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3,79

sur 165 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gros coup de gueule pour la traduction française ! Il y a énormément de fautes d'orthographe, et le texte n'est même pas justifié ! Cela gâche clairement la lecture de ce beau roman. Pour parler de l'oeuvre en elle-même, James Frey signe un roman plein d'optimisme et de bonté dans son style si caractéristique.
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All you need is love.
Pour un bouquin qui se veut contre les religions et les états, on se tape beaucoup de prêchi-prêcha.
Toutefois, il y a une chose qui ne peut pas être enlevé à l'auteur: il sait écrire, et de belle façon. Roman chorale qui donne la parole à ceux qui croisent le Messie, chacun a une voix bien distincte grâce à la syntaxe et aux champs lexicaux choisis. de plus, les personnages sont tous très différents: origine, histoire et mentalité. Leur rencontre avec Ben va tous les changer (sauf un) pour le meilleur et, dans ce cas précis, pour une certaine homogénéisation très molle et très mièvre sur la base du Pouvoir de l'Amour. Alors, pourquoi pas, c'est un beau message mais il aurait fallu le délivrer un peu plus subtilement, on est au niveau d'un Luc Besson là.
Enormément de redites aussi puisque Ben raconte basiquement la même chose à tous ceux qu'il rencontre et on est asséné de "la Religion et L'Etat empêchent les humains de vivre comme ils veulent" et "Seul l'amour compte" à tout bout de champ. Encore une fois, pourquoi pas mais il aurait fallu développer le sujet et non pas se contenter de répéter la même chose presqu'à l'identique. Prendre exemple sur Sade, je dirais.
Si ce n'était pour sa qualité d'écriture, un roman anecdotique.
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L'idée est bien, les personnages touchants, la satire de la société actuelle est juste, une nouvelle conception de Dieu déjà existante mais toujours nécessaire à rappeler de nos jours où les dévots sont encore très actifs avec des esprits de plus en plus étroits... Trois étoiles pour moi à cause de la forme, une écriture dans le style "parlé" dont je ne suis pas très fan, n'est pas Hemingway qui veut, pourtant l'auteur s'en sort et dégage pas mal d'émotions, à lire une fois.
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A la lecture de l'argument du dernier roman de James Frey, le dernier testament de Ben Zion Avrohom, deux sentiments contradictoires bousculent le confort du lecteur : méfiance et confiance. Méfiance, car cette histoire de messie moderne, vivant à New York, semble propice à tous les débordements possibles. Confiance, malgré tout, parce que Frey est l'auteur de L.A Story, un roman fracassant de talent. Au bout du compte, les deux a priori sont justifiés. L'auteur possède un don narratif incontestable et le dernier testament ..., bâti sur les "témoignages" de ceux qui ont connu le nouveau Christ, lui permet de varier les styles et les effets, de donner vie à une foultitude de personnages et de composer une fresque graphique des bas fonds de l'Amérique, d'une justesse redoutable. le revers de la médaille est dans la propension de Frey à forcer le trait, en tirant à boulets rouges sur la société du capitalisme triomphant, en fustigeant les hypocrisies de toutes sortes sans nuances, en jouant au provocateur avec son messie qui fornique comme un diablotin, qui rayonne comme une publicité sur Times Square, et qui évoque la Bible comme "un tissu de conneries" (sic). A la longue, la charge est tellement répétitive qu'elle prend la forme d'un pétard mouillé. Davantage de subtilité et moins de redondance n'auraient pas fait de mal. Reste la qualité de conteur de James Frey, inaltérable, qui rendrait presque le fond de cette histoire crédible. Amen.
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James Frey mériterait sans doute d'être lu dans la langue d' Uncle Sam. Mais Michel Marny nous donne ici une traduction collant parfaitement aux écritures de ce dernier testament.
Et si cet écrit peut tourmenter nombre de lecteurs, on se doit de l'accepter pour entendre la parole de ce dernier messie créé de toute pièce par le désir des hommes. Car si ce messie prend corps c'est uniquement en réponse à l'attente séculaire des hommes. C'est sans doute le point le plus intéressant à retenir de ce récit.
Les entrailles de New York sont habités par des peuples qui se voudraient prothétiques. La seule issue de notre survie serait l'amour décrit ici comme un coït planétaire. L'amour ou plus exactement le plaisir dans l'amour se voudrait être la seule voie menant à notre salut. Texte extrêmement pessimiste et regard trop restreint porté sur l'homme. L'homme mérite plus que le bonheur.
Nous aurions aimé que James Frey nous voit avec plus de grandeur et que Ben,, le messie désigné nous éclaire sur l'épître de Mathieu 10,34 : Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée.

Astrid SHRIQUI GARAIN
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Pour commencer, je dois préciser que je suis fan de James Frey. Pour moi, c'est actuellement un des auteurs les plus originaux. Dans ce livre, on retrouve toute cette inventivité : avec l'histoire déjà, le récit de la vie d'un nouveau messie et aussi la narration. On découvre ainsi sa vie à travers les yeux de ceux qui ont croisé sa route. Malheureusement, ces trouvailles ne suffisent pas à faire de ce livre un excellent livre. J'ai été déçue de la tournure que prenait l'histoire avec un messie baba-cool très peace and love. 
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L'écrivain américain James Christopher Frey est en 1969 à Cleveland, Ohio. Ecrivain provocateur, son premier roman Mille morceaux, évoquait son addiction à la drogue et son parcours pour en sortir, un succès colossal aux Etats-Unis mais par la suite il devait avouer que tout n'était qu'invention, obligeant son éditeur à rembourser les lecteurs ! Depuis, il s'est créé un certain nombre de détracteurs et chacun de ses bouquins attise la polémique sur sa personnalité.
Son nouveau roman, le dernier testament de Ben Zion Avrohom, pourrait lui aussi soulever la controverse, cette fois dans les milieux religieux et intégristes, puisque James Frey imagine que Jésus est revenu sur Terre, à New York, de nos jours.
Bien entendu, il s'agit d'un Jésus pas très orthodoxe ! Ben, ouvrier sur un chantier, réchappe quasi miraculeusement d'un accident qui aurait dû être mortel, aux dires des témoins et du médecin qui le traita, « Quelque chose ou quelqu'un, je ne sais quoi, ne voulait pas qu'il meure », avant de disparaître sans laisser de traces. Treize personnes qui ont croisé son chemin, donnent leur version de l'histoire. Sa famille, son frère, sa soeur et sa mère, confirment que dès sa naissance il présentait les signes d'un nouveau Messie, « son sang davidique, le jour de sa naissance qui était celui de la destruction du Temple de Salomon, le fait qu'il soit né circoncis. » D'autres encore, témoins indépendants (un avocat, un prêtre, une voisine, une jeune fille solitaire, un flic) l'ayant croisé à un moment ou un autre de leur vie, rapportent l'étrange charisme de cet homme qui se fait appelé Ben et son influence bénéfique sur leur existence. Tous sont formels, cet homme est le Messie revenu sur Terre, même si lui ne l'admets jamais formellement.
A travers leurs témoignages, on voit Ben se dessiner sous nos yeux, un homme solitaire, très maigre, le corps couvert de cicatrices, ne mangeant pour ainsi jamais, connaissant les livres sacrés par coeur sans les avoir jamais étudiés, parlant des langues anciennes qui transfigurent ceux à qui il chuchote à l'oreille.
Ben n'a qu'un seul message, l'Amour. Et c'est là que ça risque de faire grincer des dents, l'amour entre hommes et femmes certes, mais aussi entre hommes, entre femmes, partouzes pourquoi pas. James Frey balance quelques impertinences histoire de faire bouillir de rage les intégristes, « La Bible a été écrite il y a deux mille ans. le monde est différent aujourd'hui. Il faudrait considérer ces livres de la même manière que nous considérons tout ce qui est de la même époque (…) ils sont la parole des auteurs. Des hommes qui racontent des histoires. »
Si vous n'aimez pas les romans d'apocalypse, passez votre chemin, par contre si vous êtes curieux, plongez-vous dans ce bouquin qu'on dévore, pressé de savoir comment il se termine, mais dont je ne vous dirai rien, bien évidemment. Personnellement, j'ai bien aimé, avec un petit bémol car ayant lu un exemplaire d'épreuves non corrigées, j'ai constaté des passages pas très bien écrits ou en mauvais Français, mauvaise traduction ( ?), j'espère qu'il n'en est rien dans la version commercialisée.
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L'apocalypse approche, nous ne pourrons pas l'éviter car nous croyons en de faux dieux, en une justice qui n'existe pas, en des politiques qui ne pensent qu'à leur bien être. L'homme se détruit par son attitude. L'apocalypse est bien présent et le seul message, le seul acte valable que nous pouvons faire pour améliorer la situation s'est de s'aimer.

Voici donc le message de Ben Zion considéré par tous comme le messie, même si celui-ci se défend largement de ce rôle.

Nous découvrons la vie de Ben Zion par le regard de plusieurs personnes de différents milieux sociales et raciales qui ont croisé Ben. Tous ont été changés face à lui. Tous aujourd'hui veulent partager le même message d'amour.

Su ce point là, j'ai adoré découvrir un personnage par le regard des personnes qui l'ont croisé. J'ai énormément apprécié la remise en cause de notre société, des religions et la politique. Mais j'ai réellement un goût de trop peu. le roman avait parfois tendance à passer sur un ton peace and love, avec son gourou et au fond la fin du roman est totalement justifié.

Je m'attendais à plus, à autre chose. La tournure du roman ne me satisfait pas, j'attendais quelque chose de plus énorme. Maintenant il n'y pas de doute, le roman porte énormément à la réflexion, nous fait réfléchir sur nos actes et notre vie de surconsommation.

Un roman qui se laisse découvrir mais loin d'être un coup de coeur.

Je remercie Masse Critique et Flammarion pour cette découverte "sanglante"
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Roman particulièrement difficile à aborder de prime abord, j'ai eu du mal à trouver ma place dans cette lecture à vocation polémique.

La couverture est particulièrement réussie. J'aime beaucoup la texture et je n'ai pas arrêté de la caresser tout le long de ma lecture. Les tâches de sang sur la tranche interpellent : si je ne m'abuse, tout est fait pour laisser penser que ce serait celui du Christ. Un clin d'oeil que je trouve cohérent à la découverte du récit. Si l'aspect extérieur du roman est parfait, l'intérieur me dérange. le texte n'est pas justifié. Certaines lignes en sont donc fortement déséquilibrées. Et ça saute aux yeux.

Le contenu lui me laisse plus perplexe. Nous découvrons la vie de Ben Zion Avrohom à travers les yeux des personnes qui ont partagées un moment de leur existence à ses côtés. On capte ainsi tous les différents aspects de sa vie, les différents éléments qui ont guidés son chemin. L'auteur nous montre l'aspect ambivalent du personnage. Il touche tout le monde, sans distinction sociale ou culturelle. le style de l'auteur rend d'ailleurs très bien compte des différents niveaux sociaux des personnages, Frey est parvenu à les caractériser par leur façon de parler.

Je ne saurai dire si j'ai vraiment aimé. Malgré un thème/sujet polémique, l'histoire ne m'a pas plus intrigué que ça certainement parce que le personnage principal ne m'a pas vraiment convaincue. Je m'attendais à ce que l'auteur exacerbe davantage la transformation du Messie. Les milieux décrient en parallèle de celui de Ben Zion ne renversent pas assez les codes de la religion ou quand ils le font, les passages sont trop succincts. Je m'attendais à quelque chose de blasphématoire. Je l'ai eu mais ce n'était pas assez approfondi. Entendons-nous bien : le bouleversement du sacré m'a plu, la révolte était là et l'histoire de Ben Zion m'a touchée. Il aurait juste fallu un petit peu plus. L'idée est excellente, je suis un peu moins convaincue par son exploitation.

Le message est simple : aimez-vous les uns les autres. C'est, à mes yeux, une façon bien trop réductrice de concevoir la venue du Christ comme elle est décrite par les catholiques. de même, Ben Zion est conçu comme l'antipode du Christ. Je ne suis pas du tout d'accord avec, une nouvelle fois, cette vision du personnage. Mais tout est question de conception des croyances.

Au final, cet ouvrage m'a laissée septique. J'ai gardé mes distances avec le sujet sans parvenir à me faire un avis définitif. Il n'empêche que James Frey a parfaitement rempli sa mission : ce roman porte à débat !

Merci Babelio et Flammarion pour l'envoi du livre.

PS : nouveau florilège de fautes de frappe. Ca en devient n'importe quoi.
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J'ai adoré ce livre. Sous des allures de légèreté il ébranle et fait réfléchir. A lire pour la beauté de l'écriture et la folie de l'histoire.
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