Capitaine Rosalie

Rosalie est une petite fille solitaire, obligée de rester dans la classe des grands car sa mère travaille dans une usine afin de fournir les soldats en munition. Son père est parti à la guerre. Son quotidien est fait de non dits. Elle s'invente une vie pour pouvoir palier à l'absence de ses proches. La dureté de la première guerre mondiale va petit à petit lui être dévoilée. Un très bel ouvrage qui permet aux plus jeunes de comprendre cette guerre et l'impact qu'elle a sur les civils.
Les illustrations sont fabuleuses.
Une très belle découverte !

Rosalie a cinq ans et demie. Son père se bat à la guerre. Elle vit seule avec sa maman qui doit travailler à l'usine. La solution pour garder Rosalie, c'est
aller à l'école. Elle est entourée de garçons dont Edgar, son ami. À la maison, sa maman lui lit les lettres de son père. Elle raconte que tout va bien, qu'il l'emmènera pêcher à son retour. Rosalie doute... Un soir de neige, Rosalie croit vivre une étrange expérience. Sa maman reçoit une lettre bleue qui la bouleverse. Rosalie veut savoir ! Il lui faudra absolument retrouver cette fameuse lettre!

J'ai vraiment aimé ce livre, les illustrations sont nombreuses et nous aident à imaginer et comprendre l'histoire. Les mots sont bien choisis. La façon d'écrire est à la fois facile à lire et mystérieuse. C'est un livre adapté au jeune public à travers lequel nous découvrons l'importance de savoir lire et la dure réalité de la guerre.

Claire

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C'est un  un coup cœur, sans hésitation, l’histoire de cette petite fille en quête de vérité m’a vraiment touchée.

Chaque soir, la mère de Rosalie lui lit les lettres de son père partie à la guerre, mais Rosalie n’aime pas ce moment. Je n’ai pas bien compris pourquoi au début, ou plutôt j’ai mal interprété son attitude. J’ai pensé qu’elle en voulait à son père d’être partie, mais je me trompais.

Sa mère participe à l’effort de guerre en travaillant à l’usine, tandis que le maître d’école accueil Rosalie dans sa classe avec les grands. Toute la journée, elle griffonne dans son précieux carnet qui lui permettra de réaliser à bien sa mission. Car Rosalie aussi jeune soit elle à une mission des plus importantes. Je pensais que sa mission, tout droit sortie de son imaginaire de petite fille, serai abracadabrante. Et non pas du tout en réalité elle a des préoccupations  très terre à terre …

Les illustrations sont assez sombres ce qui reflète l’ambiance générale du roman, seul les cheveux flamboyants de Rosalie ressortent.  Mais un charme particuliers s'en dégagent.

En bref c'est un coup de cœur. La moral de cette histoire est que la guerre n’épargne pas les enfants. Leur dissimuler des nouvelles pour les épargner n’est pas la solution, Rosalie nous l’aura prouvé. 

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Rosalie assise au fond de la classe des grands a une mission. Son père est parti à la guerre et sa mère doit travailler à l'usine. Rosalie au terme de l'histoire réussit sa mission. C'est un livre émouvant, attachant et triste, très bien écrit avec de jolies illustrations.

Voici un récit extrêmement touchant ! La petite Rosalie est à la recherche de la vérité sur son histoire, celle de son père. C'est la dure réalité de la vie pendant la Première Guerre mondiale qui est évoquée dans cet album de Timothée de Fombelle dont l'écriture est douce et sensible. Les illustrations qui les accompagnent sont également délicates, en dégradés de gris, avec quelques touches d'orangé, en accord avec l'atmosphère du récit. C'est une lecture émouvante.
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Un très beau roman illustré qui aborde avec délicatesse et sensibilité les horreurs de la guerre vues à travers les yeux d'une petite fille. Rosalie a cinq ans et elle se lance dans une mission très importante : apprendre à lire pour enfin savoir ce que racontent les lettres de son père, parti au front. Les dessins, comme faits au fusain, sont peu nombreux mais donnent vie à Rosalie, avec sa chevelure rousse et ses chaussettes qui lui montent jusqu'aux genoux. L'histoire se déroule dans la plus grande des pudeurs, jusqu'à un final où la vérité prend corps grâce au pouvoir des mots. Un ouvrage à faire découvrir aux plus jeunes pour les initier doucement mais sûrement aux difficultés de la vie au temps de la Première Guerre mondiale.

Capitaine Rosalie est un petit bijou, une histoire à la fois forte, tragique et émouvante, mais aussi très tendre. Timothée de Fombelle parle avec beaucoup d'élégance des horreurs de la guerre et de l'enfance. Ses mots sont d'une justesse infinie, évoquant certes la noirceur de cette période mais aussi la douceur de cette relation mère-fille qui leur permet de se tenir le coeur au chaud. Il aborde la Grande Guerre à hauteur d'enfant de manière très subtile et cela nous touche forcément en plein coeur. La guerre, dans la tête de Rosalie, c'est à la fois très éloigné et omniprésent. Elle ne l'entend pas, n'apprend les nouvelles que depuis les lettres de son père que maman lui lit, ou par les titres positifs des journaux que reprend le maître d'école. Et pourtant, [...]

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Hiver 1917. Les hommes sont partis au front, combattre l'ennemi dans le froid et la boue. À l'arrière, loin du chaos de la guerre, ceux qui sont restés doivent faire face au quotidien et remplacer les hommes au travail.

Rosalie, cinq et demi, comme tant d'autres enfants, doit surmonter l'absence de son père. Chaque matin, sa mère part travailler à l'usine et n'a d'autre choix que de laisser la fillette à l'école, sur un banc au fond de la classe, sous la garde de l'instituteur.

Au milieu des manteaux, l'enfant passe inaperçue et dessine en observant les plus grands apprendre à lire. La seule étincelle qui vient égayer ses tristes journées, ce sont les lettres de son père.

Mais Rosalie est perspicace, et elle a le sentiment que les adultes lui cachent quelque chose. La fillette se lance alors dans une mission secrète. Un autre combat qu'elle va mener avec détermination afin de découvrir la vérité.

Ce petit album jeunesse est un véritable bijou. Rosalie est une héroïne vraiment attendrissante qui m'a séduite par le courage et la débrouillardise dont elle fait preuve. Dans ce récit, Timothée de Fombelle nous raconte avec justesse la vie durant la Première Guerre Mondiale à travers les yeux d'une enfant.

Mon coeur s'est serré lorsque j'ai refermé ce livre. Une histoire où l'émotion est inévitable. Les mots sont simples, le texte est fort et profond.

Et que dire du travail d'Isabelle Arsenault qui m'a encore une fois totalement conquise. De sublimes illustrations qui dégagent beaucoup de douceur et de tendresse.

Une magnifique pépite jeunesse, un superbe objet-livre qui permet d'évoquer la guerre avec les plus jeunes et qui ravira également les adultes. Un album à ranger parmi les incontournables.
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Hiver 1917. Rosalie a 5 ans et demi. Sa maman travaille à l'usine et son papa est parti au combat. Alors, ses journées, elle les passe dans le fond de la classe des grands, un cahier et un crayon à la main. Cachée sous les manteaux, personne ne fait attention à elle, ou presque.
Mais cela tombe plutôt bien car Rosalie a besoin de rester discrète. Elle est en mission secrète.
« Je suis un soldat en mission. J'espionne l'ennemi. Je prépare mon plan. Capitaine Rosalie. »
« -Toujours à ton poste, jeune fille ?
Il devrait dire « mon capitaine » et faire claquer ses talons mais je me tais. Mission secrète. Je ne dois rien laisser deviner. »

Autant le dire tout de suite, je ne vais pas vous révéler la mission secrète de Rosalie. Cela serait vraiment dommage et il faut que vous le découvriez vous-mêmes.
Cet album aborde d'une très belle façon la première guerre mondiale et renouvelle ce sujet pourtant maintes fois abordé.

Cette histoire est bouleversante et elle m'a complètement retournée.
J'aurais dû mieux m'y préparer ! J'avais eu la chance d'écouter Timothée de Fombelle parler de Capitaine Rosalie lors d'une journée professionnelle organisée par la revue Page des libraires en juin dernier. L'auteur m'avait encore une fois captivée et subjuguée tant et si bien que j'étais déjà conquise avant d'avoir lu intégralement l'album.

Si Capitaine Rosalie nous parle de la première guerre mondiale, c'est avec une certaine distance. Enfin, c'est ce que le regard innocent de la petite Rosalie nous fait tout d'abord penser. Mais très vite, il faut se rendre à l'évidence, la fillette n'est pas si naïve que ça. Elle est en mission et la guerre, comme tout le monde, la touche personnellement et elle l'affronte à sa façon.

Il faut dire que personne ne lui en parle de la guerre, ou alors à demi-mots ou de façon positive. Par exemple, « le maître donne toujours les bonnes nouvelles, jamais les mauvaises. » Et comme les lettres de son père que sa mère lui lit et qui parle de tout sauf de ce qu'il vit…

Le mystère de cet album tient en cette question : quelle est donc cette mission que Rosalie veut mener à bien ? On ne le sait pas mais elle prend les choses très au sérieux.
En attendant, les adultes ne se préoccupent pas vraiment d'elle. Elle est discrète et elle se fait discrète dans ce monde troublé où tous les esprits sont préoccupés par une seule et même chose : la guerre.

« Personne ne s'occupe de moi. Les grands m'ont oubliée. Je suis devenue un manteau gris accroché au milieu des autres. »

A part Edgar, « le cancre », et le maître « qui se souvient parfois » de Rosalie. La petite fille a donc le champ libre pour atteindre l'objectif qu'elle s'est fixée et qu'on est de plus en plus curieux de découvrir.
A travers le récit de Rosalie se dessine une époque terrible dont il est difficile de prendre pleinement conscience mais dont il est nécessaire de parler et de se souvenir.

Isabelle Arsenault a réalisé un travail magnifique sur les illustrations de ce texte. En noir et blanc, avec seulement quelques touches de couleurs en rouge et en orange (les cheveux flamboyants de Rosalie, une écharpe, une couverture,…) elle accompagne ce récit avec la délicatesse et la justesse qu'il méritait. C'est une réussite. Ses dessins nous plongent dans le monde de Rosalie et nous font saisir toute l'intensité des émotions de la petite fille en cette période sombre et difficile.


Capitaine Rosalie se lit une première fois. Se referme avec difficulté. Et puis, une seule envie nous vient alors même qu'on est encore bouleversé : le reprendre pour le relire encore et encore à la lumière du secret de la mission dévoilé.

Un roman précieux.
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