AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 27 notes
5
8 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai été eue ! Mais bien eue, pour ne pas dire bien bais**… Moi qui me plaignais encore l'autre jour avec une copinaute de ces romans que l'on réédite en changeant ET la couverture ET le titre…

Bardaf, la copinaute avait été eue la dernière fois, cette fois-ci, c'est mon tour !

Comprenez bien que je n'ai rien contre le fait que l'on change la couverture d'un roman lorsqu'il passe du Grand Format au format Poche, mais quand, en prime, on change le titre ET le 4ème de couverture, comprenez bien qu'il y a de quoi y perdre son latin, ou son holmésien, dans ce cas-ci.

Ce roman, je me délectais à l'avance de le lire. 720 pages de Sherlock Holmes, vous imaginez que pour moi, ça fait le même effet qu'une solution à 7% de cocaïne !

Donc, cet épais apocryphe attendait le moment propice pour être dévoré quand, soudain, catastrophe nationale, je reçois un petit commentaire d'un babéliote sous ma chronique de "Penny Blood" qui me disait, en substance : "J'ai l'impression que ce livre est ressorti sous le titre "L'affaire Mina Marten" (sous-titre : Sherlock Holmes contre Conan Doyle). Donc à un prix aujourd'hui beaucoup plus abordable !".

Heureusement que j'étais bien assise sinon, j'aurais défailli ! Bon sang, il a raison l'homme, c'est bien les deux mêmes histoires, même si on a tout renouvelé pour mieux attirer le chaland, sans doute.

De deux choses l'une : soit je me morfondais et tentais de noyer ma peine, ma déception, ma rage, mon ire dans des mojitos (je préconise toujours le rhum brun), soit je le relisais puisque de tout façon, j'avais oublié une grande partie du livre, sauf en ce qui concernait la petite Histoire dans la Grande, mais les détails s'étaient effacés de ma mémoire.

J'avais même oublié que nous avions l'ombre de Jack dans ce roman, c'est vous dire l'état de ma mémoire ! Donc, évitez de boire autant de café et de mojito que moi et tout ira bien pour vos petites cellules grises : vous n'oublierez plus jamais rien.

Folie que de le relire ? Sans doute, mais bon, j'avais un Challenge Pavé de l'Été à honorer, les 675 pages de récit brut étaient les bienvenus et un rafraichissement de ma mémoire aussi, surtout après 5 ans.

Le spiritisme, le voyeurisme (oups) et la voyance, ce sont des foutaises, même Patrick Jane le disait, alors, le coup des fées qui dansent devant des gamines ou des gens qui pensent voir mon avenir ou mon passé, c'est "buiten" (dehors) avec un coup de pied au cul.

J'ai pris plaisir à replonger dans l'histoire, à relire la Grande Histoire de Londres insérée dans la petite en 13 récits (comme le 13 Miller's Court ?) qui nous feront passer de la période des Celtes à celle des Romains, du grand incendie, de Jack, et je le redis une fois de plus, il n'en fallait pas plus et deux récits en moins auraient donné un peu plus de souffle au récit.

Holmes et Watson sont presque fidèles au canon holmésien et notre détective, toujours grand enquêteur, mettra les bouchées doubles pour tenter de savoir si la spirite dit des conneries ou la vérité en les plongeant dans l'Histoire de l'Angleterre.

Les enquêtes de Holmes sont prenantes, on se déguise, on explore Londres et on ira plus patauger dans les bas-fonds que prendre le thé chez la baronne de la Tronche En Biais ou la duchesse Dufermoir de Monsac !

Cette fois-ci, je savais où j'allais et donc, je n'ai pas sursauté lors du retour dans le présent de Holmes, les sauts dans le temps me laissant toujours un peu barbouillée, sans doute à cause des 88 miles à l'heure nécessaire pour passer d'une époque à une autre.

Ne me souvenant plus du final, je pensais être surprise, mais pas de bol, une fois de plus, je l'ai vu venir, mais cela n'a pas gâché cette relecture, que du contraire, le livre a bien vieilli.

Un polar historique composé d'une grosse tranche de petites Histoires brutes et fort sombre. À éviter si vous êtes allergique à l'Histoire ou à la sombritude.

Pour les autres, on peut consommer sans modération, mais prenez tout de même la peine de manger et bouger durant la lecture (et boire, aussi !!).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          132
Arthur Conan Doyle contre Sherlock Homes. Un face à face inédit entre l'auteur et son personnage. Nous oscillons entre réalité et fiction. Réalité car les treize récits sont tirés de faits divers réels (n'oubliez pas de lire ) et notamment du meurtre de la grange rouge qui s'est déroulée en 1827 en Angleterre.
Mina Marten est une spirite qui grâce à son don de voyance permet de retrouver une fillette enlevée et séquestrée. Il ne faut rien de plus pour enthousiasmer la presse et Londres. Afin de déclencher ses visions, Mina doit tenir un objet ayant appartenu soit à la victime, soit au meurtrier. Dans la chambre Mary Jane Kelly, une des victimes de Jack L'Eventreur, on découvre un couteau. Serait ce le couteau de Jack L'Eventreur ? Va t on enfin découvrir qui se cache derrière ce nom ? Arthur Conan Doyle se charge de démontrer qu'une spirite peut aider la police. Il confie le couteau à Mina qui aussitôt entre en transe et commence son récit. Si tous les témoins sont sous le charme, Sherlock Homes lui reste sceptique. D'où sortent ces récits racontés soir après soir par la spirite. Comment une femme sortie de nulle part et illettrée peut elle remonter si loin dans le temps et révéler la naissance de Londres ? Où veut elle emmener son auditoire ? Quel est son but ultime ?
Je ne suis pas fan de Sherlock Homes et c'est avec réticence que j'ai commencé cette lecture qui m'a été soumise par une chronique très enthousiaste. Si les récits sont intéressants, la confrontation et la découverte de la vérité n'est pas à la hauteur de notre attente. La confrontation entre les biens pensants, scientifiques et le très terre à terre Sherlock ne donne même pas lieu à de virulents échanges que nous sommes en droit d'espérer. Treize récits se succèdent les uns après les autres, du moins tragique au plus effroyable. Ils nous entrainent dans l'Histoire de Londres à travers la voix d'une femme qui joue au chat et la souris. Seul le final tient ses promesses. On s'attend à beaucoup de choses mais pas à cela. Et c'est à ce moment que le récit prend son envol... pour quelques pages seulement.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (57) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}