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3,99

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Délicieux intermède. René Frégni a un joli brin de plume. Il nous transporte dans une abbaye provençale dont le gardien, auteur en manque d'inspiration, fait une bien lugubre découverte. Du coup, elle en sera toute ragaillardie (son inspiration, qu'alliez-vous penser là ?)
Profitez vite des quelques jours de fraîcheur que le printemps voudra encore nous offrir pour savourer ce court roman pelotonnée sous la couette alors que le vent siffle dans les arbres et que la pluie clapote gaiement.
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Je découvre René Frégny avec ce livre. Il n'est jamais trop tard pour bien faire! Et avec lui tout un univers mélancolique, poétique, sensible, accompagné d'une belle histoire où l'intrigue se met au service de personnages solitaires, en mal d'amour. Amour que l'un trouve en écrivant, l'autre en ouvrant une librairie avec celle qui l'a toujours émerveillé par son sourire lumineux. Amour qui s'échappe quand l'écrivain est à cours d'inspiration ou que le libraire cède à la jalousie meurtrière. Je n'en resterai sans doute pas à cette découverte, d'autres romans de René Frégny m'attendent...
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Mon deuxième Frégni (et pas le dernier. le suivant sera "les chemins noirs").
J'ai fait en quelque sorte le chemin inverse puisque j'ai découvert Frégni avec son dernier bouquin en date " Minuit dans la ville des songes".
En préambule, j'aurais tendance à dire que j'ai moins été surpris. Frégni est en panne d'inspiration et sous les conseils d'un ami libraire, trouve l'opportunité d'aller s'isoler dans un monastère abandonné, tout frais payé en échange d'un peu de travail de jardinage.
Pour moi, le sujet était là. Et suffisant.
J'avais à peine lu cinq pages que j'avais envie de reprendre depuis le début, tellement j'avais envie de m'imprégner de ses mots, de les retenir.
Frégni y parle de ses souvenirs, de sa campagne, des odeurs, de ses balades en Solex...
Il aime les choses simples, a soif de liberté. En le lisant, une chanson d'Arno me trotte dans la tête. "La vie est une partouze" dans laquelle il chante :
"J'suis bien, bien avec rien.
Mieux avec peu."
C'est tellement lui, je trouve.
Comme il l'écrit : "Ma maison, c'est mon cahier. Ma famille, les mots que m'a laissé ma mère.
Quelqu'un a dit: "Je suis partout chez moi, comme les rois et les voleurs. "J'ouvre mon cahier, je suis roi et voleur!"
J'ai aimé quand il parle des cafés, des bistrots, des gilets jaunes... Il a réussi à faire en sorte que j'ajoute Maurice Genevoix dans ma PAL.
J'ai moins aimé "l'intrigue policière " qui me semblait dispensable, voire anecdotique, jusqu'à ce que...
Avec Frégni, c'est toujours une part de réalité qui se mêle à la fiction. Pas vraiment roman, pas vraiment récit.
René Frégni ne raconte rien de très important, juste l'essentiel.
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Voilà une jolie découverte. Plus qu'une intrigue policière, ce roman est une oeuvre d'ambiance, de description. On se laisse emporter par l'écriture subtile, poétique de René Fregni. Il s'agit de ma première lecture de cet auteur et, comme nombre de babéliotes, j'ai été sous le charme... On a envie de le lire à haute voix pour mieux savourer la phrase. L'air de rien, ce romancier nous fait rentrer dans le paysage, nous transmet de véritables sensations. A découvrir et à faire découvrir, à lire et à relire, ce que je ne manquerai pas de faire.
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C'est un petit périple où un écrivain à la recherche d'inspiration, prend un job de jardinier dans un monastère déserté, qui a gardé la beauté du passé.

L'atmosphère est très paisible, proche des choses simples de la nature. Il y a un chat blanc qui traîne dans les pieds. L'écrivain a un ami libraire au village ainsi qu'un iintendant qui lui tient compagnie. Un jour, il déterre une jambe de cadavre dans le jardin, et ce rebondissement a son côté surprenant. Polar, ou pas polar ?

L'écriture est simple, aux tendances naturellement poétiques. C'est d'une grande humilité. On passe un bon moment.
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Le plaisir d'écrire l'emporte sur l'intrigue. L'écriture ravive la voix de la mère qui lisait des livres à rêver, pleurer, découvrir le monde. L'auteur jubile en décrivant la solitude habitée d'un homme errant, fixé par hasard dans un monastère décrépit. le cahier attend les mots de l'écrivain, amoureux du silence et père adoptif d'un chat baptisé de souvenirs d'adolescent.
Mais quand il s'agit de donner force à un mystère prétexte, René Frégni devient paresseux, trop impatient de reprendre ses monologues sur le désordre d'un monde qu'il n'habite pas vraiment, trop occupé à guetter la quiétude et la poésie dans un buisson, le craquement d'une bûche dans l'âtre ou les premières neiges. Je reste sur ma faim.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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Frégni varie peu. le héros écrit dans des cahiers d'écolier. Les chats ronronnent et les assassins tuent pour de médiocres motifs. Les autorités sont toujours aussi soupçonneuses qu'inefficaces. La Provence et la
littérature complètent le décor. Mais même sans surprises, la magie opère, et on suit Frégni encore une fois.
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Un auteur en manque d'inspiration part trouver refuge dans un vieux monastère perché dans un village de provence afin de s'isoler et de réussir enfin à écrire son prochain roman.
En échange du gîte, l'auteur est chargé de s'occuper de l'entretien des jardins.
Il n'aura pour seule compagnie que celle d'un petit chat qu'il nommera Solex en hommage à son ronronnement qui l'apaise.
Mais l'apaisement laissera vite place à l'angoisse lorsque celui-ci fera une bien macabre découverte en retournant la terre du jardin.
Premier roman que je lis de cet auteur qui m'a permis de découvrir une belle plume.
L'ambiance et les décors sont parfaitement retranscrits ainsi que le côté mystérieux qui fait toute la trame de ce livre jusqu' à un dénouement assez surprenant.
Sympathique moment de lecture.
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Tout n'était pas perdu, les plus beaux chemins qui s'ouvraient encore vers le rêve étaient bien dans l'écriture, sous la beauté mystérieuse des mots, la puissance de leur simplicité. N'était-ce pas ce que j'étais venu chercher ici, la splendeur des forêts et le silence de l'écriture.
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Le narrateur vit de petits boulots qui lui laissent du temps pour écrire. Grâce à Pascal, un ami libraire dans un bourg de Provence, il trouve un travail idéal : gardien d'un monastère inhabité, niché dans les collines. Il s'installe dans cet endroit très solitaire ...
La vie s'y coule avec douceur loin d'un monde sur le chemin de sa perte.
Entre les ronronnements d'un chaton, une nature à débroussailler et la chaleur mystérieuse des vieilles pierres. La page blanche finira par se remplir au gré des souvenirs, des couleurs, des odeurs ...
L'amitié y est contée, ainsi que l'amour ... avec beaucoup de sensibilité et au final l'énigme n'a que peu de place dans ce très joli roman.
Un moment de bonheur à consommer sans modération.
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