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Livre lu sur la recommandation de l'invité d'un podcast en développement personnel. Si j'ai été très sensible à l'autobiographie de Viktor E. Frankel et à la description qu'il fait de la vie dans les camps, la psychologie des prisonniers, les différentes étapes par lesquels ils passent, et comment certains arrivent à survivre ou d'autres sombrent, j'ai été moins sensible à la partie technique sur la logotherapie que j'ai trouvée peu accessible.
D'autres livres ou théories ont eu chez moi un meilleur écho comme le pouvoir du moment présent d'Eckart Tolle ou la notion de raison d'être qui ne dépend que de soi et pas des autres. Par exemple je ne suis pas sure que l'amour puisse être à lui seul une raison d'être ou un sens à sa vie car s'il disparaît, la vie perd son sens. Il faut trouver un sens à sa vie dont nous sommes personnellement responsable et qui ne dépende que de nous.
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J'ai beaucoup aimé lire ce témoignage sans pathos sur la vie en camps de concentration. C est un éclairage très différent de ce que j'ai pu lire avant ou voir dans des films ou documentaires.
L'auteur tire des enseignements de son vécu, mais avec son point de vue de médecin.
Un livre passionnant.
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Je pensais que ça allait être un livre un peu cucul de psychologie mais au final j'ai bcp aimé le fait que les ¾ du livre sont basés sur son expérience dans les camps de concentration et que la psychologie de sa méthode se résume à la fin en quelques pages. J'ai bien aimé ce témoignage plutôt cash et très factuel. A prendre comme il est et ce qu'il y a de bien, même si je n'ai pas tout compris la philosophie.
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Comment, en 168 pages, prendre un tel condensé d'intelligence et de courage?
S'arrimer? Relire le texte une fois, deux fois, trois fois? Multiplier les notes, les post-it et les recherches?
Et se rendre compte au final que ce substrat précieux n'a qu'à se laisser distillé pour infuser notre conscience.
Nietzsche affirmait qu'un homme, à la condition qu'il soit muni d'un but, d'un "pourquoi?", pouvait s'accommoder de n'importe quel "comment".
Viktor Emil Frankl l'illustre avec une puissance inouïe. Son "comment" a été durant 3 longues années le quotidien des camps d'extermination nazis. Son "comment" se déclinait en froid, faim, terreurs, douleurs, humiliations...
Son "pourquoi" lui a été fourni par son métier. Medecin psychiatre à Vienne avant sa déportation, c'est dans l'observation de son sort et de celui de ses codétenus qu'il a bâti ce que l'on appellera plus tard la "troisième école viennoise de psychothérapie", la logothérapie.
Logos comme Raison. Ce fameux pourquoi qui permet à l'homme de transcender le pire et d'être heureux.
Donner un sens à sa vie. N'importe lequel, différend selon chacun, et même et surtout quand il semble qu'il n'y en ait plus aucun...
A l'inverse de la psychanalyse, retrospective et introspective, se tourner vers l'avenir et hors de notre peau.
Dans cette dernière édition, l'auteur livre une postface écrite en 1985, doit 12 ans avant sa mort, y faisant l'amer constat que notre civilisation en veine de consumérisme et de réussites confond désormais Dignité et Utilité. Il déplore que le but soit pour un si grand nombre d'accumuler des biens, des richesses, du pouvoir, permettant de facto une hiérarchisation des individus à l'aune de leur utilité pour la société.
Je ne sais pas vous, amis qui me lisez, mais moi, cela me fait froid dans le dos...
Et l'immense médecin de conclure par cette phrase que je pose sur ma table et celle de tous, humains de la terre, afin de la considérer attentivement en ces temps de folie génocidaires et d'absurdie...
"Depuis Auschwitz, nous savons ce dont l'homme est capable.
Et depuis Hiroshima, nous connaissons l'enjeu.".
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Viktor Frankl nous permets de prendre conscience que nous sommes les seuls « maître » de notre vie même lorsque nous perdons tout espoir.
le but étant de donner « sens » en toutes choses.
cette vision de la vie est une ouverture au monde, à soi, aux autres.

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Dans cet essai, l'auteur évoque, dans une première partie, sa vie au sein d'un camp de concentration et le moyen qui lui a permis de survivre: trouver, malgré l'horreur insensée du quotidien, un sens à son existence. Dans la seconde partie de cet ouvrage, l'auteur nous propose une introduction à la logothérapie, qui a pour finalité la guérison de différents troubles psychologiques par la recherche et la définition d'un objectif propre à chaque individu. Un ouvrage essentiel qui permettra au lecteur de porter un autre regard sur les souffrances et les difficultés auxquelles la vie nous confronte.
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Ce livre lu il y a une vingtaine d'années est certainement l'un des livres de témoignage (avec le livre de Robert Antelme, l'Espèce Humaine) les plus impressionnants que j'ai lus. Et qui sont intégrés dans chacune de mes cellules.
Je me rappelle que Victor Frankl y dévoile ce qui lui a permis de tenir aux pires conditions de déshumanisation, exclus par les nazis de l'espèce humaine, justement.
C'est grâce à l'ouvrage de Sébastien Bohler, Où est le sens ?, que je retrouve ce lien.
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Ce texte se divise en 2 parties : les souvenirs de Frankl sur sa détention à Auschwitz et un résumé de la méthode qu'il a créée, la logothérapie.
Comme tout témoignage de rescapé de l'horreur nazie, la première moitié est bouleversante, dans tous les sens du terme : révoltante par rapport aux atrocités commise, émouvante face aux gestes et paroles d'humanité des déportés, source d'incompréhension devant l'attitude des bourreaux et d'admiration pour le courage et la force d'âme des survivants.
Évidemment cette lecture m'a ramené au livre de Primo Levi, lecture la plus marquante de toute ma vie de lecteur. Frankl entre moins dans le détail (son texte est plus court) et présente son travail avec l'oeil du médecin psychiatre. Ainsi, Levi exposait les motivations et les choix qui l'ont aidé à survivre (le principal étant de regarder chaque autre déporté comme un homme, pour s'opposer à l'objectif des nazis de les transformer en objets, en outils, numérotés comme pour faciliter l'inventaire, exploitables jusqu'à la "panne" définitive et jetables quand il ne "fonctionnent" plus). Frankl, lui, décrit plutôt en observateur extérieur les différents stades psychologiques par lesquels peuvent passer les personnes enfermées dans les camps de concentration. La sidération, la détermination pour survivre ou la résignation et la perte de toute volonté et l'abandon à la mort. Il décrit son propre vécu, les idées, réflexions, actions auxquelles il s'est accroché. Il évoque aussi les paroles qu'il a prononcées face à des désespérés. Mais le plus souvent, il parle des autres, de leur attitude, à l'entrée dans le camp, au fil des mois, au moment de la libération et durant la période du retour chez soi. Chacune de ces étapes est analysée du point de vue psychologique et permet à Frankl, en tant que médecin, de tracer les grandes lignes d'une psychologie de l'enfermement, dont il ajoute même des exemples venus d'autres types de prisonniers, retenus dans d'autres pays en guerre, dans des conditions différentes des camps de concentration.
Ce travail d'observation a permis à l'auteur de bâtir une méthode d'aide psychologique, la logothérapie, dont le moteur principal est la recherche d'un but.
S'opposant à ses prédécesseurs, Freud et Adler, dont il fut proche avant de rejeter leurs conceptions, il ne promeut pas un retour sur le passé, long, parfois douloureux, mais une projection vers l'avenir. Il parle d'intention, qui peut être réfléchie et constructive ou au contraire excessive et contreproductive, dans le sens où le fait de s'accrocher à un objectif jusqu'à en faire une obsession peut conduire à l'échec. Il suggère même, pour atteindre son but, de rompre avec l'habitude de le fixer un but de cette façon anxieuse, mais plutôt de faire preuve de détachement et de laisser venir. Cela n'est sans doute pas applicable tout le temps, mais il donne notamment comme exemple les difficultés d'endormissement : plus on se dit qu'il faut dormir, moins on y arrive ; s'occuper l'esprit autrement, jusqu'à ce que le sommeil arrive sera beaucoup plus efficace. C'est un exemple simple, voire simpliste présenté ainsi, mais qui a l'avantage d'être parlant (surtout pour moi).
Cette lecture a donc été intéressante, pour ses 2 parties. le seul défaut de ce livre est qu'il est trop court et le témoignage comme la théorie exposée ensuite manquent d'approfondissement. Ils donnent alors l'envie d'aller plus loin en lisant les autres oeuvres de Viktor Frankl.
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Au fil des trois années passées en camp de concentration, Viktor Frankl a découvert que le fait d'avoir un but et un sens à sa vie l'aidait à survivre aux conditions inhumaines qui sévissaient. Un témoignage sur la réalité des camps, puis une analyse des comportements humains. L'auteur indique les trois voies qui permettent de donner un sens à l'existence. La voie de l'accomplissement, c'est-à-dire la réalisation de sa mission ou la création d'une oeuvre; la voie de l'amour, qui mène à l'établissement de liens significatifs et favorise le contact avec la nature et l'art; et la voie de la transcendance, qui incite l'individu à adopter une attitude positive face à la mort et aux souffrances inévitables.
On essaie …
Lien : https://www.babelio.com/conf..
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La partie centrale de ce livre est le témoignage de l'auteur sur sa vie dans les camps. Oui, il s'agit bien d'une vie. Bien que l'enfer dans les camps de concentration consiste, chaque jour et chaque nuit, en une violence verbale, physique et surtout psychologique qui a pour but la mise à mort à petit feu des victimes les plus résistantes, l'auteur montre comment d'une situation, à première vue, absurde tellement elle paraît désespérée, on peut trouver un sens, c'est-à-dire une raison de vivre.

Le prisonnier suit trois étapes :
- le choc traumatique de réaliser qu'il vient d'être incarcéré pour lui faire perdre son humanité avant de mourir. Cela a pour conséquence une sorte de "curiosité" (peut-on vraiment tenir les conditions inhumaines de détention ?).
- "la mort émotionnelle" qui est une sorte de mise à distance d'un quotidien rythmée par l'horreur et la mort. Par exemple, ne pas s'affliger de croiser le regard du cadavre d'un homme avec qui on a discuté une heure avant. Une tactique de survie dictée par les événements.
- l'incompréhension lors de la libération de ne pouvoir être compris par le monde extérieur ignorant de cette souffrance incommensurable.

À partir de l'exemple extrême des camps, l'auteur conclut que l'homme doit admettre que la vie c'est souffrir. Donner un sens à cette souffrance est l'enjeu fondamental de la vie. On ne doit rien attendre de la vie, mais comprendre ce que la vie attend de nous. Voilà comment il a survécu à une mort qui semblait inévitable et qui a fauché des hommes plus robustes que lui. Les trois états du prisonnier sont finalement une quête de sens. Frankl y a répondu essentiellement par l'amour de sa femme. Ainsi, la thèse s'impose que l'homme a besoin de valeurs spirituelles pour vivre. Il est à noter que des rescapés des camps n'ont pas supporté la troisième étape d'incompréhension, car il pensait à tort avoir enduré toutes les souffrances. Or, tant que la vie continue, il ne faut pas en perdre le sens des efforts qu'elle nous impose.
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