière à son grand état-major. Il sera, jusq... >Voir plus
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Or, la guerre, qu'est-ce en général ? Un fléau qui est dans la nature de l'homme. Tuer pour n'être pas tué est, dans le fait, la réalité de cette situation. Celui qui se bat bien ne pense qu'à cela et n'a pas le temps de lire pour apprendre comment faire pour se battre mieux ; il a encore bien moins le temps d'écrire comment il s'est battu, et, plus tard, ce qui est passé ne l'intéresse plus. Puis, quand la guerre revient, ce qu'il croit avoir appris se trouve souvent démenti par ce qu'il voit et par ce qui se présente.
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Je ne sais ni écrire ni faire de belles phrases, mais en voyant les armées, ceux qui les gagnaient et ceux qui les perdaient, il est peu de chose qui ait échappé à mes observations. Celles-ci participaient à cet esprit de combinaisons logiques, fruit de l'éducation mathématique si sagement organisée que j'ai reçue à l'école d'artillerie dans ces temps où le bonheur se rencontrait encore partout. Alors, on respectait le roi comme un dieu ; on regardait l'honneur comme une religion, l'amour de sa patrie comme une vertu, le désintéressement comme un mérite. Ce temps était bon ; il était solide. On considérait plus alors un capitaine qu'un maréchal aujourd'hui. On a pris nos épaulettes ; on les a enflées même, mais on n'a jamais pu atteindre notre considération.
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La Grande-Bretagne ne se sentait pas la force d'expulser par les armes les Français établis en Afrique ; elle le fit par la ruse.
Le canevas de toutes ces intrigues était d'amener la mésintelligence entre la Russie et l'Autriche, en poussant l'Autriche à s'emparer de l'Italie, dont on eût fait un royaume donné à un archiduc. Les Anglais espéraient que Bonaparte se hâterait de revenir en Europe pour conserver à la France ce fruit de ses premières victoires, et cela eut lieu en effet : Bonaparte traversa sans difficulté la flotte anglaise qui ne sembla pas s'apercevoir de son passage. L'Angleterre se flattait de ramener avec des subsides la guerre en Allemagne ; c'est une de ces contrées où, moyennant de l'argent, on se bat volontiers et longtemps.
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Une femme jeune, jolie, vive, sémillante, pétillante d'esprit, telle était Stéphanie ; une femme sensée, régnant avec dignité et fermeté, telle était encore Stéphanie ; une femme vertueuse, mais sans affectation ni pruderie, se respectant et se faisant respecter ; une femme pieuse, catholique romaine et régnant sur des luthériens et des calvinistes ; une souveraine par le fait d'une révolution, et repoussant les révolutionnaires ; enfin une femme qui n'avait que des filles, qui sentait que toute son existence à venir dépendait d'un garçon, et qui connaissait assez bien son mari pour être convaincue qu'elle n'aurait plus d'enfants, telle était encore Stéphanie.
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Le crime consiste dans la violation du commandement de Dieu. La faute montre toujours ses effets. On l'a vu dans l'île de Sainte-Hélène. Pourquoi ? C'est que pour le crime, il y a repentir et pénitence possible. Pour les fautes et surtout les grandes fautes, il y a le principe qui les a causées. Quand celui-ci développe ses conséquences, il n'est plus temps de les neutraliser, il faut les subir. L'assassinat du duc d'Enghien a fait cette armée qui, selon le dire de Bonaparte lui-même, devait le renverser quand il ne pourrait plus l'occuper et la combler de biens.
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