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EAN : 9782824111995
128 pages
Albiana (18/07/2022)
4.5/5   4 notes
Résumé :
Après le ciel et la mer, voici venu le temps de parler de la terre de Corse. Après les Oiseaux de Corse, puis les Poissons de Corse, il restait en effet à évoquer ses mammifères, ses reptiles, ses amphibiens, ses insectes et ses poissons de rivière.

L’île est connue pour la variété de sa flore, de ses paysages, de sa géologie, que l’on découvre au détour de simples balades, quel que soit l’endroit où l’on porte son regard. Aujourd’hui, elle dévoile la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'ai sélectionné cet ouvrage pour la masse critique de Février car je suis curieuse de tout et principalement de nature et de faune. Même si je n'habite pas en Corse et je ne sais si j'irais un jour, tous les animaux présentés ne sont sans doute pas endémiques à cette île. Je remercie donc Babelio et aux éditions Albiana pour l'envoi et la jolie carte (une petite attention qui fait toujours plaisir).

L'auteur s'amuse avec les mots et leurs étymologies. C'est bien agréable de découvrir ainsi les animaux et les insectes présentés dans cet ouvrage. Guère plus que deux doubles pages par animal, c'est amplement suffisant pour en dire beaucoup tout en restant un ouvrage ludique et intéressant. Suivant les animaux, l'auteur a trouvé des anecdotes liées à l'histoire ou à leur morphologie. Je n'ai pas lu pour tous les animaux. J'en ai survolé beaucoup leur préférant les petits encarts anecdotiques.
Pour un petit ouvrage, il est plutôt bien construit et complet, surtout au niveau des insectes et des poissons d'eau douce. En revanche, quelques coquilles ont été oubliées de temps en temps (- en trop, lettres manquantes, mise en gras oubliée).

Comme vous l'aurez compris, cet ouvrage a été une excellente découverte de la faune de Corse. À quand pour la flore ? Si vous êtes amateurs de la nature et/ou de la Corse, je vous conseille donc de découvrir cet ouvrage très intéressant et rempli d'anecdotes cocasses. En prime, il a une jolie présentation.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je remercie tout d'abord Babelio et les Éditions Albiana pour l'envoi de ce livre. Merci à Victoria du service presse pour le petit mot glissé entre les pages.

Choisi lors de la dernière opération Masse Critique parce qu'il évoquait le parfum de mes quelques séjours passés sur l'île de beauté, cet ouvrage peut se classer d'emblée parmi les "beaux livres". Sa superbe couverture, ses coins arrondies et ses magnifiques illustrations, lui réservent une place de choix dans une bibliothèque. Sa présentation a un petit côté vintage car les dessins accompagnant l'inventaire des espèces animales peuplant la Corse, évoquent les planches du naturaliste Buffon, ou les anciennes affiches scolaires des années 60. On peut y déplorer l'absence de photos, mais je suppose que c'est le choix de l'auteur. L'ouvrage est divisé en plusieurs parties par espèces (mammifères, poissons, insectes, etc). Une ou plusieurs pages en décrit chaque membre qui la compose et ses principales caractéristiques, avec anecdotes à la clé. Je regrette que les oiseaux n'y figurent pas mais ils ont fait l'objet d'un ouvrage à part.

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que par exemple, il n'y a ni écureuils, ni blaireaux sur l'île. Cela m'aurait rassurée également de savoir que, lors de mes randonnées sur les sentiers corses, je ne rencontrerais aucune vipère même si la possibilité de croiser une veuve noire n'était pas à exclure (je parle bien sûr ici de l'araignée). J'ai aussi noté que beaucoup d'espèces décrites étaient protégées, la Corse a appris depuis longtemps à sauvegarder sa nature.
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Très bel ouvrage, à offrir et à s'offrir !
Il me reste tant d'espèces à découvrir !
J'ai appris énormément de choses,
j'ai été stupéfaite d'apprendre que certaines espèces étaient présentes sur notre île, j'ai pensé à mon grand père qui me racontait ses pérégrinations, les animaux qui avaient sa préférence, ceux déjà rencontrés, ceux rêvés, j'ai adoré les très belles illustrations délicates, au doux charme ancien.
Ce livre est un très bel objet, un ouvrage à feuilleter encore et encore, j'en lis quelques passages avec mes enfants en guise d'histoire du soir, je salue la qualité du contenant et du contenu et recommande vivement cet achat.
Je l'ai offert à ma mère, (ainsi que celui consacré aux oiseaux, magnifique également) et je pense que je continuerai à l'offrir autour de moi à la première occasion.
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'est avec un grand plaisir que je vous présente cet ouvrage, qui m'a très gentiment été envoyé par la maison d'édition @editions_albiana.
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Je l'ai feuilleté à plusieurs reprises, rien que pour regarder les illustrations qui sont d'un réalisme incroyable ( la partie arachnide n'a pas été regardé en détail bien évidemment 🤣 ).
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Je me suis perdu dans les pages, y ai découvert des espèces que je ne connaissais pas, et j'ai approfondis quelques connaissances sur certaines que je connaissais déjà.
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Connaitre la faune de la région dans laquelle l'on vit est essentiel pour apprendre à encore mieux la respecter. On y découvre des animaux "communs" mais également des races endémiques, certaines qu'on aimerait rencontrer , d'autres non ( vraiment pas non merci !!).
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Je vous invite fortement à découvrir cet ouvrage, que vous viviez ou non sur l'Ile , car sa découverte en vaut la chandelle , et peut être aurez vous un regard différent sur la faune qui vous entoure.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il est certain que c'est la chauve-souris qui a le plus contribué à incruster dans l'imagination des crédules mortels les mythes plus ou moins fabuleux du griffon, du dragon, de la chimère. (...) Le diable de la légende catholique, apostolique et romaine, le diable chrétien, qui a tant tripoté avec les âmes et fait donner par testament tant de bonnes terres aux prêtres, le diable chrétien n'est lui-même qu'une contrefaçon très heureuse de la chauve-souris, sur le front de laquelle on a vissé les deux cornes du satyre antique pour dissimuler le plagiat.

Alphonse Toussenel (1803-1885)
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La Corse, arche de Noé ? Pas vraiment, cela n'a échappé à personne, il n'y a ni ornithorynques ni oryctéropes... de même qu'il n'y a pas non plus de vipères, de taupes, de blaireaux, d'écureuils, de chevreuils, ni d'ours ni de loups... Pourquoi ? Ostracisme certainement pas, insularité à coup sûr. Quand on est une île depuis dix-huit millions d'années, on est peuplée d'habitants, hommes et animaux, forcément un peu différents. La hasard et la nécessité, ces deux tyrans régissant l'évolution, ont voulu qu'il en soit ainsi... L'explication est fulgurante de simplicité.
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