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2,64

sur 52 notes
C'est à une balade dans une Alsace dépeuplée que nous convie Thomas Flahaut, dans son premier roman, écrit, selon ses dires, sur le siège passager d'une Golf GTI.
Pourquoi l'Alsace est-elle vidée de ses habitants ?
- Un tremblement de terre a endommagé la centrale nucléaire de Fessenheim!

Nous voilà embarqué dans une dystopie (qui attend peut-être son heure) !

Noël et son frère Félix, deux jeunes adultes, sont évacués, par l'armée, dans un camp en pleine forêt. Les journées défilent, monotones, sans contacts ou presque avec l'extérieur.
Une nuit, Noël assiste à un drame qui va les pousser à fuir à travers une région désertée. Leur destination: Oswald où vit leur père.

Ce voyage est annonciateur de la fin d'un mode de vie. le relationnel se dissout dans le chaos. Un nouveau monde doit se réinventer...

J'escomptais un scénario catastrophe sur l'accident nucléaire et ses conséquences mais Thomas Flahaut a fait le choix du récit social, laissant indécis, en second plan, l'incident. J'ai donc attendu, en vain, certaines réponses aux questions que je me posais tout au long de ma lecture mais sans déception car j'ai été emmenée sur d'autres chemins intéressants. C'est la prouesse de l'auteur qui a su garder du suspens et de l'attente tout en restant focalisé sur son personnage et ses ressentis.

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Un, deux et trois. Ça y est, j'ai lu tous les romans de Thomas Flahaut

J'ai fini par son premier roman, "Ostwald", bien différent des suivants même si on y trouve déjà son écriture percutante et les émotions qui affleurent à travers l'histoire de ses personnages. 

Noël et son frère, Félix sont évacués avec le reste de la population, pour s'être trouvé dans le périmètre, le cercle tracé autour du lieu de la catastrophe. Un réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim vient de prendre feu. Les radiations s'étendent, il faut partir. Mais partir où ? 

Ils se retrouvent dans un camp de réfugiés, perdus au milieu d'une forêt, sans lien avec l'extérieur, sans savoir ce que sont devenus leurs parents et proches. 

À travers cette histoire post-apocalyptique, l'auteur revient sur l'enfance et sur le cadre familial dans lequel ont évolué ses personnages. C'est un roman social, qui interroge (encore une fois) sur la transmission, sur un avenir fragile, un avenir imaginé qui n'aura probablement jamais lieu, maintenant que la catastrophe a tout changé.

 Thomas Flahaut dresse une analyse de notre société avec la montée du chômage, les fermetures d'usine, la place des jeunes: un message évoqué en filigrane, à travers le vécu familial qui ressurgit. 

J'ai encore une fois aimé la subtilité des mots et de l'histoire racontées. Les désillusions, les relations familiales, l'amour...alors que l'on traverse une catastrophe. Les chapitres sont courts, rythmés, c'est percutant, ça m'a percuté. J'ai trouvé ce roman très juste. 

Bref, je vous le répète, un auteur à découvrir si ce n'est déjà fait.
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Tremblement de terre, explosion nucléaire on ne sait pas trop ce qui pousse une partie de la population à fuir tant qu'il est temps alors que le reste se retrouve confiné dans un camp où les excès se multiplient. Noël et Félix deux frères dont la famille a explosé, se retrouvent pris au piège alors qu'ils devaient retrouver leur mère dans le sud de la France.

C'est un roman étrange surtout en cette période de confinement auquel il fait écho, où les informations arrivent au compte goutte et laissent plus d'interrogations que de réponses.

Noël et Felix, suite à un affrontement décide de s'enfouir du camp où ils sont retenus pour retrouver leur père. C'est donc leur errance dans des lieux déserts que nous suivons avec ce roman à la limite du fantastique.

Premier roman un peu brouillon où l'on ne sait pas où l'auteur veut nous mener, mais est ce peut être voulu ?

Un roman d'ambiance.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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La centrale nucléaire de Fessenheim est en feu. Un réacteur nucléaire brûle et c'est toute la population qu'on évacue. Avalé ses cachets d'iode et suivre la marche forcée des camions qui dirigent tout le monde vers des lieux de rétention, voilà ce qu'il reste à faire ! Mais Noël et son frère Felix ne l'entendent pas ainsi...

Comment faire pour échapper à cette mise en quarantaine ? Comment fuir et pour aller où ? Que restera-t-il de cette ville ? et que fera l'Etat de tous ces gens ? Les deux frères n'attendent pas de savoir le sort qui leur sera réservé. Ils fuient. du mieux qu'ils peuvent. Croisant ça et là des êtres aussi paumés qu'eux, ils décident de se lancer à la recherche de la femme dont ils sont tous les deux amoureux, comme une dernière quête. La seule peut-être digne d'être vécue...

Bienvenue dans ce no-mans land où plus rien n'est à perdre, car tout est déjà perdu :

"Sur la plateforme, la foule des danseurs, liquide, une mer prenant son élan avant la tempête. Mais derrière la frénésie, les lumières des projecteurs laissent entrevoir des mines déconfites, des yeux fatigués qui ne regardent plus rien d'autres que le vide noir. Des bouches silencieuses, scellées par le goulot des bouteilles de vodka et de gin. Laisser venir l'ivresse et dans la tristesse moite de la nuit un semblant de bonheur. Ici, on fête la fin de quelque chose qu'on n'a pas envie de voir."

Un premier roman avec de belles idées et de beaux passages, qui reste prometteur, malgré quelques longueurs...
Lien : http://page39.eklablog.com/o..
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Séisme; incendie à Fessenheim; évacuation.
Le scénario catastrophe de l'accident nucléaire de la vieille centrale dont nous savons tous qu'elle est une épée de Damoclés au dessus de nos têtes, le voilà, nous y sommes.
Deux frères par forcement très proches, Noël et Félix, vont devoir apprendre à vivre ensemble et à survivre au milieu de l'Alsace vidée des ses habitants.
Un peu déçue malgré une très belle écriture nerveuse mais J'aurais aimé que l'auteur nous emmène encore plus loin. Les relations entre les deux frères sont effleurées c'est dommage.
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Livre emprunté à la bibliothèque, une accroche en 4ième couverture intéressante : un accident à la centrale nucléaire de Fessenheim et des souvenirs sur l'usine Alstom, mais je n'y suis jamais arrivé. Trop mal écrit, phrases trop longues incompréhensibles ou dialogues saccadés, histoires sans lien, détails qui n'apportent rien, personnages qui passent, on perd le fil, j'ai abandonné la lecture …
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Challenge 68premièresfois 2017-2
Une évacuation après un incident dans la centrale nucléaire de Fessenheim, l'Alsace, sa région, ses usines qui ferment, Strasbourg et son parlement européen, qui après l'accident nucléaire va devenir une immense boite de nuit techno ( des pages hallucinantes!!) avant une implosion, Que faire et que ferions nous si on était évacué suite à un accident nucléaire mais peut être que le nuage ne touchera pas!!Je vis à côté d'une des plus anciennes centrales nucléaire française et il y a une sorte d'omerta sur ce qui pourrait se passer ou ce qui s'est passé ou pourrait se passer en cas d'accident ? Sans être alarmiste, il y a tout de même des risques et cela ne se passe que chez les russes ou japonais ? J'ai apprécié la lecture de ce premier roman qui n'est peut être un livre d'anticipation. Noël, le narrateur, Félix son frère et Marie L amante sont des personnages touchants et qui nous interpellent sur nos propres comportements.
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Je ne suis pas arrivée pas à suivre cette écriture trop saccadée et emplie de détails qui n'apporte rien au récit, ni les flashbacks incessants.
Je me suis perdue dans les personnages, dans la chronologie des faits, m'obligeant à revenir en arrière à maintes reprises pour me situer dans l'histoire. Finalement j'ai posé le livre.

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La question des dangers auxquels nous exposent notre société technologique et son mépris de l'environnement naturel est visiblement dans l'air du temps, si l'on se fie à la récurrence avec laquelle cette thématique est actuellement abordée dans la littérature (je pense, en vrac, au dernier roman de Marie Darrieussecq, à celui de Claire Vaye Watkins, ou encore à "Dans la forêt" de Jean Hegland, que je viens de terminer)...

Dans "Ostwald", premier roman de l'écrivain Thomas Flahaut, cette menace prend la forme d'un accident nucléaire, qui ne sera que brièvement évoqué : nous n'aurons connaissance ni de son ampleur, ni de sa gravité, qu'aucun signe tangible ne révèle. Car ce qui intéresse surtout l'auteur, c'est d'explorer les répercussions de la survenance de cet accident sur le comportement des individus.

Noël, le narrateur, vit à Belfort, chez sa mère, depuis que ses parents se sont séparés. Leur union n'a pas résisté aux conséquences qu'a eu sur leurs vies le plan social ayant marqué la fin de leur carrière à l'usine Alstom de Belfort, quelques années auparavant. Son père s'est quant à lui installé à Ostwald, près de Strasbourg. Son frère Félix, après six ans d'études, sans emploi, a lui aussi réintégré le domicile maternel. Au moment de la catastrophe, ils sont seuls, leur mère étant en déplacement sur Marseille, et doivent intégrer les convois d'évacuation à destination d'un camp dans la forêt.

Là, sous la surveillance de gardes armés, la population est maintenue dans l'incertitude de ce qui se passe ailleurs, comme de ce qu'ils vont devenir. Au bout de quelques jours, Noël et Félix s'enfuient et, traversant des paysages désertés,grisâtres, gagnent Strasbourg ...

Le récit, succession de courts chapitres, porté par une écriture taillée au cordeau, est empreint d'une sorte d'atonie évoquant une vie sans sève, plombée par le désoeuvrement provoqué par une perte de sens, de repères. Les individus, passifs, impuissants, subissent des stratégies économiques qui les dépassent, des décisions les concernant mais dont ils sont exclus. Hanté par l'imprécise et impalpable menace que constitue la possibilité -réelle ou fantasmée- du chaos, qui vient comme parachever la structure d'un système où l'homme ne trouve plus sa place, "Ostwald" capte la désespérance que suscite chez l'individu le sentiment d'être à la fois inutile et manipulé.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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La centrale nucléaire de Fessenheim devrait bientôt fermer vient de nous annoncer le gouvernement.
Ici, suite à un tremblement de terre, dans la même centrale, il y a un accident nuléaire et la population doit être évacuée. Noël et son frère Félix se retrouvent dans un camion militaire à destination d'un centre de vacances en vue d'une évacuation future.

C'est un bon postulat de départ. Las ! les promesses ne sont pas tenues dans ce roman où troip de choses s'emmêlent plus qu'elles ne s'entremêlent. A partir de l'évacuation, pour moi, cela part en quenouille, tout devient confus, comme le délitement de la vie sociale. Est-ce voulu ? L'auteur a-t-il voulu donner l'impression que personne, pas plus l'auteur que les personnages principaux et autres, ne gouvernaient le navire ? Je ne saurais le dire, mais le fait que je n'ai pas du tout accroché à cette dérive trop décousue, je n'ai pu me retenir aux personnages.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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