M.I. Fontes/5
2 notes
Résumé :
Claire, infirmière, vit séparée de son mari, Damien, depuis deux ans. Entre son travail qui lui prend tout son temps et son ancienne vie qu'elle peine à oublier, elle désespère.
Elle reste accrochée aux souvenirs de sa relation avec Damien et refuse de s’ouvrir aux sentiments qu’elle nourrit pour Luc, médecin, collègue et ami.
Lorsque Damien lui annonce des vacances impromptues, Claire se rapproche de Luc.
Arrivera-t-elle à dépas... >Voir plus
Elle reste accrochée aux souvenirs de sa relation avec Damien et refuse de s’ouvrir aux sentiments qu’elle nourrit pour Luc, médecin, collègue et ami.
Lorsque Damien lui annonce des vacances impromptues, Claire se rapproche de Luc.
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Je remercie l'auteure M. I. Fontes pour sa confiance en me faisant découvrir son roman « Je t'ai tant aimé ».
Un roman qui offre un vent d'espoir alors que Claire, infirmière, se voit séquestrée entre ses sentiments encore trop vifs pour un mari qui n'en a plus. Je retiens ces phrases fortes : « Ma joie était devenue unique : Damien. Puis, avec l'arrivée de ma fille, je me suis engagée dans une relation d'exclusivité avec eux. »
La protagoniste s'accroche à un futur qu'elle aimerait voir fleurir au point de fermer les yeux sur de nouvelles portes qui pourraient s'ouvrir. Peur de perdre son temps, peur d'aimer seule, peur d'avoir peur. Claire est drapée de sensibilité tout comme la plume de l'auteure que j'ai trouvée emplie de poésie. Certaines phrases sont courtes et donnent du rythme au récit où les émotions se bousculent dans la tête de Claire. Elle s'appelle Claire mais ne voit plus clair dans sa propre vie. Un regard extérieur, celui de son amie Jeanne est là pour lui rappeler que « Les choses se terminent parce que d'autres t'attendent. »
Une plume très vivante grâce aux figures de style comme la présence d'oxymores tels que : « au rythme d'une mélodie muette ». Oui, cette mélodie était muette mais la puissance de l'écriture de l'auteure m'a fait entendre cette mélodie. Je l'ai fredonnée dans ma tête en poursuivant la lecture et en sentant tout l'espoir que ce roman souhaite véhiculer. Partir vers un autre soi, s'ouvrir au changement, larguer ses peurs comme l'amour que l'on croyait éternel nous a largués.
Un roman qui ouvre la voie aux belles émotions.
Un roman qui offre un vent d'espoir alors que Claire, infirmière, se voit séquestrée entre ses sentiments encore trop vifs pour un mari qui n'en a plus. Je retiens ces phrases fortes : « Ma joie était devenue unique : Damien. Puis, avec l'arrivée de ma fille, je me suis engagée dans une relation d'exclusivité avec eux. »
La protagoniste s'accroche à un futur qu'elle aimerait voir fleurir au point de fermer les yeux sur de nouvelles portes qui pourraient s'ouvrir. Peur de perdre son temps, peur d'aimer seule, peur d'avoir peur. Claire est drapée de sensibilité tout comme la plume de l'auteure que j'ai trouvée emplie de poésie. Certaines phrases sont courtes et donnent du rythme au récit où les émotions se bousculent dans la tête de Claire. Elle s'appelle Claire mais ne voit plus clair dans sa propre vie. Un regard extérieur, celui de son amie Jeanne est là pour lui rappeler que « Les choses se terminent parce que d'autres t'attendent. »
Une plume très vivante grâce aux figures de style comme la présence d'oxymores tels que : « au rythme d'une mélodie muette ». Oui, cette mélodie était muette mais la puissance de l'écriture de l'auteure m'a fait entendre cette mélodie. Je l'ai fredonnée dans ma tête en poursuivant la lecture et en sentant tout l'espoir que ce roman souhaite véhiculer. Partir vers un autre soi, s'ouvrir au changement, larguer ses peurs comme l'amour que l'on croyait éternel nous a largués.
Un roman qui ouvre la voie aux belles émotions.
L'auteur a une plume agréable, et elle aborde des thèmes intéressants: la maladie d'Alzeihmer, les difficultés du métier infirmier, les séparations…
Le personnage de Claire me laisse une impression particulière, et peut-être est ce un parti prix de ma part (puisque je suis infirmière) mais la réalité de ce travail est vraiment dure, parfois, et le poids sur nos épaules peut être lourd, mais Claire « mélange » tout et se trouve ensevelie sous le poids de ces regrets ce qui pèse aussi sur son travail je pense… sa vie rêvée n'est plus et elle doit accepter de tourner une page de sa vie.Mais Luc est clairement mon coup de coeur de ce roman: cet homme est patient, doux, sensible et attentionné, juste parfait!!
Cette lecture me laisse un peu mitigée …
Le personnage de Claire me laisse une impression particulière, et peut-être est ce un parti prix de ma part (puisque je suis infirmière) mais la réalité de ce travail est vraiment dure, parfois, et le poids sur nos épaules peut être lourd, mais Claire « mélange » tout et se trouve ensevelie sous le poids de ces regrets ce qui pèse aussi sur son travail je pense… sa vie rêvée n'est plus et elle doit accepter de tourner une page de sa vie.Mais Luc est clairement mon coup de coeur de ce roman: cet homme est patient, doux, sensible et attentionné, juste parfait!!
Cette lecture me laisse un peu mitigée …
Je t'ai tant aimé est une romance slow-burn. D'entrée de jeu, j'ai été captivée par la plume accrocheuse et musicale. le roman aborde la thématique de l'hôpital, de leurs personnels, des patients. Et j'ai beaucoup apprécié, car c'est développé avec justesse. L'autrice nous transmet ainsi avec force et émotion les points de vue du soignant et du malade, et possède un talent indéniable pour décrire les émotions. Elle nous offre là une romance, mais aussi un récit de vie, celui de Claire qui tente doucement de réapprendre à aimer après sa séparation. Une histoire profonde et humaine. Coup de coeur.
Citations et extraits (10)
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J’aime ce travail autant que je le déteste. Quelle rétribution pour voir tous les jours la souffrance de l’autre ? Quelle personne normalement constituée choisit volontairement de vivre tous les jours avec ce qui existe de plus profondément douloureux ? Parfois, je me demande si je n’ai pas un problème. Il devrait exister un test d’évaluation psychologique pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans un métier qui nécessite de plonger ses mains dans presque tous les fluides qui émanent d’un corps ; découvre la véritable essence de l’être humain ; supporte tous les changements possibles d’une vie et constate avec effroi les comportements les plus effrayants en situation de crise.
Nos aînés, ces personnes aux vies remplies, aux expériences diverses et enrichissantes qui ont œuvré pour le bien commun, pris soin de leur entourage, supporté leur patron, payé leurs impositions et participé à l’économie de tout le pays pour que ce monde soit. Nos aînés. Nos amis. Nos parents. Nos enfants. Nos oncles. Nos cousins. Nos amants. Nos voisins. Nos grands-parents. Nos pères. Nos mères.
Ce monstre aux dents acérées me lacère le corps et me plonge dans un état où le temps d’un soin, d’une entrée, d’une sortie, d’une conversation avec un patient, j’oublie Damien. Sauf que je me perds dans cette activité qui me plonge dans une léthargie sociale.
L’amour. Quel sentiment puissant et pourtant si faible ! Je suis forte, mais je suis aussi dans une léthargie qui m’empêche de profiter pleinement de la vie. Je m’attache à mes souvenirs et à mon amour qui, je dois bien me l’avouer, ne le sera peut-être plus.
Tout comme je peine à avaler ce qu’est devenue ma vie. Cette sensation de barrage à l’infini. Ce chemin qui semblait si droit se voit soudainement ébréché ; un cratère profond et inattendu. Je ne l’avais pas vu venir ; le contourner semble si long et éreintant. Je veux le contourner, arriver au bout de ce précipice qui s’achève sur un nouveau trajet, sur une autre route, celle qui m’attend à la fin du canyon. J’hésite à sauter dans ce trou si apaisant.
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