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EAN : 9782843772368
200 pages
Charles Léopold Mayer/ECLM (05/05/2023)
4.42/5   6 notes
Résumé :
Les moyens de transport actuels, gavés aux énergies fossiles, nous permettent d’aller à tout moment à l’autre bout du pays ou du globe. Mais cette mobilité frénétique n’est pas sans incidence pour la planète, elle dégrade la qualité de l’air, contribue au réchauffement climatique et détruit la biodiversité.

En s’appuyant sur des notions scientifiques simples, l’auteur nous invite ici à remettre en question nos habitudes et nos modes de vie. Il nous en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai reçu ce livre à l'occasion de la Masse Critique de Babelio.


J'étais plutôt contente de recevoir ce livre-là. Car je suis sensible au problème de l'écologie, mais ai encore beaucoup à apprendre, et surtout beaucoup d'habitudes à modifier.


Quelques semaines avant de recevoir cet essai, j'avais déjà dans l'idée de me remettre au vélo, pour aller au boulot ou pour les petits trajets plutôt que sortir la voiture. Et bien, je suis convaincue.


Concernant le livre, je l'ai trouvé vraiment accessible. L'auteur se met à la hauteur de tout le monde pour expliquer des choses parfois complexes comme par exemple le fonctionnement des différents moteurs. Ce n'est certes pas la partie qui m'a le plus passionné, mais c'est important pour comprendre pourquoi et comment nos habitudes de déplacement au quotidien ont un impact sur la santé de notre planète et la nôtre.


Le propos du livre est très radical, concrètement, il faut tout revoir, et je l'entends. J'ai juste été un peu déçue (ou angoissée) par le fait que l'auteur propose peu de réponses et solutions... Même si je me doute qu'un seul homme ne puisse pas tout solutionner...


J'ai donc appris beaucoup de choses, déconstruis beaucoup d'idées reçues concernant les véhicules électriques ou hybrides par exemple. Mais il m'a manqué le penchant économique de la mobilité. le pourquoi il est difficile de nous sortir de l'emprise de la voiture dans nos vies. le peu d'aide de nos dirigeants, le peu de moyens mis en oeuvre pour créer de nouveaux emplois "verts" afin de faciliter l'accès à une écomobilité..


Un livre complet, qui fait réfléchir même si cela m'a manqué d'un petit quelque chose pour être pleinement satisfaite.

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Alexis Fraisse est ingénieur de formation, et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela se sent.

"Petit traité de l'écomobilité" est un court essai qui a pour but de faire entendre raison au lecteur les bienfaits du vélo et de la marche, et les méfaits de la voiture et des avions.

J'attendais plutôt de cet essai qu'il fasse une présentation des différentes possibilités, mais ce n'est pas vraiment ce qui était proposé. La part belle a été laissée au vélo et à la voiture, mais les propositions de transports en commun (trains, trams, métro, covoiturage...) ont été bien délaissés.

Même si les nombreuses pages sur les différents types de moteurs et leurs façons de fonctionner, m'ont peu intéressé; et si je regrette le manque de sources pour de nombreux éléments et chiffres avancés, je reconnais l'engagement salutaire et nécessaire que l'on retrouve dans cet ouvrage!

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Charles Léopold Mayer de m'avoir permis cette lecture, au travers de la session de Masse Critique de juin!
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Charles Léopold Mayer pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération masse critique.

Alexis Fraisse, ancien ingénieur devenu militant EELV, nous propose ici un livre à charges sur notre frénésie de déplacements et l'utilisation associée de moyens de transports motorisés de moins en moins soutenables dans le monde actuel et les changements climatiques dont ils sont en partie responsables.

L'auteur utilise son bagage scientifique pour nous rappeler les lois physiques liant poids, vitesse, puissance et énergie, et montrer à quel point tous les véhicules terrestres, maritimes ou aériens motorisés sont énergivores et surdimensionnées par rapport aux besoins réel. Sa démonstration est claire et facile à comprendre.

Il ne nous propose pas de solutions miracles, mais rappelle que les 2 principaux axes seront la réduction de nos déplacements et l'utilisation de moyens de déplacements adaptés utilisant le plus possible les énergies les plus anciennes du monde : soleil, vent et force musculaire.
Évidemment son argumentaire ne plaira pas à tout le monde et ne convaincra sans doute pas les plus sceptiques et/ou réfractaires mais il a le mérite de faire réfléchir.


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Livre qui mérite mes félicitations.
Une belle qualité d'écriture et des idées biens définies et claires.

Le côté suprématiste de la voiture y est bien décrit, et finalement c'est bien là le problème, les gens ne sont pas capables de s'imaginé vivre sans les "gros" moyens de transport.
On se retrouve donc face à des minorités de transports doux, presque mal vues, mais qui sont pourtant les meilleurs pour notre santé et notre environnement.

Une des grandes problématiques de notre société actuelle qui mérite bien un livre, voir plusieurs, car les gens ont bien du mal à se rendre compte de se qu'ils font.
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Lire ce livre fut pour moi très instructif, j'y ai appris beaucoup de choses sur la mobilité d'aujourd'hui, et celle que nous aurons à mettre en place demain.

Je pense que c'est tous ensemble que nous devons réflechir à ces sujets pressants pour l'avenir du globe. Ce livre est un bon pas dans cette voie du changement, mais c'est chacun de nous qui doit agir. Dans ces mobilités, mais aussi dans une conscience générale de ce que l'être humain est capable de faire sur ce qui l'entoure, parfois sans s'en rendre compte.

A lire !!!
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les pays les plus dépendants des richesses du sous-sol de l'étranger pourraient être tentés par des options militaires en vue de garantir leurs approvisionnements. Pour assouvir leur addiction, ils pourraient aussi fermer les yeux sur les pires exactions de leurs fournisseurs.
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Le stress qui s'installe chez les automobilistes se transforme parfois en accès d'agressivité totalement disproportionnés! Il est beaucoup plus rare de voir des piétons s'insulter et en venir aux mains...
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Il existe des alternatives [à la voiture], mais la pression sociale ou professionnelle a longtemps été et reste encore une incitation à posséder son propre véhicule motorisé comme un signe de réussite.
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Sans en être forcément conscient, chaque conducteur a entre les mains une arme potentiellement mortelle pour lui-même et pour les autres.
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En faisant miroiter l'arrivée prochaine de véhicules électriques prétendument "propres" [on nous fait] croire que nous pouvons intégralement électrifier nos mauvaises habitudes de déplacement.
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