A l'aube de la XVIIIe dynastie (celle des fameux pharaons Aménophis, Thoutmosis, Toutankhamon…), la famille princière de Thèbes prit la tête de l'insurrection égyptienne contre les occupants Hyksos.
La famille royale, idéalisée par leurs descendants, est pleine de rivalités internes voire de haine sous la plume de l'auteur. Ce roman a tout de même le mérite de mettre en lumière des personnages peu connus de l'histoire égyptienne : Ahmosis, Néfertari… oui Certains passages auraient mérités d'être développés, d'autres le sont peut être trop, mais le récit est quand même agréable à lire.
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Simple et efficace on prend plaisir à suivre le parcours semé d'embûches et d'intrigues d'Ahmosis au sein d'une Egypte toujours aussi captivante.
Le style est clair et le roman se lit très vite. de grandes leçons sur le pouvoir et les sacrifices qu'il demande.
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Le prince est unique, comme le soleil demeure la seule source de vie dans le ciel et le Nil sur la terre. Rê t’a choisi, les présages ne nous trompent pas. Ne trahis pas les dieux. Écoute-les et conduis les humains selon le bon vouloir des divinités, même si pour cela des milliers de têtes doivent tomber. La vie des humains ne compte pas s’ils menacent l’existence de la vallée. Ne fâche pas les dieux, ils pourraient tarir le Nil !
C’était encore une jeune fille, mais son corps élancé, aux formes épanouies, son audace inconsciente et sa fougue comblaient Sekenenrê. Il retrouvait une nouvelle jeunesse dans ses bras et délaissait sa première épouse et le reste de son harem.
Tu tiens le peuple entre tes mains, comme un oisillon. Les papyrus disent vrai, ils parlent de pharaons devenus fous, d’inconscients et de lâches. Pendant leur règne honteux, l’Égypte a perdu la richesse, son unité et enfin la liberté.
L’eau du Nil venait à peine de quitter les champs, il fallait travailler la terre rapidement, avant que le soleil du désert ne dessèche la vallée.
À vrai dire, je préférais les nuits du désert, je me sentais moins isolé sous ma tente que dans les pièces vides de ce palais.