Jean-Louis Fournier, distille peu à peu, avec ses yeux d'enfant, des souvenirs d'enfance en lien avec sa scolarité chrétienne. Il questionne la religion : paradis ? enfer?
Le paradis aurait sa préférence ! … Mais ses promesses sont souvent de courte durée… !
Il atteint, cependant, le paradis. Lorsqu'il découvre, au cinéma, la beauté de Luis Mariano ; lorsque Mendelssohn, entre en lui par les oreilles, et par tous les pores de sa peau ; lorsque l'orgue de l'Eglise de Saint-Nicolas-en-Cité résonne de ses improvisations empruntées aux oeuvres de Beethoven , Mozart…
Par ailleurs, le paradis, il le touche du doigt, au quotidien, avec curiosité, merveille et lyrisme. Un gros Larousse illustré, une bicyclette volante par fort vent, des volets que l'on ferme,… conviendront tout à fait.
J'ai adoré toutes ces petites anecdotes qui ont évoqué en moi l'Enfance.
Une écriture drôle, sincère, émouvante.
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Ce recueil autobiographique d'anecdotes de l'enfance m'a plu par sa simplicité et sa candeur. L'auteur a une facilité déconcertante à extraire la substance de faits banals et de nous les présenter sous un coté amusant, sans prétention. Mais sous ce couvert bon enfant, il y a parfois une moquerie ou une critique plus signifiante, à l'égard de la religion et des religieux notamment. Fournier a aussi un incroyable sens de la chute qu'il met généreusement à contribution ici. Bref une lecture légère, qui accroche souvent un sourire, sans être toutefois dépourvue de sens. J'y ai goûté sans restriction.
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Sur son enfance et sa haine de la religion. Un peu moins bien, j'écris le commentaire quelque temps après l'avoir lu et rien ne m'a spécialement marqué dans ce livre.
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