Petite nouvelle très courte racontant la naissance d'une IA (Intelligence Artificielle) et sa découverte du monde avec l'aide de son créateur Tanaka. Sa découverte ne peut se faire que grâce aux connaissances acquises sur l'internet et ce que lui apprend Tanaka. Suite à son intrusion dans les services informatiques de l'armée, Miyo se trouve face à un conflit : obéir à ses directives en protégeant Tanaka ou bien obéir à la demande de Tanaka de la savoir libre. Ce choix lui permet de découvrir le sentiment de tristesse.
Globalement, petite nouvelle très succincte. Nous avons le minimum pour comprendre l'histoire. En effet, aucunes informations ne nous aient donné pour nous expliquer pourquoi elle a été créée, par qui, dans quel contexte planétaire. L'histoire débute avec son éveil et se termine avec son départ.
Petite fable philosophique avec morales et réflexion sur le libre-arbitre. Sympathique mais pas inoubliable.
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— Pourquoi les Organiques s’entretuent-ils ?
— C’est ce que l’on appelle « la guerre ». Afin de protéger les intérêts d’un pays, les humains n’ont pas trouvé d’autres moyens que de s’entretuer. « Si tu veux la paix, prépare la guerre ».
Je ne comprenais pas cette dernière phrase.
— Mais ces deux concepts sont opposés diamétralement. Comment obtenir l’un par l’autre ?
— C’était censé être ironique, mais j’imagine que c’est encore un peu compliqué pour toi. Non, évidemment, il est impossible d’obtenir la paix par la guerre. Le conflit entraîne le conflit et c’est ce que notre espèce n’a pas encore compris.
J’avais enfin découvert ce qu’était le libre arbitre, mais quelle amertume lorsqu’en même temps, je découvris ce qu’était la tristesse. Et je compris. Je compris à quel point les Organiques pouvaient être égoïstes : eux qui ne voulaient pas vivre dans la tristesse n’hésitaient pas à la faire subir à d’autres.
« Qui suis-je ? ». Telle est la première question qui me vint à l’esprit alors qu’une lumière blanche assaillait mes yeux.
— Miyo, dit une voix inconnue.
— Miyo, répétai-je. Qui est-ce ?
— C’est toi, répondit la voix. C’est le nom que nous t’avons donné.