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3,78

sur 1628 notes
Bon ce n'est pas véritablement surprenant mais tout de même !

Ce livre est magnifique : il s'agit de la nouvelle édition paru cet hiver chez Headline, un énorme volume illustré avec une très belle couverture. Bref j'arrivais chez Shakespeare and co a paris persuadée de ma vaillance et de ma force « pas de Gaiman c'est promis »… voila.

Très honnêtement j'ai véritablement adoré a lecture. J'aime beaucoup le travail de Gaiman ! Cette fois Il nous raconte l'histoire de Dieux et d'êtes de légende qui se sont retrouvés aux Etats Unis en suivant les migrants qui s'y sont installés au fil du temps. Sauf qu'aujourd'hui ils sont menacé par l'oubli général… personne n'effectue plus les rites qui les maintiennent en vie. Ils sont affaibli, ils sont dispersés et un peu perdus.

Wednesday (je ne sais pas comment cela a été traduit en français donc je vais dire Wednesday) décide de es réunir pour une ultime bataille contre les divinités de la modernité (comme Internet, les Médias…). Nous suivons un jeune homme qui sort de prison au début du roman : Shadow (même remarque pour le nom). Sauf que vraiment il a pas de bol : sa sortie est anticipé pour qu'il puisse assister aux funérailles de sa femme. A partir de la, il va être pris dans cette bataille comme seul humain englouti dans ce tourbillon magicalement incroyable.

J'adore sa façon de tenir la barre, quoi qu'il arrive il tient bon et fait ce qu'il pense être le mieux.

Au delà de ça ce qui m'a enthousiasmée (je n'ai bientôt plus de synonymes pour exprimer mon amour, rassurez vous) ‘est le mélange des mythologies : on a aussi bien des farfadets/lutins/trucs irlandais, des Dieux nordiques, des ressens énergique amérindiennes, des dieux russes et des sorcières, des éléments de mythologies africaines, aborigènes… bref un monde fou se croisent entre les pages ! J'aime à imaginer que le principe est juste, comme j'aime imaginer que dans ce livre cohabite tout ces folklores.

On sent l'amour de l'auteur pour ces légendes : elles sont traité avec une grande douceur, presque de la tendresse. On sent des recherches des sous entendues qui nous renvoient à leurs histoires propres : quand on les connais le texte est beaucoup plus riche…
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Après avoir fini ce roman, je reste sur un sentiment d'insatisfaction...
J'ai l'impression qu'il manque des informations, j'aurai bien voulu apprendre encore plus de choses. La façon dont il clôt le passage à Lakeside dans son épilogue me laisse sur ma faim... alors oui, il faut finir, mais là j'ai aimé et j'aurai bien aimé encore un peu plus de lecture.
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Quelle déception. Pour un roman dont on dit le plus grand bien, qui a reçu autant de prix, je l'ai trouvé terriblement long ! Je ne pourrais même pas faire de résumé de ce livre, je trouve qu'il ne s'y passe absolument rien. .. Si l'auteur voulait faire une critique de la société il est passé complétement à cote de son sujet. Une lecture pénible.
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American Gods de Neil Gaiman est une lecture qui me marquera sans aucun doute. J'ai tout simplement adoré l'idée de ce livre. Les anciens dieux de toutes les mythologies (orientales, européennes, africaines…) affrontent les nouveaux (Média, Internet…). C'était tellement bien vu ! J'ai adoré découvrir chacun de ces personnages et en même temps qu'eux des pans de culture qui m'étaient parfois totalement inconnus. Je n'ai rien vu venir de l'intrigue, rondement bien menée, avec des belles réflexions, un poil philosophique. Un roman tout en subtilités qui prend son temps. Les personnages sont complexes, intéressants. Un livre qui mériterait une seconde lecture pour pouvoir appréhender toutes les facettes.
Lien : https://lacossedeceline.word..
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Ce livre, malgré quelques longueurs, aura été un très bon page-turner.
Le postulat de départ était original et du coup très prometteur : imaginer le conflit entre les anciens Dieux délaissés et les nouvelles divinités modernes (l'internet, la surveillance,...).
Avec un talent de conteur indéniable (qui m'a fait penser à Stephen King) et un humour décapant, Neil Gaiman dresse le portrait d'une Amérique transformée.
Notre personnage principal, Ombre, suit un itinéraire sinueux à travers des bourgades reculées, guidé par Odin.
Ce road-trip typiquement américain est très plaisant d'autant qu'il donne l'occasion à l'auteur de nous présenter toutes sortes d'anciennes divinités aujourd'hui oubliées.
Plusieurs passages, que j'ai particulièrement apprécié, leur sont consacrés.
J'ai ressenti toutefois une petite déception au fur et à mesure des chapitres et en me rapprochant de la fin, un petit manque d'action ou de profondeur.

En tout cas, ce livre m'a donné une furieuse envie de lire d'autres oeuvres de l'auteur, à l'univers sombre et décalé, parfait en cette saison automnale.
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De Neil Gaiman, je ne connaissais que la BD "Orchidée Noire" que j'adore toujours autant et au vu de cette accumulation des plus prestigieux prix de SF, je ne pouvais que me précipiter sur ce livre lors de sa sortie, il y a déjà quelques années.

Ma déception a été à la hauteur de mon attente, énorme !
En effet, je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire qui m'a au contraire ennuyé à mourir tellement j'ai eu l'impression de lire des tonnes de descriptions de lieux sans intérêt pour l'histoire et surtout de regarder interragir mollement des personnages qui se connaissent sans que rien ne soit fait pour que je puisse comprendre ce qui les lie !

Du coup, je me souviens avoir abandonné ce livre peu avant le tiers du roman et je n'ai jamais eu l'envie de le réouvrir tellement je m'étais senti en dehors du récit.

Je précise donc que cela demande quand même un certain état d'esprit et beaucoup de curiosité et de ténacité aux lecteurs pour apprécier ce livre qui semble mériter ses récompenses au vu de l'enthousiasme qu'il soulève chez beaucoup.
Et je reconnais honnêtement ne pas en faire partie.
Lien : http://www.yfolire.net/sf/cr..
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J'ai vu la série avant de lire le roman et j'aurais clairement dû faire l'inverse car j'ai préféré de loin l'adaptation télévisuelle au livre !

L'idée de départ de Neil Gaiman est géniale, et j'y ai tout de suite adhéré en grande amatrice de divinités anciennes, seulement à l'inverse de la série, je trouve qu'ils ne sont pas assez mis en valeur dans le roman. Pourtant il en a des pages, et l'auteur aurait eu mille fois l'occasion de faire ce qu'il a réussi dans la série : leur donner une place plus importante, plus juste.

Quelle n'a pas été ma déception de voir que mon personnage préféré de la série, Sweeney le Dingue notre cher Leprechaun était à peine présent dans le roman ! Une bonne partie de mon intérêt s'en est allé quand j'ai compris que les dieux n'étaient pas autant mis en valeur. Certains le sont, comme Czernobog et les trois Zorya, ainsi que, heureusement, Ibis et Chaquel. La plupart des autres sont en fait évoqués au travers de courts chapitres, comme le Djinn ou Bilquis, même Nancy est relégué en arrière plan. le Technicien est aussi bien mieux dans la série, de même que Monsieur Monde. Même Laura, malgré tous ses défauts, étaient plus présente et intéressante dans la série.

En fait, il n'y a qu'Ombre et Voyageur qui sont au centre. Ombre et son air toujours à l'ouest, qui subit les événements sans trop d'émotion et pour lequel on a peu d'empathie. Et Voyageur, plus ambigu ici, ce que j'ai apprécié et que je ne pouvais m'empêcher d'imaginer sous les traits de l'acteur, j'entendais sa voix. Il était suffisamment bien développé pour qu'on puisse se le représenter dès le départ. La fin m'a surprise en revanche, elle est cohérente et en adéquation avec l'esprit global du roman.

En gros j'ai été déçue, je m'attendais tellement à retrouver l'esprit de la série mais cette dernière a transcendé et sublimé le livre de départ alors que d'habitude les romans sont meilleurs et plus détaillés que leurs adaptations. Ici je n'ai pas ressenti la fièvre et la grandeur des dieux, même dans leur chute et leur décrépitude. Et puis mince, mon Leprechaun… J'ai trouvé d'autant plus frustrant de voir tous ces dieux si prometteurs peu abordés, que certains passages étaient longs et peu intéressants, comme la partie sur Lakeside.

Bref, il faut toujours lire les romans avant leur adaptation mais pour une fois ce n'est pas parce que l'intrigue m'était dévoilée et qu'elle m'enlevait goût à la lecture, mais bien parce que ma lecture n'était clairement pas à la hauteur des idées de base de l'auteur et du développement de la série. Une série que je vous conseille vivement (si vous ne l'aviez pas compris !)
Lien : https://emiliemilon.com/2020..
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Je l'ai lu car j'avais entendu parler de la série et j'ai tendance à penser que le livre de base est souvent meilleur que l'adaptation. Mais bon jai eu un peu de mal à le fini r je m'endormais souvent dessus ^^' c'est pas mal quand même donc j'ai pas lâché mais bon contente d'être arrivée au bout ^^
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Certaines critiques restent plus compliquées à rédiger que d'autres et c'est le cas pour l'ouvrage de Gaiman. En général lorsque je commence mon avis en déblatérant sur mes difficultés c'est que l'oeuvre en question n'a suscité que peu de réaction. Là c'est plutôt le contraire, un foisonnement d'impressions et de réflexions qu'il a fallu laisser mûrir de longs jours avant de pouvoir m'installer devant mon clavier.

Amrican Gods est un roman à plusieurs facettes : road-trip étrange, conte mythologique, critique de l'Amérique contemporaine. Ce sont ces trois aspects dont je vais tenter vaillamment de te parler.

Notre héros, Ombre, vient donc de sortir de prison quand un curieux personnage le recrute : Voyageur. Commence alors un périple à travers les États-Unis. Là il me semble primordial de rappeler que Neil Gaiman est un auteur britannique, né dans le sud de l'Angleterre. Ce n'est qu'à trente ans, avec son épouse, qu'il s'installe aux États-Unis, plus exactement dans le Wisconsin, en pleine campagne. Or American Gods a été publié en 2001 soit deux ans après... J'ai lu des avis qui reprochaient justement à l'auteur que le road-trip d'Ombre ne donnait qu'une vision lointaine de l'Amérique, loin de celle acide et géniale de, par exemple, certains des premiers romans de Stephen King. Sauf que justement il ne faut pas le lire comme l'oeuvre d'un américain sur l'Amérique mais bien d'un européen sur l'Amérique. Et même si, malgré les 600 pages, le récit reste un peu en surface, j'ai aimé découvrir la petite ville de Lakeside car c'est là où l'auteur a le mieux réussi à créer une atmosphère : dans la ruralité, quand il peint la désertification...

Comme je l'ai dit plus haut, le roman de Gaiman se présente aussi comme un conte mythologique et syncrétique puisque le récit repose justement sur le fait que les anciens Dieux auraient émigré en même temps que leurs croyants dans le « nouveau monde ». Alors si je dois me montrer honnête, je dois bien avouer qu'ici mes propres limites ont sans doute coloré ma lecture. Je manque clairement de culture dans certaines mythologies, et particulièrement pour les mythologies nordiques et slaves. À cause de cela je suis sans doute passée à côté d'une partie du roman de Gaiman. Ce n'est qu'après ma lecture que j'ai pris le temps de me renseigner sur ces sujets et c'est un peu dommage. Surtout que c'est, pour moi, le meilleur aspect du roman : la manière dont les anciens dieux, abandonnés et pratiquement oubliés, se sont adaptés à la civilisation dans laquelle ils évoluent désormais.

Quant aux nouveaux dieux... C'est là où j'ai été déçue : j'ai trouvé leur traitement superficiel, un peu facile et la critique du monde contemporain en a forcément pâti. Pour moi, American Gods passe à côté de cet aspect. Ce n'est pas dramatique, une oeuvre n'a pas forcément à être une critique du monde mais on peut trouver dommage que l'auteur ait manqué une telle occasion...

Reste que s'il m'a été difficile d'entrer dans l'histoire d'Ombre -la première moitié du roman j'ai eu du mal à accrocher- les qualités de American Gods sont indéniables. Un récit puzzle, aux multiples sources, comme le sont les États-Unis, avec des traits d'humour et pas mal de bonnes surprises... Si je ne crie pas au chef d'oeuvre, le roman de Gaiman reste un foutrement bon bouquin, et c'est déjà beaucoup.
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Dans American Gods, nous allons suivre Ombre, un homme qui n'a décidément pas de chance et se retrouve embarquer dans une histoire de dieux, esprits et de conflit.

Nous sommes dans de la "fantasy contemporaine": de nos jours, les anciens dieux dépérissent face aux nouvelles idoles que sont Internet, les fast-food... qui, eux, deviennent des déités toutes puissantes.

Ombre passe donc d'un univers "classique" à celui derrière la normalité de notre monde, un lieu où il peut discuter avec des vieilles dames bien plus anciennes que les premiers hommes qui lui proposent du thé et des gâteaux secs. Un monde où la magie des anciens dieux est en perte de vitesse et, du coup, leurs avatars le sont également: vieux papys décatis, chat un peu trop malin... On les oublie et donc ils disparaissent "tranquillement"...

Et c'est vraiment tout le génie de l'auteur: le monde "magique" ne l'est pas tant que ça, pas si féerique par rapport aux "nouveaux" dieux sur de leur puissance (oui la dame de la météo devient une entité selon cette logique).

Pis le personnage du "vieux" qui accompagne Ombre est, à lui tout seul, la raison de lire ce roman! ^^

Bref, c'est très bon, très recherché et agréable à lire! Un vraie moment de fantasy moderne!
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