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3,53

sur 1782 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Oh ! Je vais mieux ! »

Non, il ne s'agit pas de moi. Mais d'un cadeau d'anniversaire…

Oui un roman de Foenkinos. Un auteur que je ne connais pas en chair mais doublement en os.

Contrairement à Pélécanos, également en os mais dont je donnerais cher pour le rencontrer (1)

Bref, entre deux polars, je me suis plongé dans « Je vais mieux » de David Foeinkinos dont le personnage principal, architecte de métier, tombe sur un os !

En effet, un mal de dos atroce lui tombe sans crier gare alors qu'il s'apprête à recevoir le lendemain matin des clients japonais pour une réunion de la plus haute importance.

Que faire alors dans cette situation ?
1) Consulter son médecin ?
2) Chercher un spécialiste ?
3) Ecouter un radiologue ?
4) Courir de toute urgence à l'hôpital ?

Tiens, tiens, mais cela me rappelle quelque chose cette histoire…

Un type qui a mal tout à coup, qui court aux urgences, qui l'envoie faute de place chez le médecin (de garde), qui l'invite à aller voir un spécialiste, qui après l'avoir envoyé chez un radiologue, ne voyant rien sur la radio l'envoie chez un autre spécialiste qui lui-même ne voie rien sur une autre radio. Une véritable histoire de fou... digne d'un roman…

Bizarre, bizarre tout de même cette coïncidence !

Remplacez le mal de dos par un mal de dent et je me suis retrouvé exactement dans la même situation que notre cher architecte cet été.

A chaque fois, un « Désolé, monsieur, mais je ne voie rien sur les radios ! »

Heureusement pour moi, je n'ai pas sombré comme ce pauvre (ex riche) architecte dans le roman de Foenkinos. Je n'ai pas eu besoin de consulter un psy, magnétiseur ou autre spécialiste du Q sans I.

Non, non, moi, je vais mieux (2).

Mais lui, l'architecte, pas du tout. Tel le Titanic, il a coulé, il a sombré.

Comment ? Pourquoi ? Avec qui ? Pendant combien de temps ?

Eh bien non, je ne vous donnerai pas les réponses à vos (oui, « mes ») questions.
Non, je ne parlerais pas même sous la torture, que vous décidiez de ne pas le lire à cause de l'auteur ou bien encore pire que vous stoppiez la lecture à la page 75 pour des raisons d'overdose aux sandwichs aux cornichons (voir la critique de Lolokili qui m'a remémoré des souvenirs de la cuisine anglo-saxonne).

Pour ma part, la première partie du roman m'a plutôt bien captivé, l'analogie troublante entre les évènements du personnage principal et de ma personne, qui plus est masculine, étant surement pour beaucoup dans l'histoire.

Mais malheureusement, la seconde partie du livre m'a paru vraiment tirée par les cheveux. Plus grave encore, j'avais eu l'impression de deviner chaque page avant de la lire et ainsi de pouvoir parcourir la dernière partie à la vitesse du cheval au galop. Sans aucune barrière à franchir.

Certains proclameront logiquement que Foenkinos se boit comme du petit lait !

Pas faux ! Mais personnellement, je préfère de loin un beau morceau de Saint Nectaire fermier avec un bon verre de Bordeaux… A la votre !


(1) Je recommande chaudement « Un nommé Peter Karras » de George P. Pelecanos, grec d'origine.
(2) le chirurgien-dentiste (qui était évidemment en congés durant l'été) a diagnostiqué mon problème, sans gravité je vous rassure. Plus de peur que de mal. Enfin plutôt l'inverse…
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Le héros mène une vie ordinaire, il est marié, a des enfants avec lesquels les relations se sont distendues, son fils est aux USA pour ses études et sa fille vit avec un homme plus âgé qu'elle, et il refuse de nouer des liens avec cet homme qui lui a pris sa fille.
C'est un homme sur lequel tout glisse comme s'il n'avait pas d'affects. Il subit sa vie plus qu'il ne la vit, s'et installé dans une routine avec sa femme à laquelle il ne dit jamais rien de lui-même. C'est un taiseux….
Au travail c'est la même chose, il exécute les tâches qu'on lui demande mais il n'a pas les dents longues, pas l'ambition qui est nécessaire dans la vie actuelle.
Un jour, il se réveille avec une douleur violente dans le dos alors qu'un de ses collègues commence à le harceler au travail en lui donnant de faux documents pour que son exposé soit mauvais et attire des reproches de son patron et va commencer l'escalade au travail où Daiv Foenkinos décrit très bien toutes les étapes de la souffrance au travail (harcèlement) et l'errance médicale, les examens qu'on multiplie : radio puis scanner puis IRM, les bilans biologiques, l'hospitalisation, etc.
Un jour son collègue va un peu trop loin et notre héros le frappe et s'acharne sur lui, la douleur disparait quelques instants pour lieux revenir…
Puis le père de sa femme meurt, alors qu'il tenait beaucoup à lui et à nouveau il ne manifeste aucune émotion, il ne raconte même pas à sa femme qu'il a été licencié. C'est le moment qu'elle choisit pour lui dire qu'elle veut divorcer.
Il a tout perdu, et la douleur occupe tout l'espace (entre chaque chapitre, il note le niveau de sa douleur et son état psychologique dans l'instant.
David Foenkinos parle très bien de la douleur qui envahit tout, qui conditionne chaque instant de la vie du « souffrant », je peux en attester, étant de douleurs chroniques, qui est là tapie dans l'ombre s'atténue pour mieux réapparaitre brutalement l'instant suivant .
Il a très bien saisi aussi la signification de la douleur, dans son cas : il en a plein le dos de sa vie mais n'arrive pas à la changer. Il va essayer de « dénouer » tout cela. le verbe dénouer dans tous les sens du terme, enlever les noeuds qui font les contractures et ceux liés aux différents stades sa vie, réglant ses compte avec tout les monde au passage.
Le « dénouement » est très bien, une surprise nous attend, et le mot dénouement n'a jamais été aussi approprié. L'histoire finit quand on a dénoué les noeuds pourrait-on dire….
Il ne faut surtout pas prendre le héros pour un hypocondriaque qui a la flemme de prendre son destin en main par pure paresse, c'est beaucoup plus profond que cela.
Un livre, qui fait du bien même s'il est un peu long, certains passages sont en effet, trop dilués.
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Je viens de passer plus de 300 pages dans la tête d'un homme en proie à sa douleur au dos, à sa crise existentielle et, comble de l'égocentrisme, le récit est guidé par un « je » envahissant. Je ne me souviens même pas du prénom du héros (est-il cité d'ailleurs ??).
Et pourtant ce roman m'a plu, l'histoire, le suspense autour du mal de dos, le style de l'auteur, fluide et dynamique. Il y a un truc mais à mon sens c'est inégal.

Aussi bizarre que cela puisse paraître je ne pensais pas être happée par une histoire de mal de dos relativement banale mais l'auteur réussit à nous embarquer dans la quête du narrateur qui cherche désespérément à soigner ce mal.
La première partie du roman qui est centrée sur l'apparition du mal et son origine est vraiment étonnante et je me suis surprise à vouloir connaitre la suite page après page.
Ensuite, à la moitié du récit, l'histoire bascule dans quelque chose de plus convenu et j'ai trouvé cela décevant compte tenu de l'originalité du début.
Cela n'a pas gâché mon plaisir de lire ce roman, grâce à la plume de David Foenkinos, mais aussi grâce à ce héros ordinaire dont j'ai voulu connaitre le destin jusqu'au bout.
Ma rencontre avec cet auteur ne s'arrêtera pas là : des suggestions ?
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Une banale histoire de mal de dos qui est une sorte de métaphore du mal de vivre de nombreuses personnes de nos jours. Le trouble hypocondriaque du personnage principal devient hélas vite lassant et ennuyeux, comme le quotidien de « notre » héros qui a une vie monotone et se plaint beaucoup. Après de multiples examens, celui-ci apprend qu'il ne souffre en fait d'aucun problème purement médical. Cela ne semble pas le rassurer et il se laisse tenter par diverses thérapies. L'histoire, qui nous parle de la vie quotidienne, est un patchwork de petits évènements sans grand intérêt pour le lecteur. Ce roman aurait pu être intéressant, sur les difficultés que chacun de nous peut rencontrer au quotidien, mais le contenu est trop simpliste et le personnage trop passif.

L'écriture est toutefois agréable et fluide avec un peu d'humour distillé au fil des pages mais le roman ne parvient pas à nous transmettre de véritables émotions et on ne sort jamais d'une certaine monotonie car les rebondissements paraissent soit banals soit attendus, aussi une fois la dernière page lue, il ne reste pas grand-chose.
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Je n'ai pas vraiment aimé cette lecture, même si je n'ai rien à reprocher au message véhiculé par l'auteur.

Le personnage principal m'a tellement énervé du début à la fin. A la limite de l'hystérie, à toujours se positionner comme une victime, au final il se remet très peu en question.
L'écriture, par le fait que le libre soit écrit en "je", me paraissait tellement d'utile, simple. Mais pouvait-on attendre quelque chose de différent, lorsque l'histoire est censée être écrite par un personnage comme décrit ci-avant ?

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David Foenkinos n'écrit pas toujours le même livre, mais ... Disons qu'il utilise, avec plus ou moins de bonheur, des ingrédients similaires, à savoir un mélange de tragique et de comique qui lui permet de dresser des portraits de personnages irrésolus qui se demandent, à juste titre, s'ils ne sont pas les spectateurs de leur propre existence. Subir ou agir ? le héros pathétique de Je vais mieux est perplexe face à cette alternative. D'autant que, plus il agit, plus il subit. En gros. Ce n'est pas neuf, la crise de la quarantaine, mais elle se manifeste ici sous la forme d'un mal au dos inexpugnable qui gâche la vie du narrateur. Foenkinos ne nous cache rien des tourments de ce malade (imaginaire ?) qui voit peu à peu s'effondrer tous ses repères : travail, mariage, famille. Pour le remède, prière de lire au dos. L'auteur épingle notre mal être contemporain avec ce ton sarcastique, mais pas méchant, dont il est coutumier. le livre adopte un rythme de croisière sans surprises, entre rendez-vous médicaux et désillusions sentimentales. Foenkinos aime les situations paradoxales et traque les absurdités de la vie. Son style ne vise qu'à l'efficacité avec des saillies étranges, "Les détenteurs de toile cirée sont tolérants", qui semblent parfois tirées d'un répertoire des plus mauvaises répliques de Woody Allen. Il est assez clair de voir où l'auteur de la délicatesse veut en venir. On peut le suivre sans déplaisir dans son vagabondage. Mais le voyage ne laissera qu'un vague souvenir derrière lui.
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J'ai beaucoup aimé, c'est un livre qui se lit aisément, paisiblement. Ce n'est pas un livre qui va révolutionner la littérature mais on s'attache au narrateur et à son histoire, son mal être et son cheminement. On s'y attache d'autant plus que l'on a facile à s'identifier à ce qu'il vit.
Une fois de plus, je ferme le livre de Foenkinos avec la certitude que j'en lirai un autre...
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Le narrateur, ici le personnage principal, se réveille une journée et commence à avoir mal au dos …. de là commence une recherche insensée pour savoir qu'est-ce qui cause ce mal. On peut facilement s'identifier à ce personnage car oui, quelquefois lorsqu'on a un mal quelconque peut commencer à s'activer notre imagination … et souvent tout part de la tête: le stresse, la vie conjugale, la famille, le travail, les pensées, la frustration, …

Comme tous les Foenkinos, il y a de l'humour, de la tristesse, de gros changements, et c'est agréable, on se casse pas trop les méninges. Alors si vous voulez une lecture facile, pas très perturbante et qui vous fait réfléchir à la vie, Foenkinos est pour vous !
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Un livre amusant avec un personnage principal sympathique qui souffre d'un vague mal de dos. Au début, la douleur est encore supportable, mais bientôt le mal à dos commence à devenir accablant. Les médecins font des examens mais ils ne trouvent rien. Alors la cause du mal doit être psychosomatique !
Immédiatement après ces examens médicaux, les ennuis se compliquent. D'abord, il y a des problèmes au bureau et ensuite aussi à la maison. Bref, il perd son emploi et sa femme le quitte, tandis que, physiquement, les choses s'aggravent de plus en plus. Malgré toute cette misère, l'histoire est amusante et légère. C'est une lecture agréable et je n'ai qu'une seule plainte ; la fin du livre.
Je trouve la fin de cette histoire totalement décevante. Évidemment, on peut s'attendre à une fin heureuse pour le mec, personne ne devrait pas être atteint d'une telle maladie vague et douloureuse. Forcément, le protagoniste va trouver des solutions d'une façon ou d'une autre pour se délivrer de ses ennuis. Mais le moyen de lequel tous ses problèmes sont résolus, c'est peu crédible et ennuyeux. L'auteur a fait pour ainsi dire un deus ex machina pour résoudre toutes les difficultés. Tout à coup, le protagoniste trouve un nouveau travail, soudain, mystiquement, il a de l'argent pour investir, bien que quelques jours plus tôt il ait eu des grands soucis financiers (il avait perdu son emploi quand même) ! Pour faire les choses même plus ridicules, il rencontre une femme qui immédiatement devient sa nouvelle amante, une amante « fantastique » malgré leur écart d'âge ; il est son aîné de dix ans. C'est en effet le même écart d'âge qu'il reproche tellement à sa fille qui vit ensemble avec un homme qui a aussi dix ans de plus qu'elle !
Après seulement quelques pages, l'histoire d'abord attirante dégénère en un conte de fées pour des adultes qui est totalement invraisemblable et risible. C'est vraiment dommage !
Alors, « je vais mieux », c'est un bon livre amusant sauf ces derniers chapitres qui ont gâché un peu la lecture pour moi.

Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Avec "Je vais mieux", David Foenkinos illustre le mal français: le mal au dos!
Qui n'a jamais eu mal au dos?
Lecture agréable mais sans plus... Je vais mieux se lit vite.

Le style est simple, agréable, ce qui rend la lecture fluide.
Néanmoins, à force, on se lasse de cette chronologie... Enfin cela a été mon cas.
3/5
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