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Daniel Leuwers (Préfacier, etc.)
EAN : 9782080704023
364 pages
Flammarion (07/01/1993)
4.25/5   2 notes
Résumé :
A moi le beau hasard dont j'ai su profiter et dont jusqu'à la mort je veux rester hanté, Germaine, eh ! oui, toi-même !...

- Il nous reste à savoir avec quel art, l'un ? l'autre ? on aida le hasard.

La première rencontre - était-ce dans les nues ? - avant notre naissance est de nous inconnue. La seconde ce fut Closerie des Lilas, face au Maréchal Ney foudroyé là, hélas !

Derrière sa statue un Cupidon vainqueur tirait d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Grâce à Brassens, je suis devenu un inconditionnel de la poésie de Paul Fort......
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.

Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.

Dans l'ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l'ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.

Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.

Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.

De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
de pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.

Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite ! Il a filé !
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Le petit cheval dans le mauvais temps,
qu'il avait donc du courage !
C'était un petit cheval blanc,
tous derrière et lui devant.

Il n'y avait jamais de beau temps
dans ce pauvre paysage.
Il n'y avait jamais de printemps,
ni derrière ni devant.

Mais toujours il était content,
menant les gars du village,
A travers la pluie noire des champs,
tous derrière et lui devant.

Sa voiture allait poursuivant
sa belle petite queue sauvage.
C'est alors qu'il était content,
eux derrière et lui devant.

Mais un jour, dans le mauvais temps,
un jour qu'il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc,
tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps,
qu'il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps
ni derrière ni devant.
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BALLADE NAÏVE BERCÉE ET GRADUÉE DE L’ÉTERNELLE CHANSONNETTE
  
  
  
  
Ne sait rien de la politique
le papillon des prés
et non plus rien de la mystique
le grand chêne pourpré,
rien de la mutualité
la fourmilière active,
mais sait tout de la liberté
ma mie cruelle et fautive
d’aimer trop le romanichel
qui lui recoud son soulier,
alors elle sait tout du ciel.
Mais lui tout de son baiser.
Non ! je ne serai point jaloux.
Le furet ne sait rien des loups,
les cendres, si peu de la flamme…
Et le cœur ? ne sait rien de l’âme.
Oh ! si ! car il revient toujours
le grand amour
un jour.
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BALLADE DE L’OMBRE DE LA MAIN
  
  
  
  
Tout est fugitif en ce monde.
Voire même les découvertes.
J’étais en l’auto découverte
que conduisait alors ma blonde.

Je saluais tout à la ronde.
Je saluais notre Destin,
le Baiser proche, l’Art qui sonde,
et même la lune au lointain.

Et je voyais sur le chemin
passer l’ombre, passer l’ombre…
Et je voyais sur le chemin
passer l’ombre de ma main
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CANZONE DE L’ÉTREINTE OU LA VRAIE CANZONE DES CANZONES
                            À ma Tourangelle bien-aimée.
  
  
  
  
partageons, lèvres jointes, et à cils rapprochés,
le soleil recherché des lianes en étreinte,

des fleurs sous la rosée, des prairies sous l’autan
échangeant leurs pensées, échangeant tout autant

violettes embaumées, oiseaux cherchant ramées, fils de la Vierge…
attends !… Et Dieu s’il a le temps ;

tièdes ou chauds rayons, mais dont le cœur frissonne,
soyez nous en personnes, lorsque nous partageons

le soleil du Printemps ou (qui peu nous étonne,
amant, amante, amants !) le soleil de l’Automne,

lorsque l’orage tonne. — Partageons, lèvres jointes,
et à cœurs se touchant, un soleil recherchant

deux lianes en étreinte.
Aimons-nous en aimant le soleil d’un Moment

vif éternellement !
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Videos de Paul Fort (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Fort
« Montparnasse : quand Paris éclairait le monde » de Mathyeu le Bal, préfacé par Jeanine Warnod : un livre événement publié chez Albin Michel et disponible dans toutes les bonnes librairies.
« L'arrivée en masse des artistes d'Europe centrale, des Américains, Japonais, Italiens… attirés par la France, constitua un formidable melting-pot. “ L'École de Paris “ était née. » Jeanine Warnod
Au début du XXe siècle, tous les boulevards du monde convergèrent vers Montparnasse, drainant des artistes aux mille parcours.
Ces fils de l'exil vont poser leur valise près du carrefour Vavin où s'exprimera un langage commun : la création. Ce livre unique en son genre raconte dans son extraordinaire globalité ce moment unique dans l'histoire pendant lequel un quartier de Paris fut la capitale mondiale de l'art.
« En 1913, Apollinaire descendait de la Butte Montmartre avec mon père* lui récitant ses premiers vers « d'Alcools ». Ils retrouvaient Paul Fort, André Salmon, Max Jacob à La Closerie des Lilas où des joutes de poésie occupaient toutes les nuits… »
Le célèbre critique d'art André Warnod, qui inventa le terme d'École de Paris dans son livre de référence, publié en 1925 chez Albin Michel.
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