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3,78

sur 1612 notes
Je n'avais pas eu l'occasion de le lire mais j'avais dévoré la série par contre.

Pour tout vous dire, j'ai eu beaucoup de mal. Je pense que pour pouvoir apprécier le livre, il ne faut pas regarder la série avant !

Je connaissais donc l'histoire, mais nous avons dans ce livre plusieurs détails supplémentaires.

J'ai trouvé les chapitres super longs (environ 13 à 30 pages par chapitre), sachant que j'aime les courts chapitres, c'était compliqué lol

J'ai aussi trouvé certains dialogues trop longs et je trouvais ça un peu inutile.

En soi, ce livre est top, mais si vous avez regardé la série, vous ne serez pas l'apprécier à sa juste valeur 😊
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J'avais vu la saison 1 de la série il y a quelques temps et j'avais apprécié même si certains passages m'avaient semblé un peu trop "adulte" ( comprendre par là que je ne cherche pas à voir du cu quand je regarde une série et c'est plus lourd qu'autre chose ). J'avais acheté le roman il y a 3 ans au détour d'un rayon de la Fnac en me disant qu'il faudrait le lire et puis ... Il a rejoint ma PAL pour rester enfoui comme beaucoup d'autres.

Ma première réaction à la lecture a été quelque chose comme : Ah oui Neil Gaiman écrit vraiment des livres pour adulte aussi. J'avais lu Ocean at the end of the lane à sa sortie et j'avais adoré mais c'était plus orienté enfant. Là aucun doute sur le fait que c'est réservé aux adultes. Ce n'est pas un défaut mais c'est légèrement surprenant.

Alors j'aurais du mal à faire un résumé du roman parce que ça part pas mal dans tout les sens. Ombre sort de prison et est embarqué dans une histoire de dieux qui se débattent contre leurs semblables, contre le temps et l'oubli. le roman est extrêmement dense en terme d'action et c'est probablement le plus gros défaut que je lui ai trouvé à la lecture. Il se passe énormément de choses tout du long et certaines sont difficiles à relier entre elles ( par exemple le taxi du moyen orient ). J'ai eu la sensation que l'auteur créait une sorte de méta mythologie en partant de mythologies existantes et plus ou moins connues et en les rattachant à une histoire alternative. C'est bien pensé mais parfois c'est confus.
De même je pense que le roman aurait pu être allongé dans la durée pour mieux comprendre certaines situations quitte à en faire un livre en plusieurs tomes. Par moment j'ai eu l'impression que l'auteur zappait d'un passage à un ombre avec des micro histoires d'une vingtaine de pages.

A côté de cela, Ombre est un personnage vraiment spécial. Il est passif tout du long du roman ce qui en fait un personnage auquel on a du mal à s'attacher. Pourtant il n'apparait pas antipathique mais le fait qu'il soit balloté d'un endroit à un autre et ne pose pas de question est parfois frustrant. En définitive son histoire est racontée au bout de 100 pages et consiste en l'acceptation d'un deuil.
Rétrospectivement je dois avouer que j'ai eu du mal avec sa femme. Vu la raison pour laquelle il s'est trouvé en prison et ce qu'elle a fait, j'avais du mal à lui trouver des qualités. le fait qu'Ombre ne réagisse pas n'a pas amélioré les choses.

Côté personnages j'ai bien aimé Czernobog et sa famille. Chaquel et Ibis aussi mais je n'ai pas plus apprécié que cela Voyageur. Peut être parce que chacune de ses apparitions le rend plus désagréable et manipulateur.

Au final, un bon roman mais clairement pour adulte avec des passages "salés". Il y a beaucoup de très bonne idées dans ce roman et les personnages sont solidement campés ce qui rend la lecture immersive. le style est parfois étrange mi onirique mi fantastique mais ça n'est pas gênant pour autant.
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J'ai beaucoup aimé l'univers et l'intrigue de ce roman qui m'a fait beaucoup réfléchir. Faire opposer les anciens dieux aux nouveaux dieux est original dans une Amérique contemporaine où l'on ne croit plus en rien. le personnage d'Ombre est complet, recherché, ses différents côtés sont bien exploités tout comme sa manie de vouloir faire disparaitre une pièce entre ses doigts est très graphique, visuel.
On voyage à travers ce livre. Pas seulement géographiquement mais aussi dans le temps. J'ai beaucoup aimé ces excursions pour expliquer l'origine de tel ou tel dieu.
Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans le récit qui m'ont parfois repoussé à poursuivre la lecture.
Un bon moment.
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American Gods fait partie de ces romans qu'on aime sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être parce qu'il emprunte des directions que l'on n'attend pas, comme par exemple lorsque l'auteur met en scène des divinités peu connues. Ou qu'il nous offre plutôt des passages contemplatifs, à l'image d'un héros qui reste plutôt observateur, plutôt que l'action que l'on pourrait imaginer à partir du concept du roman.
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Un classique de la fantastique / mythologie, que j'ai eu le plaisir de découvrir pour un challenge. Par moi-même, je ne pense pas que je l'aurais lu.
Alors, j'ai eu vraiment du mal par moment, notamment avec la longueur des passages, des personnages qui se succèdent, et il faut avoir une certaine connaissance de la mythologie en général (pas seulement grecque, égyptienne, nordique...). Pour autant, le récit reste accessible !
Le personnage de Ombre est vraiment intéressant. On s'attache à lui, et on n'a pas le cliché de l'homme ex-détenu qui fracasse des crânes et ne réfléchit pas. J'ai adoré sa douceur, sa tendresse, son empathie, un "gros toutou". L'histoire explore la création des nouveaux dieux, contemporains, et la disparition des anciens. On ne s'attend pas aux retournements de situation, et le récit reprend toujours du souffle au moment où tout semble calme.
Une bonne recommandation !
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Intrigue originale où les dieux oubliés naviguent dans le monde des hommes. le personnage principal, Ombre, se laisse embarquer dans les aventures du "Voyageur" sans trop de résistance et on a plaisir à suivre les deux acolytes.

L'histoire alterne à la fois l'introduction des anciens dieux en Amérique (l'arrivée d'Odin avec les premiers Vikings, celle des dieux égyptiens avec les bateaux marchands de l'antiquité etc) et une période contemporaine où les personnages se préparent à l'arrivée imminente de la guerre entre les anciens dieux et les nouveaux. 



Ma principale reproche est que les dieux en dehors du Voyageur n'ont pas assez de corps et ne sont pas assez impactants. Notamment les "méchants", les nouveaux dieux (dieu des médias, d'internet etc). On n'explore pas leur psychologie, leurs relations avec les croyants ... Pour des dieux, leurs personnages sont assez fades.

L'histoire souffre aussi de longueurs, parfois de facilités, les descriptions des lieux sont pour moi danses et pourtant assez peu parlantes (notamment pour "l'autre monde") et la trope du voyage en bagnole dans les coins paumés d'Amérique m'a ennuyée. 

En sommes, l'idée est géniale mais l'exécution rame...

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Des hommes, des Dieux, des légendes, des créatures imaginaires, des guerres...mais surtout des pages et des pages avec des personnages au nom toujours plus compliqué.
Arrivée à 200 pages c'est encore et toujours un très grand flou et je dois dire que l'auteur m'a perdue.
Je me suis ennuyée dans mon incompréhension.

Je ne dénigre pas le talent et l'imagination de l'auteur mais il est surtout exceptionnel pour le cinéma et les séries tant son imagination est débordante.
Je vais donc de ce pas me tourner vers l'adaptation 😅!...et qui sait, peut-être relirais je le livre après !
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Comment les dieux survivent ? de nombreux auteurs y ont répondu : Terry Pratchett avec Small Gods dans l'univers du Disque-monde, Roger Zelazny dans un nombre trop important de ses livres pour tous les citer, James Morrow avec sa trilogie de Jéhovah (même si elle se préoccupe plus de comment se débarrasser du corps) ou Frank Herbert dans certains de ses romans. Neil Gaiman lui-même s'y était essayé avec The Sandman, avant d'écrire American Gods. Ce pavé de près de 600 pages (en édition originale de poche) s'intéresse aux différents dieux qui vivent et survivent en Amérique du Nord – ceux qui ont suivi les différentes vagues de migrants ont peuplé le continent (des tribus venues d'Asie à l'ère glaciaire aux nouveaux arrivants tout juste sortis de l'aéroport, en passant par les différentes vagues de colons américains, les esclaves, etc.), et ceux qui sont nés aux États-Unis de la Ruée vers l'Or, des contes et légendes fondateurs du pays, de Wall Street, de la Silicon Valley, etc. C'est également le road trip à travers les États-Unis d'une ombre tout juste sortie de prison qui cherche son identité, et fait le deuil de sa femme et de son mariage. C'est encore l'histoire d'une tempête qui arrive, prélude d'une guerre de fin du monde. Ou bien ?
Vous l'aurez compris, American Gods est un livre complexe qui peut se lire en l'attaquant par différents angles, y compris (mais je ne vous le recommande pas tellement les deux dernières saisons sont médiocres) par celui de la série réalisée en 2017. Il n'est pas sans défauts, et notamment le premier tiers d'exposition met du temps à installer les différents personnages, mais il mérite de continuer le voyage. Comme une randonnée où le départ abrupt et les différents détours peuvent vous fatiguer avant d'arriver à un panorama splendide et à une fin de promenade où tous les efforts précédents sont un à un récompensés et expliqués. Et des différents indices semés ici ou là par Neil Gaiman, bien peu resteront sans réponses à la fin du livre. Si vous aimez les mythologies, les contes et légendes, vous vous amuserez à essayer de deviner qui est qui. Ou à voir comment l'auteur s'amuse à tordre les mythes, les fusionner (Osiris devenant en quelque sorte fils d'Odin, et Isis jouant les Perséphone/Hel) et les réinventer pour leur nouvel environnement. Et si vous aimez les films de gangsters et les histoires de rédemption, le voyage de Shadow et Mr. Wednesday (Ombre et Voyageur en version française disponible chez Au Diable Vauvert) vous séduira surement. En route ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/a..
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Transportés sur une Amérique du deuxième millénaire, nous suivons le personnage au nom mystérieux d'Ombre, qui rencontre un homme tout aussi étrange que l'on appelle Voyageur…

L'idée même d'American Gods, le fond de son récit, est merveilleusement fort, réaliste et parlant : parmi chaque immigration qui a amené des Hommes sur le nouveau continent, quels cultes ont survécu ? Ici, les dieux nordiques des Vikings au XIe côtoient les Leprechauns des Irlandais accomplissant le rêve américain. Les esclaves emmenaient avec eux un fragment de leur culture et des divinités africaines ; et encore aujourd'hui des figures moins connues jalonnent des parts de notre civilisation.

Et pourtant, face à une modernisation expresse de ce monde-là, Neil Gaiman questionne la société : les seules idoles qui existent à présent et auxquelles on croit ne sont-elles pas les objets de notre quotidien ?

Dans cet haletant road trip initiatique, aux airs d'urban fantasy, de puissantes mais vieilles divinités antiques telles qu'Odin et Loki se battent face à de certains Médias, Ville ou Télévision… Et si je parle des légendes nordiques, ce ne sont pas les plus représentées. Neil Gaiman nous offre l'échantillon d'une vaste palette mythologique et culturelle : Slave, Africaine ou encore Égyptienne. Chacune a ses raisons pour être arrivée aux États-Unis, et leurs dieux se retrouvent à présent désoeuvrés, tâchant de s'adapter à ce monde qui ne les attend pas.

Ils veulent survivre, subsister, ont leurs métiers, leurs connaissances et leurs activités ; mais le récit nous exprime bien rapidement que cela ne leur suffit pas. Ils ont besoin de croyances, de passion pour leur personne et nous ne pouvons le leur retirer : voici donc le défaut majeur des dieux tout au long d'American Gods.

Tout comme dans La Mythologie Viking, l'auteur régale d'action et de philosophie sans superflu. C'est un road movie qui veut aller vite et nous emmener loin. Quand Ombre, personnage principal et héros du récit, devient malgré lui propulsé en travers de cette histoire de querelle mythologique, il se mettra à de diverses réflexions qui feront évoluer l'entièreté de son rôle. La mort de sa femme et de ses proches, les rencontres qu'il fait et la justice venant à le rattraper représentent tout autant de raisons pour lui de se questionner, et ses dernières scènes en sont la preuve.

La structure du roman en elle-même appelle de nombreux rebondissements ; chaque sous-intrigue se retrouve raccrochée à la fin. Une enquête, un meurtre, une amitié, tout mène assez bien au bout du livre pour qu'on se refuse de le quitter avant la fin de chaque chapitre. C'est donc un assez gros pavé, mais léger à se lire.

Pour finir, le style toujours aussi enivrant de l'auteur, qui parvient avec des phrases très simples mais lourdes de sens à dépeindre ses personnages. Lesquels peuvent se ressembler ; mais tout au plus au premier abord. Chacune de leurs scènes est rigoureusement bien rythmée, et la tension oscille avec nervosité au cours du récit pour offrir ce chef-d'oeuvre aux prix littéraires mérités.
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Je n'avais pas lu American Gods depuis 15 ans.
Entre temps, j'ai vu (et beaucoup aimé) la série, mais mes souvenirs du bouquin étaient flous, et les changements de scenarios ne m'avaient pas choquée.
Et a la relecture du bouquin, ils me choquent beaucoup plus. Je développe plus bas, mais je vais m'attarder sur le reste du livre d'abord.
Comme d'habitude, j'aime le style d'écriture de Gaiman, je trouve cela efficace sans être lourd ou trop compliqué, c'est fluide, léger, mais pas basique. le rythme est lent, lent, lent, comme un road trip interminable sur la route 66. Mais comme pendant un road trip, il faut, pour apprécier le voyage, se laisser porter et regarder le paysage. Oui, il ne se passe parfois pas grand-chose, mais le nombre de détails, de clin d'oeil, de références, m'ont portée, et je ne me suis pas ennuyée une seconde. J'adore cet univers qu'il a imaginé, j'adore cette idée des dieux que nous créerions autour de nous, j'adore sa lecture de la mythologie, j'adore, j'adore.
Shadow est, comme le sont souvent les héros de roman de Gaiman, un poil impuissant, un poil paumé, un poil indifférent, et ce n'est pas mon personnage préféré de la littérature, mais la galerie haute en couleur qui l'entoure compense, a mon sens, son apathie. Wedsneday, Bilquis, the Tech Boy, le Djiin, Easter, et tous les Amérindiens qui vont et viennent, occupent l'espace de l'histoire. Je trouve le scénario parfois illogique, on ne comprend pas tout, mais n'est-ce pas le principe même de la foi, croire malgré le manque de preuve ou d'explication ? Je suis donc soulagée, après lecture, de m'apercevoir que j'aime encore beaucoup ce livre, malgré le dernier point, développé ci-dessous, qui m'a surprise.
Je me suis rendu compte que la série a beaucoup modernisé l'histoire en termes de féminisme… C'est fou. Et pourtant Gaiman est un auteur qui sait écrire des personnages féminins intéressants, pertinents, Neverwhere est truffé de formidables protagonistes féminines. Mais a ma grande surprise… American Gods ne passe même pas le test de Bechdel !! L'immense majorité des personnages féminins « importants » de cette histoire ne sont là que pour tourner autour des deux personnages principaux, Wednseyday et Shadow, pour les sauver, les aider, ou baiser avec. Ça on baise pas mal dans le bouquin, quasiment tous les personnages féminins dans American Gods sont hyper sexualisés, mais pas pour leur propre plaisir ou désir. Que ce soit Bastet, Zorya Polunochnaya, ou Easter, si elles couchent, embrassent ou suivent, c'est pour aider le protagoniste ou faire avancer l'histoire. Même Bilquis, la reine sacrée héritée de Saba, ne se prostitue pas par choix, mais pour survivre. . Vous me direz, c'est pas de la faute de Gaiman si une immense partie du panthéon féminin mondial est lié au sexe ou a l'amour… Mais quand même… la preuve, c'est que pour l'adaptation télé, Gaiman a tout remanié. Je trouve la réécriture de l'histoire dans la série vraiment pertinente, que ce soit la mise en avant de Laura, l'ajout de sa relation avec Mad Sweeney, ou le recyclage de Bilquis dans la lutte contre le racisme. du coup en définitive… j'aime le livre, mais c'est la première fois de ma vie que j'ai préféré l'adaptation télévisuelle !!
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