Une femme vient d'être quitté par son compagnon et decide sur un coup de tête de voyager vers Venise, vide et abandonné en hiver. Elle passe son temps seule dans des rues froides et se réchauffes dans des petits cafés et magasins ou elle rencontre un libraire et tombe amoureuse. le soir, dans sa pension, elle raconte toutes ses aventures à un prince russe en fauteuil roulant, qui ne quitte jamais la pension.
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Seule Venise" est un livre bizarre. D'abord à cause de son style, avec pleines de phrases très courtes. Des mots. Seuls. Comme ça. Tout le temps. Sans verbes. A devenir dingue. Les chapitres sont courts, faciles à lire et à comprendre.
L'histoire même est aussi bizarre. A part les balades à travers Venise et quelques dialogues entre la femme et le prince, il n'y a pas grand chose qui se passe. La femme ne raconte rien d'elle même, elle arrive juste à faire parler le prince de son passé en Russie, de la révolution, de l'évasion en tant qu'enfant et comment il avait trouvé son grand amour. le libraire reste toujours dans l'ombre. le livre est écrit comme si la femme s'adressait à lui pour lui raconter ce qu'il a quand-même vecu lui aussi.
Le livre n'est pas mauvais, mais il n'a pas réussi à me convaincre. Plusieurs fois je me suis demandé, pourquoi j'ai choisi ce livre sombre et déprimant et pas un autre, plus gai. le point positif est la belle description d'un Venise en hiver, froid, humide, vide et quand-même charmant, mais ça ne change rien au fait que c'est un des livres que je vais vite roublier.