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sur 1769 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui n'a jamais souffert de mal de dos ? Qui encore n'a jamais employé l'expression "j'en ai plein le dos" ?
Eh bien, c'est exactement ce qui arrive ici au narrateur. Alors qu'il a tout pour être heureux : un travail stable dans un cabinet d'architecte, une femme aimante, Elise, et deux grands enfants, le narrateur est subitement saisi par une horrible douleur au dos lors d'un déjeuner avec sa femme et un couple d'amis de longue date, Etienne et Sylvie. le narrateur croit à une crise passagère car cela ne lui était jamais arrivé auparavant mais la douleur persiste. Après avoir passé tous les examens nécessaires dans ce genre de situations (radios et IRM) et lorsque ceux-ci s'avèrent normaux; le narrateur ne veut pas se rendre à l'évidence : il doit forcément y avoir quelque chose d'anormal sur ces clichés car la douleur persiste et continue à le faire horriblement souffrir. Il doit donc se rendre à l'évidence : et si la douleur n'avait rien à voir avec le médical mais relevait du psychologique ?

Le narrateur va donc s'aventurer ici dans une longue quête afin de savoir ce qui ne va pas dans sa vie, quitte à remonter très loin dans le passé et défaire petit à petit tous ces noeuds qui se sont formés dans sont dos et le font se tordre de douleur ?
Mais par où commencer ? Ses parents, son travail, ses enfants, son couple ? Tout va entrer en ligne de mire et âtre analysé avec soin...Mais si cela allait encore plus loin ?

Un roman où le lecteur suite le narrateur au jour le jour dans son cheminement vers le soulagement, avec une évaluation de la douleur de jour en jour, celle-ci s'obstinant malgré tout à jouer au yo-yo.
Une lecture très agréable à lire dans laquelle chacun s'y retrouve un peu avec une écriture fluide et limpide sans lourdeur ! A découvrir !
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Lors d'un repas entre amis, un architecte, le narrateur, éprouve soudainement une grande douleur dans le bas du dos. Pourtant, sa vie est plutôt sans histoire : il a un bon travail, une femme qu'il aime et qui l'aime, deux grands enfants qui ont pris leur envol, un couple d'amis chers. Il va mener des investigations médicales pour connaître l'origine de son mal et tout tenter pour le soulager – mais peut-être, contre toute apparence, son mal est-il d'origine psychologique ? Il va passer sa vie en revue pour le déterminer, ce qui ne sera pas sans conséquence sur cette vie-même. ● J'ai apprécié ce roman sans prétention et facile à lire, malgré quelques baisses de rythme, notamment dans le dernier tiers. Certes, c'est bobo, cela se passe dans des classes sociales à l'abri du besoin, mais on compatit aux malheurs relatifs du « héros » tout en souriant à tout ce qui lui arrive. ● Malheureusement, il y a toujours des choses qui me déplaisent chez Foenkinos, comme son tic hyper agaçant d'écrire « – … » pour indiquer que le personnage ne parle pas ou ne répond pas. le grand critique Angelo Rinaldi, maintenant de l'Académie Française, disait que c'était infailliblement le signe d'un écrivain faible. Or Foenkinos ne cesse d'utiliser ces signes. On a même des enchaînements, comble du ridicule, comme : « – … / – … ». Pour couronner le tout, Foenkinos écrit : « Tant de fois, trois petits points sortaient de ma bouche »… La boucle est bouclée. ● Il faudrait aussi qu'il apprenne que le verbe « convenir » se construit avec l'auxiliaire « être » et non « avoir », comme « venir ». ● Autre habitude qui me fait aussi tiquer lors de ma lecture : il mélange passé simple et passé composé, ce qu'on apprend aux élèves de Sixième à ne pas faire… ● Et il pense que Musil est un écrivain allemand… ● N'y a-t-il plus de correcteur chez Gallimard ? ● Malgré cela, il a le sens de la formule : « Je m'étais si souvent senti âgé que j'attendais la vieillesse comme un état où mon esprit serait enfin en adéquation avec mon corps. » « On devrait vivre sa vie à l'envers pour ne pas la rater. » « C'est très difficile de constater le manque de bonheur quand on n'est pas dans le malheur. » « Elle était trop jeune pour être vieille, mais déjà trop vieille pour être jeune. » « Il n'est pas rare d'aimer son pays ailleurs que dans son pays. »
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Il suffit parfois d'un détail pour que le désordre s'installe dans un vie balisée et monotone. le narrateur, très hypochondriaque, doit tout remettre en question du jour en lendemain : travail, couple, amitié....et franchir les étapes incontournables du parcours de soin, du plus officiel au plus ésotérique. Pour finalement décider de tout lâcher : personne n'échappe à ce flot de rancoeur accumulée : épouse, amis, patrons, collègue pervers ( celui-là n'aura pas volé une bonne pêche en pleine poire!)

On retrouve l'humour grinçant que l'auteur avait régalé dans le potentiel érotique de ma femme. Les travers de nos contemporains sont épinglés avec beaucoup de malice et témoignent d'un sens aigu de l'observation. La connivence s'installe rapidement et̂ les aventures médico-familio-sociales de notre monsieur Jourdain contemporain réjouissent le lecteur au fil des pages

Sans constituer une prouesse d'écriture, l'ensemble est correctement rédigé et l'apparente simplicité du style pourrait cacher un travail méticuleux mais suffisamment habile pour ne pas se dévoiler.

Les héros ordinaires rassurent le lecteur.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Pas le meilleur de cet auteur que j'aime beaucoup, mais j'ai passé un très bon moment avec "Je vais mieux", je l'ai juste trouvé un peu longuet dans le deuxième tiers.
Avec son humour habituel, Foenkinos nous parle du mal de ce siècle, de la façon dont le narrateur réagit (comme beaucoup d'hommes...) et puis le cheminement jusqu'au...dénouement, c'est le cas de le dire!
Sa touche d'humour, sa plume fluide, sa façon d'aborder des thèmes de la vie courante font de David Foenkinos un auteur apprécié. Ce n'est pas de la grande littérature mais un bon moment de détente, de sourires et puis, il faut bien l'avouer, ça nous fait parfois du bien de rire des problèmes des autres quand on souffre pareil!
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J'ai assisté à l'interview que David Foenkinos donnait à Arcachon dans le cadre de la plage aux Ecrivains en Mai dernier, il parlait avec beaucoup d'humour de son livre: Je vais mieux et j'ai donc eu la curiosité de le lire.
L'humour est également l'élément moteur du récit de ce grand hypocondriaque qui, alors qu'il croit mener une vie familiale sans histoire et une carrière professionnelle sans véritables obstacles , est anéanti physiquement et mentalement par un mal au dos.
Pour moi qui baigne dans le monde médical, le parcours du narrateur, en l'occurrence un vrai parcours du combattant , a eu une résonance particulière: comment les patients pouvaient appréhender l'approche des différents intervenants, cherchant à la fois le soulagement de leur douleur et de leur inquiétude vis à vis de la gravité de leur mal.

Je ne sais pas si David Foenkinos a destiné un tant soit peu son histoire au monde médical, mais en ce qui me concerne, cela m'a interpellé ...

Tout s'effondre autour de lui, son mal au dos empire jusqu'à ce qu'il défriche tout ce qu'il avait enfoui en lui par paresse, habitude, couardise , tous ces petits et grands travers qui finissent par faire une belle pelote de noeuds que chacun localise où il peut ...
Les paragraphes sont entrecoupés par l'évaluation de sa douleur , tel un dossier médical et par son état d'esprit .
On passe un très bon moment , David Foenkinos a le talent de faire un livre drôle sur ce sujet .
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Après avoir lu La délicatesse, Les souvenirs et Charlotte, un régal à chaque fois, je suis revenu un peu en arrière dans l'oeuvre de David Foenkinos pour découvrir Je vais mieux.

Le narrateur, au fil des pages, nous fait partager douleurs et sentiments d'un homme arrivé à la quarantaine et qui souffre subitement d'un terrible mal au dos, le mal « à la mode » comme il entend dire très vite. Pourtant, cette douleur qui peut atteindre un degré assez élevé – l'auteur note régulièrement de 0 à 10 son intensité – n'a aucune cause physique comme les divers examens (radios, IRM) le confirment.
Dans sa petite maison de banlieue avec jardin, il pense être heureux avec Élise, sa femme, mais leurs deux enfants volent de leurs propres ailes : Alice est avec un homme plus âgé et Paul, tout juste 18 ans, est à New York pour ses études. Cela, notre homme ne l'accepte pas : « Les enfants étaient nos romans et nous ne les écrivions plus. »
Dans son entreprise d'architecture, la rivalité avec Yann Gaillard est très forte et, avec ses parents, le courant n'est jamais vraiment passé. Après chaque épisode, il ajoute son état psychologique du moment qui va de « désespéré » à « prêt à tuer », en passant par « mystique », « russe », « marocain », « flou » ou encore « extatique », etc…
D'un examen à l'autre, rien ne résorbe sa souffrance qui peut même lui causer un malaise en pleine rue. Il consulte une magnétiseuse et un psychanalyste. Au travail, il ne peut que constater : « la vie en entreprise ressemblait à un pays sous occupation et je ne savais pas si je devais résister ou collaborer. »
Très vite, on se rend compte que la communication est quasi inexistante avec Élise qui va prendre une décision radicale après le brutal décès de son père. Sylvie, l'artiste, et Édouard, le dentiste, forment un couple d'amis fort utile mais rapidement encombrant.
Au fil des pages, David Foenkinos démontre une belle maîtrise des dialogues, réussissant une exploitation efficace des silences. Cela en dit souvent très long sur l'état du narrateur ou sur l'impuissance de ses interlocuteurs.
Le titre étant optimiste, inutile de cacher l'issue heureuse du roman. La solution à ses problèmes de dos arrive enfin de manière très inattendue quand, enfin, il réussit à régler ses problèmes relationnels mais c'est au lecteur de découvrir tout cela.


Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Il y a certains romans qui atterrissent à point nommé dans votre vie et qu'on apprécie à cause du contexte dans lequel on le lit, alors qu'autrement on aurait pu ne pas apprécier. C'est le cas de celui-ci dans la mienne: entamé fin septembre, je m'ennuyais un peu avec cette histoire de mal de dos dont on sait dès le départ qu'elle trouve son origine dans les frustrations quotidiennes mais imperceptibles du personnage principal. Alors je l'avais gentiment reposé sur l'étagère, en me disant que je le reprendrais peut être un jour.
Et puis, début janvier, je me suis retrouvée célibataire après 5 ans de relation (ouais je vous raconte un peu ma vie là, mais chroniquer un livre c'est partager un moment de notre vie alors bon autant que je vous donne le contexte). Et alors moi aussi j'ai eu mal, comme rarement, sans vraiment comprendre pourquoi. Alors, le titre de ce roman m'a attirée, comme une promesse qu'en le lisant moi aussi j'irais mieux. Et dans un sens ça a marché une bonne partie du roman. Sans être du Proust ou du Balzac (qui de toute façon, bien que formidables, n'auraient pas été adaptés pour mon seuil de concentration du moment), l'écriture de Foenkinos m'a soulagée, car il mettait les mots pile sur ce que je ressentais, sans réussir à le dire. L'histoire d'un amour qui se délite, de toutes ses petites frustrations accumulées qui mises bout à bout peuvent gâcher un bonheur...
Je me suis reconnue dans tout ça...
Jusqu'à la presque fin, jusqu'à ce que Foenkinos décide de donner une Happy End à son personnage et de partir dans un cliché sur les amours qui se chevauchent, les histoires d'amour qui se finissent simplement grâce à une simple dispute, les rencontres aussi faciles que dans les romans (ça tombe bien ça alors !!). J'ai trouvé dommage de donner dans le réalisme pendant tout le roman, de s'étendre sur les petites misères de la vie pour au final rebondir au dernier chapitre en disant "eh coucou regardez , l'amour n'est jamais loin dans les romans, les personnages finissent toujours heureux et amoureux".
Il y a, je le pense et l'espère, mille autres façons d'aller mieux.
(Alors, oui, cet avis est plus une impression, qu'une réelle critique mais il n'empêche que j'ai quand même apprécié ce roman et que, pourvu que vous aimiez un minimum vous prendre la tête pour n'importe quoi, comme moi en ce moment, vous pourrez l'apprécier aussi)
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J'ai beaucoup aimé ce roman.
Un homme qui sent, bien malgré lui, que quelque chose ne va pas dans sa vie. Alors il cherche, il cherche, simplement pour mettre fin à un fichu mal de dos.
C'est tout bête, mais c'est une bonne métaphore du mal être, et même si ma lecture est plutôt lointaine, je me rappelle avoir été très touchée et avoir passé un excellent moment de lecture.
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Ce qui m'a tout d'abord frappé avec ce livre, c'est qu'en apparence il n'y a pas d'intrigue. Tout commence par un mal de dos que ressent subitement le narrateur, dont on ignore le nom, et c'est autour de ce mal de dos que se construit l'histoire. On suit donc cet homme dans sa vie de tous les jours, et plus particulièrement dans ses relations -compliquées- avec sa femme et ses enfants ainsi que les problèmes qu'il rencontre sur son lieu de travail. Et, parallèlement à cette histoire de monsieur tout le monde, on lit également toute l'inquiétude que crée ce mal de dos au narrateur, qui cherchera un moyen de guérir.

Croyez-le ou non, j'ai lu ce livre pratiquement d'une seule traite parce que, malgré son aspect un peu banal, l'auteur a réussi à me captiver et à me donner envie de suivre cet homme afin de comprendre l'origine de son mal, qui semble être psychologique. A travers cette quête - car j'ai bel et bien eu l'impression qu'il s'agissait d'une quête, d'une recherche d'une identité -, le narrateur évolue de façon surprenante. Lui qui, au début du livre, est très passif, se laisse faire par son entourage et ne prend aucune décision, réussira, par la suite, à s'affirmer et à remettre de l'ordre dans sa vie.

J'aime toujours autant le style de David Foenkinos, qui est simple et léger... Cet auteur arrive à parler de sujets tristes et assez communs (le harcèlement, le regret, les enfants qui quittent le nid) avec certes beaucoup de sensibilité, mais également avec une dose d'humour. J'ai souvent souri à la lecture de ce livre, notamment grâce aux notes de bas de page, toujours amusantes, et à certains quiproquos qui, eux, m'ont carrément fait rire.

En conclusion : C'est un livre en apparence sans histoire particulière et qui, pourtant, m'a complètement captivée. Certains passages sont franchement drôles, d'autres sont davantage empreints de tristesse et le tout est très agréable.
Lien : http://livresquement.blogspo..
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Un agréable moment littéraire, puisque le sourire ne quitte pas les lèvres du lecteur. le narrateur a soudainement mal au dos, et sa recherche de solutions va le conduire à quitter sa femme, son travail, son domicile, ...et retrouver les trois, plus quelques bonheurs inattendus, quelques semaines plus tard. Ses plaintes, inquiétudes et interrogations prêtent à rire ou à sourire, et on suit ses mésaventures avec plaisir !
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