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3,82

sur 161 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Matt a 14 ans lorsque sa vie bascule.

Sa mère se laisse mourir de chagrin, internée après la disparition de son père dans l'ascension du mont Denali. Il est recueilli par sa grand-mère, qui va décéder à son tour, le laissant seul, avec son grand frère, qui ne fait rien pour le protéger et l'épargner, bien au contraire. Matt va découvrir que contrairement aux apparences, son père était un ancien alpiniste chevronné. Pourquoi tant de mystère autour de cette époque dont Matt ignore tout ?

J'ai passé un bon moment avec cette lecture, en revanche, je ne pense pas que ce soit le style de lecture que recherche un lecteur quand il s'oriente vers un livre estampillé de la pastille Prix des Lecteurs.

Rien de trépidant dans cette histoire qui s'apparente plus à une quête d'identité, un voyage initiatique qu'autre chose.

Matt est touchant car il se démène comme il peut pour ne pas sombrer, mais sa naïveté le rend agaçant. J'ai eu plusieurs fois envie de le secouer.

Le rythme est assez lent, l'ambiance est triste et mélancolique.

Ce que j'ai le plus aimé dans ce livre, c'est voyager aux milieu des paysages tantôt hostiles, tantôt apaisants.

Les nombreuses descriptions nous immergent au coeur des contrées sauvages du Montana, et ça m'a donné envie de découvrir cette région qui a l'air magnifique.

Une belle découverte, mais à ne pas aborder comme un polar ou un thriller, au risque d'être déçu.
Lien : https://livrite.fr/denali-de..
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"Denali" est un roman vibrant, un voyage. On suit le parcours semé de malheur, et d'embuche d'un adolescent en quête de son identité. Certes toute cette accumulation de malheur c'est un peu trop, cette naïveté, cette capacité de pardon agace parfois mais il se dégage un plaisir de lecture par les descriptions du Montana sauvage, de cette nature grandiose.
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Patrice Gain a été nourri aux belles envolées des Nature Writer et son écriture et ses livres s'en ressentent et en profitent. Il aime « Into The Wild » de Jon Krakauer (on le comprend), sans doute « Les égarés » de Lori Lansen, les romans de Ron Rash et ceux que rééditent les éditions Gallmeister. Il aime la montagne, l'escalade, l'Alaska et le Montana, bref les étendues sauvages dans lesquelles l'homme, sans repères, se retrouve face à lui-même et se redécouvre. Et tout cela, tout ce qu'il aime, Patrice Gain le met dans des ses romans (« Terres Fauves », « Denali »), et prend plaisir – c'est perceptible – à exalter cette nature devant laquelle l'homme, rarement bon, est finalement tout petit.

Les intrigues, riches en références, sont bien bâties, l'écriture, toute en phrases courtes, est fluide et soignée, avec des descriptions qui semblent des aquarelles et parfois, glissées, çà et là, des phrases tirées de chansons, comme des clins d'oeil.

Dans « Denali », roman traversé par des personnages durs et complexes, le lecteur assiste à un enchainement implacable, similaire à la mécanique du magnifique roman de Theodore Weesner « le voleur de voitures », une descente infernale dont la seule échappatoire se trouve dans une nature aux ressources infinies.
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Matt vit avec sa grand-mère, dans un ranch au fin fond du Montana. Son père est mort lors de l'ascension du Mont Denali. Sa famille a alors volé en éclats. Sa mère est internée dans un asile psychiatrique, son grand frère Jack a fugué. Lorsque sa grand-mère meurt à son tour, Matt se retrouve seul avec pour ennemi ce qui rôde dans la nature…

Denali est un roman noir qui s'apparente au genre du Nature Writing. le décor du roman a pour cadre un Montana sauvage et grandiose. Si Matt s'acclimate rapidement à sa vie d'orphelin, vivant de chasse et de pêche, il va vite se rendre compte que le danger ne vient pas forcément de cette nature qu'il chérit tant mais bien de l'Homme.

Patrice Gain fait de ce livre un roman initiatique. Matt, seul, va devoir lutter pour sa survie en devenant un homme plus vite que prévu. Certaines scènes sont assez violentes. le fantôme de son père, disparu tragiquement vient tourmenter Matt qui s'efforcera de lever le voile sur cette mort mystérieuse. Son frère Jack agit comme un miroir déformant: le jeune fugueur va sombrer dans la drogue et la violence la plus infâme. Patrice Gain choisir de nous brosser deux portraits d'orphelins qui se répondent en écho: d'un côté Matt et la nature, de l'autre Jack et les paradis artificiels comme deux manière opposées de faire son deuil.

Matt va devoir faire des choix cruciaux et affronter la dure réalité de voir sa famille s'effondrer sans qu'il n'y puisse rien. J'ai vraiment aimé ce roman et mon seul regret est qu'il ne soit pas plus long car j'aurais aimé côtoyer Matt un peu plus longtemps. L'évocation de cette nature sauvage, parfois hostile, est parfaitement rendue. Matt va s'en accommoder et composer avec. le constat est sans appel et bien amer pour Matt: c'est l'Homme qui est un loup pour l'Homme.

Avec « Denali », Patrice Gain signe un roman noir sublime, une ode vibrante à la nature.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Quand on dit que la lecture est une source intarissable de découvertes, de voyages et de culture en général, c'est une manière politiquement correcte de dire qu'avec un bouquin, on se couchera toujours un peu moins con que la veille.

C'est ce que j'essaie d'expliquer à mon fils de bientôt 13 ans qui vient de se découvrir une passion subite pour la série télé-réalité les Marseillais...

Vraisemblablement, les gros nichons des cagoles agrémentés de ses montées de testostérone vendent plus de rêve que mes conseils littéraires.

Ça changera bien avec le temps ... ou pas ...

Quoi qu'il en soit, je dois confesser que ma connaissance en géographie américaine fait un peu défaut et que je n'aurais pas démérité une séquence émotion dans les "Marseillais dans le Montana" quand j'ai regardé où était situé cet état sur la carte de mon ami Google Map.

Oui ... parce que l'histoire se passe principalement dans le Montana. Alors, il ne faut pas être sorti de Saint-Etienne pour se rendre compte, en lisant ce livre, que le Montana ne doit vraisemblablement pas sa notoriété à ses plages et à ses surfers mais plutôt ... à ses montagnes ... C'est comme le port salut, c'est marqué dessus.

En gros, le Montana, c'est beau, c'est sauvage... mais c'est un petit peu le trou du cul du monde. D'ailleurs, une analyse approfondie de Wikipedia m'a permis de découvrir qu'il n'y a strictement aucune ville connue (ou du moins que je connaîtrais grâce à au championnat NBA ou aux séries américaines). La ville de Seattle, berceau internationalement connu du rock Grunge, Nirvana, Soundgarden, tout ça, citée à de nombreuses reprises dans le livre n'est juste qu'à 800 km de la ville de Darby, Montana. Ça ferait presque passer la Creuse pour l'île de France, toutes proportions gardées, il s'entend.

Quoi qu'il en soit, Matt Weldon, un jeune adolescent de 14 ans vivant avec sa grand-mère, se retrouve par la force des choses, totalement livré à lui-même dans cette pampa montagneuse, au milieu des loups, des ours et d'autochtones un peu inquiétants.

Et force est de constater que Matt n'est pas vraiment gâté par l'existence. Son père est mort dans l'ascension du Mont McKinley (le Denali) en Alaska, sa mère est internée en hôpital psychiatrique et son frère Jack vit à Seattle auprès de personnes peu recommandables.

Matt va tenter de survivre et de se (re)construire une vie malgré les événements qui vont s'acharner contre lui, malgré les mauvaises rencontres, et malgré l'impensable ...

Même si les histoires n'ont rien avoir, la référence au livre/film "Into the Wild" est totalement assumée par l'auteur, sans doute pour le côté magnifique mais sauvage et violent des paysages et ... peut-être aussi événements.

scob
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Après « terres fauves » et « le sourire du scorpion », je me suis lancée dans la lecture de « Denali » toujours du même auteur Patrice GAIN.
L'écriture est différente, moins détaillée, mais l'attachement pour le héros se fait la aussi rapidement.
Matt WELDON, 13 ans, apprend le décès de son père John lors de l'ascension du Denali, mont culminant d'Alaska 6194 m, sa mère Amy, ne supporte pas cette disparition et est rapidement internée, son frère Jack, aîné de quelques années, va partir de son côté et sombrer dans les mauvais coups et la drogue.
Matt est alors confié à sa grand mère paternel qui vit loin de Seattle où la famille WELDON a grandit, dans une ferme au milieu de nulle part, avec les chevaux, les loups, les ours mais proche d'une rivière la Bitterroot qu'il affectionne particulièrement et où il découvre les joies de la pêche.
Mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille et notre jeune ado va malheureusement rencontrer de mauvaises personnes sur sa route, découvrir des secrets sur ses parents et devoir rapidement faire des choix qui le marqueront pour le reste de ses jours.
Là encore l'auteur nous entraine dans des mélodrames pleins de rebondissements.... jusqu'à la dernière page !
Un régal !
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Après "Terres fauves" Patrice GAIN nous transporte dans les terres immenses du Montana. Là encore, la nature grandiose a toute sa place avec de magnifiques descriptions.
L'auteur, d'une écriture fluide, oppose la rudesse du monde rural et les prédateurs humains à la nature salvatrice, consolatrice et réconfortante mais qui peut également être impitoyable.
Patrice Gain nous raconte le lent effondrement de la vie de Matt, adolescent de 15 ans ,qui, suite à la disparition de son père lors de l'ascension du Denali ( ex Mont Mac Kinley) ,a vu sa mère sombrer dans la folie. Puis la mort de sa grand-mère qui l'a recueilli, le laisse seul au monde face à son frère ainé, Jack, déséquilibré et violent.
Ce récit à la première personne nous rend très proches de Matt pour lequel nous tremblons, mais qui souvent nous énerve par sa trop grande empathie et son immense capacité de pardon envers ce frère qui ne les mérite pas.
Pardon, lien du sang,le sens de la famille...jusqu'où peut-on aller, peut-on tout accepter quitte à se mettre en danger au nom de ces grands principes ?
L'auteur nous dévoile tout cela dans ce récit mené d'une main de maître qui nous fait tressaillir du début à la fin.

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Denali de Patrice Gain.
Un roman américain à classé dans le genre « natural wrting »écrit par un frenchy, périlleux mais classe !
J'ai eu l'impression d'être au bord des rivières du Montana et d'escalader les montagnes d'Alaska, je me suis même fait courser par des loups et des ours des fois !
A cette beauté des paysages magnifiée par l'écriture de l'auteur s'oppose la dureté de l'âme humaine. Matt weldon ado de 14 ans va devoir grandir très vite et très seul pour affronter la réalité et chercher à connaitre la vérité. Roman initiatique sur les liens familiaux d'une grande force.
Très beau bouquin, l'auteur réussis un coup de maitre, un auteur à suivre de prés.
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