Seule Venise

J'aime beaucoup Venise et je me suis laissée emporter dans l'histoire de Claudie Gallay. L'absence des habituels touriste m'a fait découvrir la ville sous un charme inédit et j'ai beaucoup apprecié. J'aime l'écriture de Claudie Gallay et me laisse entraînée et guidée, c'est agréable. Je relis facilement un livre qui m'a plu et ces quelques lignes me donnent envie relire "Seule Venise".

La narratrice décide après avoir été quittée par son compagnon de tout quitter pour partir à Venise.

C'est l'hiver, il n'y a pas grand monde si ce n'est ceux qui partagent la pension avec elle, un vieil aristocrate russe qui vit en fauteuil, un jeune couple, et leur hote. Au fil de ces ballades dans la ville, qu'elle nous décrit avec force détails, elle va rencontrer un libraire avec qui elle va partager le plaisir des mots.

Un roman tout en suspension, à la fois grave et léger, à l'écriture précise, dans lequel on perçoit la tristesse comme un brouillard sur la ville.

Je ne sais pas dire si j'ai vraiment aimé, mais il ne m'a pas complétement déplu non plus. Rien d'extravagant juste de petites histoires, de rencontre de partage, d'entraide dans la langueur de l'hiver, sur des pavés froids et mouillés.
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Venise l'hiver. Une femme, seule avec sa valise, débarque dans une pension de famille, en peine d'amour.
On n'en saura pas beaucoup plus et pourtant très vite c'est comme une amie. Il y a quelque chose d'universel dans son chagrin. Un de ceux que nous avons toutes connu, traversé un jour ou l'autre.
Dans cette pension de famille elle va croiser quelques figures, lors de ses déambulations dans la ville elle va réapprendre à aimer. Sans happy end. C'est juste un intermède, une pause dans la vie, avant de repartir.
J'ai refermé le livre avec l'impression de perdre une amie.
J'ai beaucoup aimé l' écriture. Cette facon d'instiller des émotions, des sentiments, une atmosphère, juste par quelques descriptions. Une écriture sobre, sans mots superflus, qui va au plus juste.

Relecture de ce roman que mon mari m'avait offert il y a 10 ans. Au retour de Venise, j'avais envie de me replonger dans ses ruelles. Après une rupture, une femme part à Venise, et trouve refuge dans une pension, en plein hiver. Rues désertes et silencieuses, ambiance étrange. La ville semble à l'abandon, les pensionnaires y pansent leurs blessures et se frôlent. Évocation poétique et sensible de la ville, sans folklore, mais avec justesse. J'ai eu beaucoup de plaisir à me replonger dans cette atmosphère.

Un roman dans lequel je suis facilement entrée ! J'ai particulièrement aimé l'ambiance nostalgique qui y règne et les personnages sont plutôt attachants. Venise en hiver et sous la neige ce n'est pas l'angle de vue que l'on connaît le plus et c'est ce qui m'a plu. de la tristesse, de la mélancolie, de la déception mais aussi un peu d'espoir. Des vies qui se mêlent, qui se croisent, qui se séparent. J'ai aimé mais j'ai quand même trouvé par moment que l'intrigue était trop "facile" et que je voyais trop les ficelles. C'est pourquoi je ne mets pas 5 étoiles.

Bon… Je ne suis pas convaincue. Certes, ça se lit facilement - les phrases sont courtes et impactantes, les chapitres se déroulent vite. Mais le personnage principal est un peu insipide, cette femme perdue qui se complaît dans sa douleur et court noyer sa peine dans une Venise brumeuse, humide et froide. Un peu trop déprimant pour un livre de plage !

Seule Venise
Claudie Gallay

Un roman d'atmosphère qui m'a immédiatement séduite !

Une femme abandonnée par son compagnon décide de partir seule à Venise en plein hiver.
Outre le fait que je comprenne qu'on ajoute de la mélancolie à la tristesse et qu'on y trouve du plaisir, j'ai aimé marcher avec le personnage dans les rues de cette ville grise, brumeuse mais magnifique, ses campi, ses ponts, m'asseoir au café Florian pour boire un chocolat, retrouver le palais/pension de famille où elle a trouvé refuge.

Des rencontres dans cette pension de famille en demi-teinte, toutes attachantes, lui permettent d'échapper à la solitude : un vieux prince russe qui se déplace en fauteuil roulant, passe ses journées dans sa chambre,lui confiera le regret d'un amour ancien perdu pour une minute de retard, une jeune danseuse qui devient furtivement une confidente, Luigi qui veille sur le palais et ses hôtes, cuisine et attend en vain sa fille Noël après Noël, une librairie et son propriétaire qu'elle découvre dans ses flâneries et dont le regard mutuel amorce timidement une possibilité de sentiments partagés tout en nuances.

La nostalgie est continuellement présente dans le récit qu'elle soit passée ou présente et se mêle avec bonheur à l'atmosphère unique de Venise.

J'ai du m'habituer au style constitué de phrases courtes suivies de mots orphelins qui vous donnent l'impression de trébucher ou d'être asthmatique mais qui ne nuisent pas au pouvoir d'évocation.

Venise, ville mythique pour l'amour ? Un cliché ? Claudie Gallay choisit pourtant cette cité pour y évoquer trois histoires d'amour bien différentes mais subtilement mêlées. La première d'entre elles, vécue entre deux jeunes gens est plutôt banale; la seconde, plus originale, raconte celle d'un prince russe déchu devenu un vieux monsieur en fauteuil roulant, qui revient à Venise pour tenter de retrouver une jeune femme perdue de vue depuis longtemps. Et, la plus incertaine de ces histoires est probablement celle que vit la narratrice de ce roman avec un libraire de la ville. de fait, leur histoire n'a pas d'histoire, ou si peu, car elle n'est vécue que de l'intérieur; il s'agit de la simple évocation d'une attirance.
Le lecteur pénètre ainsi dans une "Venise" intime, celle des mois d'hiver sur les bords de l'Adriatique, celle de la brume sur la lagune, les canaux, les venelles et les palais assoupis, La "Venise "du silence retrouvé
"Seule Venise" est un beau roman d'atmosphère.

Qui refuserait un voyage à Venise ? Je me suis laissée tenter et j'ai suivi le personnage principal dont on ne connait même pas le nom. Une quadragénaire dépressive qui plaque tout pour oublier une rupture amoureuse.
J'ai passé quelques jours avec elle dans la pension de Luigi qui cuisine si bien. Elle partage ses repas avec un prince russe émigré, séduisant malgré son âge, qui lui confie peu à peu des détails de sa vie. Elle croise aussi Carla une mignonne danseuse qui se lasse de son copain.
C'est l'hiver et la ville est superbe, le froid, les inondations, la neige nous enchantent.
Je la regarde dans les rues de Venise, puisqu'elle aime suivre les gens je la suis. Je n'ai pas envie de lui parler. Elle se flatte d'apprécier le silence, mais quelle bavarde, je déteste cette façon qu'elle a de dire "je dis" plutôt que dis-je ; je reste à distance lorsqu'elle se réchauffe avec des chocolats brûlants au café Florian. Elle qui pourtant ne lit pas entre dans une librairie, elle s'entiche du libraire qu'elle s'obstine à vouvoyer pour mieux le décrire.
Je n'aurais pas envie de devenir l'amie de cette femme triste, aigrie, peu cultivée, paumée que tous vont quitter. Mais un voyage à Venise en hiver, même seule, pourquoi pas !

Une femme de 40 ans séjourne seule à Venise en hiver, pour se reconstruire après une rupture.
J'ai parfois trouvé déconcertante la narration dans ce roman, mais sans doute est-elle révélatrice du désordre mental de cette pauvre femme. Elle se remémore des souvenirs de l'amour perdu, souvenirs qui soudainement jaillissent et la plongent dans l'affliction.
Parallèlement, elle noue une amitié avec un vieux prince russe résident de la même pension, picole et joue aux échecs avec lui, et lui arrache son histoire (tragique) par petites bribes.
Parallèlement, elle se sent séduite par un libraire de livres anciens amateur de chats.
Parallèlement, une jeune danseuse s'interroge sur son avenir.
Il faudra toutes ses rencontres pour peu à peu se retrouver, cesser d'être une femme quittée pour redevenir juste elle-même.
Et puis au coeur de chaque intrigue, par-dessous, tout autour et par-dessus, il y a Venise. Venise en hiver, avec la brume et l'acqua alta, avec ses canaux verdâtres et calmes, avec ses gondoles bâchées et ses ruelles vides, Venise rendue aux Vénitiens.
Sûr que le roman aurait été moins charmeur si la narratrice nous avait conté un séjour à Lampaul-Plouarzel.

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