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3,77

sur 1596 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après avoir lu "de bons présages" du même auteur, en écriture à quatre mains avec terry pratchett, dont j'avais trouvé l'histoire fantastique mais raconté d'une façon peu fascinante, je me suis dit que je me devais de lire un roman écrit uniquement par Neil Gaiman.

On me vante les mérites de cet auteur et je suis toujours certaine que l'imagination de ce type est fabuleuse, mais je n'ai pas réussi à totalement accroché avec american gods, j'ai bien faillis ne pas y arriver..

De base, si on ne connaît pas le pays américain et ses lieux touristiques, on est vite largué par l'étendue des références culturel. Mais on peut vite se rattraper sur la complétude des personnages, d'autant plus sur leurs mythologies, et leurs fonctions au sein des cultes qui leur sont attribué depuis toujours d'un pays à l'autre. C'est un mélange de couleurs d'une diversité culturel qui nous emporte aux côtés de différents dieux du monde entier, qui on décidé de prendre la relève en Amérique, sauf qu'ils n'ont rien à faire dans un pays pour qui les habitants ne leur accorde pas leur place.

En effet, ils sont de concurrence directe avec d'autres dieux pour lesquels les humains leur accordent plus d'importance tel que le dieu de la télévision, ou de diverse nouvelles technologie polluante. Ce qui crée une véritable guerre, les anciens dieux contre les nouveaux, à qui prendra le plus d'importance aux yeux de la population, qui sera oublier dans le coeur de ses derniers et qui se verra mourir pour toujours dans la mémoire du monde.

Ca m'a rendu un peu triste de voir une certaine vérité, nous ne croyons plus aux dieux que l'humanité a crée, ils sont voué a disparaître de nos origines culturel et ne survivant qu'aux histoires que l'on pourrais retrouver dans de vieux livres, car en effet, ils sont remplacé par des dieux aux besoin matériel et superficiel. La technologie avenir pour une croyance absolue.
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Sentiment très mitigé

Sorti de prison, Ombre est embarqué dans une guerre qui ne le concerne pas, celle entre les anciens et les nouveaux dieux. A travers ses rencontres divines ou pas, réelles ou oniriques, il sera tour à tour guidé, conseillé, forcé, menacé.

L'histoire est entrecoupée d'interludes enrichissant l'oeuvre d'anecdotes historiques sur l'histoire américaine, que j'ai aimées.

Or, j'avoue ne pas avoir réussi à lier l'ensemble. Je ne l'ai apprécié que trop sporadiquement. Certains passages lui redonnent de la vigueur, notamment l'épisode de l'ermitage d'Ombre, à travers les rencontres et l'intrigue qui s'y développe. Sauf que je cherche toujours le lien entre cet épisode et l'histoire principale...

J'ai bien saisi la symbolique religieuse de l'épreuve de l'arbre, celle-ci orientant "mon" dénouement. Mais est-ce bien vers celui-ci que l'auteur voulait tendre ? Moins sûr. En faisant allusion à l'ermite, je me rends compte à l'instant que le bouquin doit être truffé de symboles que je n'ai pas captés. Ceci expliquant peut-être mon sentiment d'être passé à côté de quelque chose.

Les avis sont partagés, avec du bon et du moins bon. En conclusion, il faut essayer !
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Quel livre déroutant. le début n'est pas forcément des plus accessibles. J'ai trouvé les 200-250 premières pages lentes avec un personnage principal très passif et qui subit beaucoup sans trop poser de questions.
Mais une fois arrivé à Lakeside, j'ai commencé à vraiment apprécier ma lecture. Cela s'intensifie et cela finit en apothéose.

Je trouve juste dommage que Neil Gaiman ne soit pas allé plus loin sur certains thèmes comme la confrontation entre les nouvelles et les anciennes croyances ou la naissance et la décadance des dieux. C'est évoqué mais pas vraiment creuser et j'aurais aimé qu'il aille encore plus loin dans son analyse de cette Amérique.
Cependant, l'auteur a toujours cette plume génialissime et ce talent immense pour conter les mythes et les histoires et vous créer une ambiance.
Lien : http://leslivresdenoemie.blo..
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Je dois avouer que des romans de Neil Gaiman que j'ai lu c'est celui que j'ai le moins aimé. Comme il le fait si bien, Neil Gaiman introduit le fantastique dans notre monde, sous la forme d'anciens dieux mythologiques, nordiques, paiens... luttant pour la suprématie en Amérique contre les nouveaux dieux technologiques de notre société de consommation. Mais passé les premiers moments, où on essaye de deviner l'identité et les motivations de chacun, on se lasse assez vite.
Peut-être ai-je eu du mal avec le héros, Ombre, assez terne et ne semblant avoir aucune réaction aux événements. Il avance sans se poser de questions, sans comprendre (et perd le lecteur par la même occasion). Il ne semble avoir aucune identité, aucun caractère (rapport à son prénom ?). Certains passages oniriques sont assez difficiles à suivre...
La construction du roman est, je trouve, inégale. On a des débuts d'intrigues, des mystères, des questions, mais sans réelles réponses à la fin et c'est assez frustrant, laissant un goût d'inachevé. Je dois quand même avouer que les derniers chapitres sont prenants. J'ai mis un petit moment à le lire, mais il vaut quand même le coup ;)


Un bon bouquin, ceci dit. J'ai délibérément fait trainer la lecture aussi longtemps que possible car j'ai vraiment apprécié de m'y replonger encore et encore...
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J'ai donc pu vérifier que Neil Gaiman n'était vraiment pas fait pour moi : pas que je n'ai pas aimé American Gods (qui est assez sympa) juste que je ne me sens pas à ma place dans son univers...



Et pourtant, ça commençait bien ! Les avertissements m'ont bien fait rire :
"Enfin, il va sans dire que tous les personnages morts ou vivants (ou les deux) de cette histoire sont imaginaires ou utilisés dans un contexte imaginaire. Seuls les dieux sont réels." (p.5)

Alors, forcément, je m'attendais à quelque chose de drôle, de facile à lire et surtout sans prise de tête... et bien, je me suis totalement trompée ! American gods est loin d'être un texte facile à lire : il y a beaucoup de références mythologiques, les personnages sont sombres et les scènes parfois dures... Pas vraiment le genre de lecture qu'on peut recommander à tout le monde, donc !



Pourtant l'histoire m'a bien plu, même si sa transposition dans notre monde m'a troublée : c'est perturbant comme idée ! Autant quand il s'agit d'histoire jeunesse, ça ne me dérange pas, mais là... je ne sais pas, c'est mal passé. Peut-être aussi parce que Neil Gaiman est un auteur qui me fait peur !



En tout cas, j'ai pas trop mal accroché au style d'écriture de l'auteur bien que ce roman ressemble plus à de bons présages (que j'ai détesté) à L'étrange vie de Nobody Owens (que j'ai adoré).

En bref, American Gods est plutôt une bonne surprise ;)
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Dans une Amérique artificielle et désabusée, les Dieux anciens sont en train de mourir. Au profit de nouveaux concepts déifiés tels que les médias, la technologie... Chez Gaiman, la croyance donne corps et ces dieux importés et oubliés sont bien en peine. Une guerre se fait pressentir.
Si les idées se valent, le parti pris de les raconter du point de vue d'un personnage principal plutôt morne et prêt à accepter toutes les invraisemblances est assez fastidieux, pour la première moitié du livre au moins. Les révélations ne manquent pourtant pas mais le rythme donné casse un peu la construction de l'histoire et ne sert en tout cas absolument pas les personnages secondaires. Reste un procédé littéraire salvateur et particulièrement savoureux : inclure des parenthèses historiques autour des immigrés américains d'antan et de leurs croyances importées. Ces passages à eux seuls et l'épilogue assez surprenant justifient pleinement la lecture de ce livre étrange mais pourtant accrocheur.
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dieux à la petite semaine

à priori pas trop mon univers.
Est-ce du à la traduction ou tout simplement une histoire qui ne me touche pas, mais il me semble que ça sonne faux et froid., je n'ai pas réussi à être emportée .;,
Un comble pour un livre que j'ai lu deux fois, ne me souvenant pas de sa première lecture.
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J'ai vu la série avant de lire le roman et j'aurais clairement dû faire l'inverse car j'ai préféré de loin l'adaptation télévisuelle au livre !

L'idée de départ de Neil Gaiman est géniale, et j'y ai tout de suite adhéré en grande amatrice de divinités anciennes, seulement à l'inverse de la série, je trouve qu'ils ne sont pas assez mis en valeur dans le roman. Pourtant il en a des pages, et l'auteur aurait eu mille fois l'occasion de faire ce qu'il a réussi dans la série : leur donner une place plus importante, plus juste.

Quelle n'a pas été ma déception de voir que mon personnage préféré de la série, Sweeney le Dingue notre cher Leprechaun était à peine présent dans le roman ! Une bonne partie de mon intérêt s'en est allé quand j'ai compris que les dieux n'étaient pas autant mis en valeur. Certains le sont, comme Czernobog et les trois Zorya, ainsi que, heureusement, Ibis et Chaquel. La plupart des autres sont en fait évoqués au travers de courts chapitres, comme le Djinn ou Bilquis, même Nancy est relégué en arrière plan. le Technicien est aussi bien mieux dans la série, de même que Monsieur Monde. Même Laura, malgré tous ses défauts, étaient plus présente et intéressante dans la série.

En fait, il n'y a qu'Ombre et Voyageur qui sont au centre. Ombre et son air toujours à l'ouest, qui subit les événements sans trop d'émotion et pour lequel on a peu d'empathie. Et Voyageur, plus ambigu ici, ce que j'ai apprécié et que je ne pouvais m'empêcher d'imaginer sous les traits de l'acteur, j'entendais sa voix. Il était suffisamment bien développé pour qu'on puisse se le représenter dès le départ. La fin m'a surprise en revanche, elle est cohérente et en adéquation avec l'esprit global du roman.

En gros j'ai été déçue, je m'attendais tellement à retrouver l'esprit de la série mais cette dernière a transcendé et sublimé le livre de départ alors que d'habitude les romans sont meilleurs et plus détaillés que leurs adaptations. Ici je n'ai pas ressenti la fièvre et la grandeur des dieux, même dans leur chute et leur décrépitude. Et puis mince, mon Leprechaun… J'ai trouvé d'autant plus frustrant de voir tous ces dieux si prometteurs peu abordés, que certains passages étaient longs et peu intéressants, comme la partie sur Lakeside.

Bref, il faut toujours lire les romans avant leur adaptation mais pour une fois ce n'est pas parce que l'intrigue m'était dévoilée et qu'elle m'enlevait goût à la lecture, mais bien parce que ma lecture n'était clairement pas à la hauteur des idées de base de l'auteur et du développement de la série. Une série que je vous conseille vivement (si vous ne l'aviez pas compris !)
Lien : https://emiliemilon.com/2020..
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Un livre somme toute pas si mal mais auquel je n'ai pas accroché , le style de Gaiman ne me convient pas mais il convient surement a d'autres. L'histoire me parait sympa mais comme je le disais je n'ai pas réussi a accrocher ni a l'histoire, ni aux personnages ni meme au style de l'auteur
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Je continue mon exploration de l'oeuvre de Neil Gaiman avec American Gods, paru en 2001. Après avoir lu L'étrange vie de Nobody Owens et Stardust, ce roman s'inscrit dans un genre différent, qui ne m'a pas autant plu que les deux précédents.

Ce livre s'apparente à une sorte de Percy Jackson pour public adulte ; ou comment mélanger avec plus ou moins de succès XXIe siècle et dieux antiques.
Dans American Gods, une guerre se prépare entre deux camps de dieux : celui des anciens dieux, venus aux Etats Unis par l'intermédiaire des premiers migrants (et là, vous apprendrez que les Vikings et les Egyptiens foulaient le sol américain bien avant Christophe Colomb) et les nouveaux dieux modernes adulés, ceux de l'Internet, des médias, de la consommation et des transports. Entre les deux, Ombre, qui vient de sortir de prison et d'apprendre le décès de sa femme. Engagé par Voyageur, qui n'est rien d'autre qu'une divinité nordique, difficile pour lui de comprendre comment il se retrouve mêler à cet affrontement.

Ce mélange de genres et de mythologies semble improbable, et pourtant il fonctionne assez bien. Les diverses mythologies évoquées sont habilement mêlées. Neil Gaiman met aussi en scène de nouveaux dieux de sa création, ceux de notre monde contemporain.
De par leur humanité, ces dieux humanisés sont souvent comiques. En effet, on ne s'attend pas à retrouver une divinité slave dans le corps fatigué d'un petit papi aigri. Ombre étant le seul personnage humain, apparement impuissant dans ce conflit divin, c'est à lui que je me suis le plus attaché ; son histoire avec Laura est touchante.

L'ennui, c'est que cet univers s'avère presque trop riche : certains éléments sont difficiles à saisir pour quelqu'un qui n'y connaît rien en mythologies nordiques, hindoues, égyptiennes...
Un autre défaut de ce livre est sa longueur : j'ai commencé à m'ennuyer à partir du milieu du roman. On est sans cesse dans l'attente d'une bataille finale toujours repoussée à plus tard. En revanche, l'écriture de Neil Gaiman reste un plaisir à lire : cependant, elle est assez différente que dans les autres de ses romans que j'ai lu. En effet, le style est plus cru et moins poétique, plus mature en somme. Par moment, elle se rapproche même de celle de Stephen King.

Pour conclure, je n'ai pas vraiment été emballée par American Gods. Neil Gaiman s'éloigne du merveilleux dans lequel je l'avais découvert. Un roman qui peut plaire au amateurs de comics, dans la lignée de Thor!
Lien : http://readusblog.canalblog...
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