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4,21

sur 2289 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il est rare que je ne dévore pas un Ken Follett.. mais cette fois ci j'ai mis une éternité a arriver au bout.
Que cette lecture a été longue...

L'écriture de Ken Follett est ce qu'elle est : agréable, fluide. Bref elle ne change pas et me plaît toujours autant.
Par contre j'espérais et je m'attendais a un truc bien palpitant , ou les origines de Kingsbridge allaient faire fureur avec un scénario bien ficelé.
Bon, l'histoire en elle-même est un peu bateau. Et puis les Vikings ça promettait du bon et du violent. Mais je crois que l'auteur a justement surfé sur la vague viking légèrement a la mode en ce moment.
Donc l'histoire n'a rien de palpitant et les personnages sont du même acabit : trop gentils, trop caricaturaux, trop tout quoi... Mais en négatif en ce qui me concerne.

Une déception, l'auteur m'avait habitué à mieux, a beaucoup mieux.
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" Cette année, il y eut une grande agitation en Angleterre, en conséquence de l'invasion des Danois, qui sèment la terreur et dévastation où qu'ils soient allés, pillant et brûlant et détruisant le pays..."
("Chroniques anglo-saxonnes", 1001)

Que dire de ce nouvel opus de Ken Follett ?
Le Crépuscule et l'Aube - þā æften and þā morgenleoht, dirait Edgar le bâtisseur dans sa belle langue anglo-saxonne, quelque soixante ans avant la conquête normande. Ou l'Aube et le Crépuscule...?

J'ai commencé la lecture du nouveau Follett avec l'enthousiasme habituel, mais elle s'est doucement achevée sur un crépuscule total de toutes mes bonnes intentions de coller quelques qualificatifs positifs à ce précaire préquel des "Piliers".
Et pourtant, quelle époque fascinante Ken nous a sorti cette fois du fond de sa poche ! Regardez donc un peu...
En 997, l'Angleterre est déjà largement christianisée depuis plus de trois siècles, après avoir subie des vagues successives de colonisations diverses depuis l'époque romaine. Les tribus des Angles, Saxons et Jutes arrivent de l'Europe de nord au 5ème siècle, du nord de l'Angleterre attaquent les Pictes et Scots sauvages, et à partir du 9ème siècle les mythiques Vikings pillent les côtes anglaises et mettent à sac les monastères, centres du savoir de l'époque. le nom "Dark Ages" est très à propos ! Ces raids se calment un peu quand la partie est de l'Agleterre est cédée aux Danois, qui y établissent leur colonie : le fameux Danelaw. Tous ces échanges et influences ne sont pas néfastes : l'Angleterre anglo-saxonne est un véritable melting-pot où chacun s'inspire de l'autre, y compris pour la langue, avant que la conquête normande ne la transforme à tout jamais. Danelaw voit sa fin vers 950, et les raids vikings reprennent de plus belle. C'est dans cette période chaotique et mouvementée que Follett a décidé de situer son roman.

Que dire de l'intrigue ?
Le port de Combe est pillé par les Vikings et la famille d'Edgar, le jeune constructeur de bateaux, est obligée de chercher la fortune dans un hameau paumé de Dreng's Ferry, où vous ne voudriez certainement pas vivre, même si la bière y est plutôt bonne. La polygamie, la maltraitance des esclaves et le dur travail pour subsister y sont le pain quotidien. Les moeurs dans le petit monastère local sont quelque peu relâchés, et la loi du plus fort règne.
En même temps, on va rencontrer Ragna, l'unique fille du noble comte de Cherbourg, qui tombe sous le charme d'ealdorman Wilwulf, et va quitter la Normandie pour se marier en Angleterre.
Les deux protagonistes vont devoir s'adapter à leur nouvelle vie, et le roman commence bien, très bien même, car chacun aura un tas d'obstacles à surmonter. Ken prépare les pièces de son échiquier avec soin, et même les personnages secondaires ne sont pas sans intérêt : le jeune moine Aldred qui rêve de créer un centre de savoir, l'évêque Wynstan pétri d'ambition, ou le sheriff Den, le seul représentant du pouvoir royal sur place.
Puis, il se passe quelque chose d'étrange... Ken (et c'est bien la première fois que cela lui arrive !) se met en pilote automatique dès le début de la deuxième partie, et son roman anglo-saxon commence à ressembler de plus en plus aux "Piliers de la terre".
J'avais l'impression de lire le même scénario : un jeune bâtisseur surdoué qui fait sa fortune, une belle femme forte et décidée, un humble prieur qui oeuvre pour la gloire de Dieu - tous empêchés d'agir par la malveillance des méchants puissants.
Mais Edgar n'est pas Jack et Ragna n'est pas Aliena, loin de là ! Aldred n'est pas Phillip, et même le fourbe Wynstan est loin d'atteindre la subtile perfidie de Waleran des "Piliers". On ne peut pas comparer le cocktail Molotov qui a jadis enflammé les coeurs des fans de Follet avec une pareille limonade !

Certes, Ken nous concocte quelques épisodes bien palpitants - fabrication clandestine de fausse monnaie, incendie, enlèvement - mais tout cela retombe pour ainsi dire dans le néant, sans vraiment se répercuter dans l'histoire qui semble piétiner sur place. Les dernières cent pages sont presque insoutenables, tellement tout se remet en place d'une façon quasiment miraculeuse. Les méchants sont punis et les gentils récompensés, Edgar et Ragna - attention, terrible spoiler !! - unis pour toujours (merci, fin du spoiler), et la phrase finale arrive si brusquement que la tête me tourne encore. C'est donc pour cela, toutes ces heures passées devant la tapisserie de Bayeux ? Ah, Ken... !
Et pourtant, je ne peux pas dire non plus que j'ai détesté le roman. Ken reste un conteur hors pair, comme d'habitude il s'est bien renseigné sur l'époque (j'ai seulement un petit doute sur les nombreuses soieries portées par Ragna), et la réalité du haut Moyen-Âge est soulignée par mille petits détails sympathiques du quotidien. Décor bien réel, dans lequel évoluent ces protagonistes étrangement bi-dimensionnels, plats comme un modèle topographique de Hollande.
850 pages d'un agréable ennui, pour arriver à la construction d'un pont en bois qui va changer le nom de Dreng's Ferry en King's Bridge... cela fait vraiment beaucoup !
Quelque chose comme 3/5; Ken nous a montré qu'il sait faire beaucoup mieux que ça !

P.S. : Si ce sont les Vikings qui vous intéressent avant tout, courez vite chercher le dernier numéro spécial d'Historia (novembre/décembre 2020); il est bien intéressant !
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Bon , les amis et amies , me voilà à l'arrêt après ...350 pages . Parti enthousiaste , lancé très vite dans des combats entre Anglais et Vikings , transporté en Normandie , partageant la nouvelle vie d'Edgar et sa famille, j'avoue avoir suivi un cours bien linéaire, sans grande envolée, sans grande consistance . Une jeune femme amoureuse d'un Anglais , une belle - mère acariâtre, un futur beau - frère à la main baladeuse., un bébé jeté vivant à l'eau , la fuite d'une esclave ....C'est long , long ,peu passionnant , un peu " mou " . Après, c'est Ken Follett , hein . C'est bien écrit ( traduit ) , c'est documenté, on apprend des " choses " ... il y a des dialogues ....Oui , pour ça, des dialogues , il y en a . Un peu trop peut être , pas toujours " percutants " . Mais , franchement , pour moi , ça se traîne " beaucoup trop " .Alors , j'arrête. Tant pis pour moi , mais ma PAL ne supporterait pas que j'accorde à ce livre ce que je refuse à beaucoup d'autres : le plaisir de la lecture , le plaisir de l'aventure , l'émotion, les émotions ...Trop sage ...trop " terne " .
Se projeter en 997 n'est déjà pas simple en soi et si c'est pour s'y ennuyer , on possède un joker qui nous permet de refaire un grand pas en avant . Ce pas , je le fais aujourd'hui car , à mon âge, je m'accorde de plus en plus le droit de décider de ce que je fais ou de ce que je peux faire .Je comprends très bien que ce roman puisse plaire , attention , hein , aucun mépris de ma part à l'égard d'un auteur respecté et très respectable , encore moins envers ses fidèles lecteurs . Je ne livre que mon modeste ressenti . Que voulez - vous , je ne suis pas d'une patience extraordinaire et l'hypocrisie n'est pas ma première vertu quand un site comme babelio nous permet d'etre sincère, avec , bien entendu , tout le respect indispensable . Aprés 350 pages lues , je sais si j'ai envie d'aller plus loin ou non . Ce sera non . Pas la fibre . Pas le feeling , pas le temps .Un rendez - vous manqué. Comment dire? Vous lisez " le nom de la rose " , vous ne vous appartenez plus , vous êtes " possèdé " , " scotché " , envoûté, pourtant ce n'est ni gai , ni " rapide " . Dans ce roman de Follett , je n'ai jamais rien ressenti . Je m'ennuie . Je baille . Mes yeux se ferment . Si je continue , j'en ai pour 6 mois ...au moins . Et 6 mois , quand on a une grande PAL ....Ken Follett bénéficie d'une remarquable ( et sans aucun doute méritée ) aura auprès d'une foule de lecteurs et lectrices et mon avis n'a pas pour but de contester son talent , ce serait vraiment " vaniteux " de ma part . Je ne peux tout de même pas , non plus , " faire semblant " . Je ne suis pas fan mais ce n'est pas grave , il en a tellement ...
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J'ai enfin refermé cet énorme pavé qui m'a mobilisée quelques soirées durant, pavé chronophage qui m'a happée presque du crépuscule à l'aube, et je suis fort aise d'avoir terminé. Je ne peux pas affirmer que j'ai aimé, et je ne peux pas dire que j'ai détesté, j'ai simplement constaté …


Le récit en lui même n'était pas sans intérêt, si l'apport de connaissance fourni par le roman précédent, une colonne de feu fut plus conséquent, j'ai tout de même appris beaucoup sur la société anglaise de l'an mille, sur les méthodes employées par les artisans, sur les moeurs des populations, sur la hiérarchie de l'époque, sur la monnaie, et j'ai trouvé cela passionnant.


Si le confort de lecture a tardé à se faire sentir, c'est sans doute en raison du grand nombre de personnages aux noms à consonances parfois similaires, de la nécessité pour l'auteur de décrire leur situation, de les implanter dans le récit. Puis fort heureusement, l'action n'a pas tardé à démarrer et a s'amplifier après l'arrivé de Lady Ragna à Shiring. Tout ne devient alors qu'intrigue, complot, et opposition.


C'est la, à mon humble avis, que le bât blesse ! Si Ken Follet a pu surprendre et accrocher le lecteur qui découvrait le premier roman de la série, les piliers de la Terre, il a continué à écrire suivant un plan sans surprise : toujours une jeune homme, artisan de préférence, intelligent,bon, tolérant, qui subit des injustices, toujours une histoire d'amour pour jongler avec les nerfs du lecteur, toujours un individu sans scrupule, dont la méchanceté et la manipulation atteint des sommets improbables, et toujours deux camps, les bons, les méchants et peu de nuance, manichéisme qui sans doute, fidélise le lecteur qui attend une réponse des « bons » et une juste punition finale des «  méchants », et plus aucun frein, plus aucune barrière aux actions des pervers qui règnent en maîtres, on peu alors s'attendre à tout de la part des intrigants, c'est ce qui fait le suspense de ces romans.

L'intérêt de ces romans pour moi, sera donc la culture historique fournie par cette série, de façon inégale selon le roman, apport qui demandera à être sérieusement complété par la lecture d'autres romans et exposés sur cette période passionnante que constitue le Moyen-âge.

A vous qui n'avez pas eu l'occasion de le lire, ce pavé ne dois pas vous faire peur car l'ensemble fluide et très lisible, se boit comme du petit lait.
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Un nouveau pavé de Ken Follett agréable à lire même si pour la première fois il m'a semblé long ! La période décrite est intéressante, elle pose les prémices de l'Angleterre unifiée et pacifiée.

Les Vikings font encore des incursions meurtrières sur le sud-ouest, bien que déjà installé au nord-est du pays. Un de ces raids va jeter sur la route un jeune homme brillant, Edgar et sa famille jusqu'à un hameau où ils vont tenter de refaire leur vie. Par ailleurs une jeune noble Cherbourgeoise, Ragna, tombe amoureuse d'un noble anglais et le rejoint pour l'épouser.

Edgar et Ragna vont devoir se battre et parfois ensemble pour réussir à s'imposer et se faire respecter.

Bien qu'historiquement intéressante j'ai trouvé que l'histoire était traitée de manière un peu trop proprette et beaucoup plus simpliste que dans ses romans Les Piliers de la Terre.

Les personnages, malgré leurs qualités et leurs défauts clairement décrits, sont très stéréotypés et dégagent peu d'empathie.

J'ai apprécié cette lecture parce que j'aime le travail de Ken Follett, mais j'ai eu souvent l'impression d'être restée en marge de l'histoire !

#Lecrépusculeetlaube #NetGalleyFrance #robertlaffont

CHALLENGE PAVES 2020
CHALLENGES RECU 5/5
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Follett nous propose un préquel à sa célèbre sage de Kingsbridge. Il nous amène, toujours au Moyen-Âge, dans une Angleterre en construction. Années 900, donc, pas de bâtiment grandiose à construire cette fois, mais plutôt, il nous narre la crainte des attaques de Vikings… En fait, au début du roman. Et c'était pourtant le pitch de départ. Mais ça ne dure que quelques chapitres… après, Follett nous raconte l'histoire de cette Normande qui tombe amoureuse d'un Anglais. Ou bien de ce jeune homme qui, avec sa famille, tente de survivre, en cultivant la terre, ou bien en faisant quelques travaux. Ces deux-là vont se croiser. Pour amener avec une fin un peu gnagna… Bref, j'ai eu peine à terminer le roman. Une chose que je l'écoutais, plutôt que le lire, en occupant mes mains à autres choses, sinon, je n'aurais pas tenu. Complot, politique, trahison… heureusement qu'il y avait ça, parce que j'ai eu aucun affect pour les personnages, sinon, un peu pour Edgar. La plume de Follett, par contre, est toujours fluide, autant à la lecture qu'à l'écoute. Bref, je l'ai eu, je l'ai lu, et je vais certainement l'oublier rapidement. J'aurais dû m'en tenir qu'aux deux autres tomes.
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J'ai eu beaucoup de peine à finir ce pavé. Autant j'avais aimé Les piliers de la terre et sa suite, Un monde sans fin, le préquel (livre qui précède un livre à succès) m'a laissé sur ma faim. le premier chapitre comportant tellement d'événements, que je me suis demandée comment Ken Follet allait réussi à maintenir le rythme durant plus de 800 pages. J'ai réussi à venir à bout de ce livre grâce à la version audio, mais je me suis souvent endormie avant la fin d'un châpitre.

Dans les remerciements à la fin du livre, Ken Follet appelle la période qui va de la chute de l'Empire romain à la conquête par les Normands (en 1066), "l'âge des ténèbres", tant les vestiges architecturaux aussi bien que les témoignages écrits sont rares en Angleterre, ce qui lui a permis de donner libre court à son imagination.

Challenge Pavés 2022
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Ken Follett, c'est comme regarder La Petite Maison dans la prairie : on sait qui sont les méchants et les gentils, qui va tomber amoureux de qui, et que globalement ça va bien finir.
J'avais adoré Les Piliers de la Terre, car on avait une vraie trame et une découverte historique de la construction des cathédrales.
Là c'est bien aussi, mais un peu simplet, un peu réchauffé. On prend une recette qui fonctionne bien, on la transcrit dans une époque un peu différente, et zou, emballé c'est pesé.
Mais on voit un peu trop les ficelles. C'est toujours aussi fluide et intéressant à lire, mais cette fois-ci quand même on se dit qu'il ne s'est pas trop foulé.
Un peu comme si un chanteur recyclait la musique d'un tube pour faire une nouvelle chanson avec la même mélodie, mais une orchestration un peu différente. A un moment on finit par se dire qu'il y a baleine sous gravillon.

La preuve : moi non plus je n'ai pas trop envie de me fouler pour la critique...

Alors, faut-il le lire ? Je recommande plutôt les Piliers de la Terre. Ensuite, vraiment si vous êtes fatigué ou que vous avez envie de mettre les neurones au repos, vous pouvez lire celui-ci. Et si vous aimez les polars, vraiment, foncez lire le Troisième Jumeau. Il est génial. Car n'oublions pas que Ken Follett a aussi écrit d'excellents polars.
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Déception.
J'ai adoré les Piliers de la Terre, j'aime le Moyen Âge, je suis émerveillée par la Tapisserie de Bayeux (dont Ken Follet affirme s'être bcp inspiré). Bref, je me suis jetée sur "Le Crépuscule et l'aube" avec gourmandise et un a priori très favorable. La déception n'en est que plus grande. Certes, on ne s'ennuie pas vraiment malgré les 850 pages (ce n'est pas rien, certes !) et il est clair que Ken Follett s'est abondamment documenté sur l'époque, la justice et les institutions de ce temps. MAIS... Comment croire à ces personnages invraisemblables ? Comment croire à la romance d'Edgar et de Ragna ? Et surtout comment se satisfaire de personnages à ce point caricaturaux ? Un récit de 850 pages s'étalant sur plusieurs années, cela devrait permettre de la finesse, des revirements, des personnages fouillés, qui évoluent... Eh bien non. Les méchants sont très très méchants et le restent jusqu'au bout (et bien sûr ils meurent de façon ignominieuse), tandis que les gentils sont parfaits (et tout se termine bien pour eux).
Ken Follet a mis beaucoup moins de temps à écrire ce récit que les précédents et cela se sent ; pour ma part, j'attendais bien plus d'un tel romancier et je vais de ce pas 1/ relire les Piliers de la Terre ; 2/ retourner admirer la Tapisserie de Bayeux.
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Comment ajouter une critique sur ce roman sans redondance. Il me semble que tout a déjà été dit. On aime ou pas, c'est selon. Je suis une inconditionnelle de Ken Follett, de l'homme, de l'auteur. Je dois donc avouer mon plaisir à cette lecture, avec certains bémols. En l'an 997, on suit les destins de trois personnages principaux. Edgar, le constructeur de bateau, Ragna, jeune noble normande et Aldred, moine qui rêve d'érudition. le roman est très bien construit, selon les critères qui marchent toujours : de l'amour, des manigances, de l'ambition et des méchants qui osent tout faire pour assouvir leurs bas instincts. L'époque, riche d'attaques vikings et de raids gallois, est bien explicite, on vit au rythme des villages et on en sent presque les odeurs; car ce beau monde devait dégager des effluves pas toujours ragoûtants. Disons que l'auteur nous fait la lecture facile, c'est parfois redondant et impossible de se mélanger avec les prénoms des personnages car on nous les situe très abondamment, le frère de, la femme de, etc. Alors, pas besoin de généalogie en début de roman, on prend le lecteur par la main tout du long. C'est malgré l'évidente facilité et l'épaisseur du volume, un roman réussi car il m'a incité à me rendre jusqu'à la fin sans ennuis et dans les temps requis pour mon prêt à la bibliothèque!
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