AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782501064781
144 pages
Marabout (11/08/2010)
2.3/5   5 notes
Résumé :
Une courte nouvelle plante le décor, dresse le portrait de la victime et de son entourage et détaille le déroulement du crime. Suivent des constatations de la police arrivée sur les lieux et les indices dont dispose l'équipe policière chargée du dossier. Au lecteur de découvrir, grâce à son esprit de déduction et à ce faisceau d'indices, le nom du coupable...
Que lire après 25 énigmes de science légale : Menez l'enquête !Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je me suis fais avoir une seconde fois ! Non pas à cause de la complexité des enquêtes proposées ici mais au contraire à cause de leurs simplicités et facilités. J'avais déjà lu Police scientifique du même auteur, qui m'avais plutôt déçu et je n'ai pas fais le rapprochement jusqu'à ma lecture. En effet, c'est limite si on ne donne pas le nom du suspect clairement, l'auteur insiste sur des points en faisant de gros clin d'oeil au lecteur, en répétant dix fois l'argument qui met en cause le suspect, bref zéro subtilité. Pourtant les enquêtes s'adressent bien à un public d'adultes, donc je ne comprends pas ce niveau de difficulté quasi inexistant.
Même point positif que pour ma précédente lecture, c'est bien présenté façon dossier de police, ça me en immersion mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Cependant, il existe un danger dans la façon dont les sciences légales sont présentées dans les œuvres de fiction. Même lorsque l’œuvre de fiction s’attache à être fiable en ce qui concerne les possibilités réelles des sciences, elle ne peut pas rendre leurs limites. En effet, à voir les séries télévisées les mieux conçues ou les romans les plus scrupuleux, on a le sentiment qu’il suffit d’un claquement de doigts pour que tombe le résultat attendu. Telle n’est pas du tout la réalité de laboratoire. Prenons le simple exemple d’une HPLC (chromatographie liquide haute performance). Cette technique, très utilisée, sert à séparer des molécules en fonction de leur solubilité ou insolubilité dans l’eau ou les lipides, ou en fonction de leur taille, ou en fonction de leur charge électrique, etc. Dans chacun de ces cas, on aura recours à des colonnes de séparation et à des mélanges de solvants – qui servent de « taxi » aux molécules – différents. Dans certains cas, on devra aussi modifier les proportions relatives des solvants du mélange en fonction du temps (gradient de solvants). Mais il faudra aussi choisir le bon détecteur pour révéler et quantifier la substance en sortie de colonne. En d’autres termes, il faut déjà avoir une idée de ce que l’on cherche à séparer. Si l’on s’est trompé sur la nature de la molécule cherchée, il faudra modifier les conditions de colonnes, de solvants, de pression, ce qui peut prendre pas mal de temps. Mais le problème commence bien avant. Il est hors de question d’injecter n’importe quel échantillon biologique dans une colonne, au risque de la colmater. Les colonnes sont d’un très petit diamètre et se bouchent facilement, ce qui nécessite ensuite un long lavage. Il faut donc « nettoyer » l’échantillon. Cette mini-extraction préalable de la molécule dont on soupçonne la présence dans l’échantillon biologique va aussi requérir du temps. Elle suppose également que l’on ait une idée de ce que l’on cherche. Ainsi, si l’on recherche une molécule soluble dans les lipides, on va extraire à l’hexane, par exemple. À l’inverse, une molécule hydrosoluble sera partiellement purifiée grâce à une solution aqueuse, plus ou moins acidifiée
Commenter  J’apprécie          10
Toni Bianchi est certain de la culpabilité du pédiatre. Mais comment prouver que Tellier n’a pas pris d’héroïne ce soir-là ? Comment prouver que c’est Richebourg qui lui a injecté de la morphine pure, jusqu’à l’overdose, profitant de ce qu’il était assommé par les somnifères et ne sentirait pas la piqûre ? Le médecin savait que les analyses toxicologiques effectuées plusieurs heures après l’injection ne permettraient plus de détecter la présence de 6-mono-acétylmorphine, preuve d’une prise d’héroïne ? Il s’agit d’un meurtre ayant exigé un grand sang-froid : il fallait que Tellier vive assez longtemps pour que la conversion soit totale.
Commenter  J’apprécie          20
† Les prémisses

Contrairement à la plupart de ses collègues infirmiers des deux sexes, Miranda aimait ces heures nocturnes. Veuve, son fils étant devenu un grand jeune homme autonome, elle ne rechignait jamais à accepter de « faire la nuit ». D’autant que ce dévouement, qui n’en était, au fond, pas un, lui valait plein de marques amicales de la part des autres qui n’oubliaient jamais de lui laisser une part de gâteau, une soucoupe de salade de fruits, un yaourt, bref d’agréables petites attentions.

Elle tendit l’oreille, décryptant le brouhaha sourd mais constant, le ronronnement doux et anesthésiant de l’air conditionné se mêlant à celui, plus impérieux, des appareils médicaux. Le silence ne règne jamais dans un hôpital, pas même la nuit. Au demeurant, Miranda n’aimait pas le silence. Le silence survient lorsque l’on débranche les machines. Le silence, c’est la signature de la mort
Commenter  J’apprécie          10
Introduction
La passion des lecteurs, des téléspectateurs, du public en général pour la résolution des crimes, notamment grâce aux sciences légales, ne se dément pas. On pourrait disserter durant des pages sur ce qui la motive. Une des raisons fondamentales est sans doute notre besoin de certitudes. Être certain que l’on n’accuse pas à tort un innocent, mais être également certain que le coupable sera arrêté, même des années plus tard. De fait, lorsqu’elle est bien menée, la science le permet dans bien des cas. La science est objective et ne se laisse pas influencer par des données sentimentales au sens large, bref subjectives.
Commenter  J’apprécie          10
Les scènes où l’on voit un scientifique injecter un échantillon et obtenir le nom de la molécule en deux secondes sont donc loin de la réalité. Les possibilités de leurs techniques et de leurs appareils sont authentiques lorsque la série ou le roman sont bien faits. En revanche, leur rapidité est le plus souvent invraisemblable. Toutefois, il serait impossible dans une œuvre de fiction d’évoquer tous les ennuis, les tâtonnements, les échecs qui surviennent lors d’une analyse. Ces raccourcis sont donc nécessaires.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
autres livres classés : livre d'énigmesVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (27) Voir plus



Quiz Voir plus

Ecrivain et malade

Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

d'agoraphobie
de calculs dans le cosinus
d'asthme
de rhumatismes

10 questions
282 lecteurs ont répondu
Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

{* *}