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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Unai, flic à la criminelle de Vitoria, s'est pris une balle qui a fini sa course dans la troisième circonvolution frontale de l'hémisphère gauche.
Il va nous raconter, depuis son coma, le pourquoi du comment.

Une traque d'un tueur en série, donc.
Mais pas que.

On finit ce bouquin en ayant une idée sérieuse de la trame à suivre pour aller visiter la ville de Vitoria-Gasteiz. On pourrait même étendre notre visite des bâtiments historiques aux alentours. Ajoutez à ça les nombreuses peintures sur les murs, les quelques statues (dont celle de Ken Follet !), un peu de mythes et croyances, et une fête patronale à l'ambiance ultra entraînante, il y a de quoi faire.
Ce côté historique amène un contraste intéressant avec la sphère Twitter, avec laquelle il faut désormais composer en menant une enquête.
L'auteur nous laisse d'ailleurs croire, à l'image de ces Twittos, qu'on pourrait faire le taf à la place des flics, puisque l'équipe de la criminelle qu'elle met en scène n'a rien d'une équipe hors norme, rien d'une équipe de super-héros.

Le tout donne une histoire qui tient en haleine.
Alors que le lecteur est à l'avance sur les enquêteurs, il ne manquera pas de se faire toutefois surprendre. #danslesdents

Je n'exclus pas le fait qu'Eva García Saenz de Urturi m'ait mise dans sa poche en me mettant en tête l'air du tube basque intergénérationnel "Lau teilatu" au cours de ma lecture, mais je suis quasi sûre que c'est plutôt un polar fort bien ficelé.
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Dès le prologue, l'auteure donne le ton, Kraken, vient de se prendre une balle dans la tête, ses heures sont comptées et la narration à la première personne rend de suite le lecteur proche du personnage.

On est parachutée quelques jours avant cette introspection, à la Cathédrale de Sainte-Marie – Vitoria. Nous sommes en 2016, les corps d'un garçon et une fille sont retrouvés et la mise en scène est très proche d'une série de meurtres qui a eu lieu vingt ans plus tôt. L'inspecteur Unai Lopez de Ayala dit Kraken et l'inspectrice Estibaliz Ruiz de Gauna tentent de démêler les noeuds de cette enquête qui vient se télescoper avec celle qui a eu lieu vingt ans plus tôt, alors même que le coupable, Tasio Ortiz de Zarate, a été arrêté par son frère jumeau l'inspecteur Ignacio…

L'utilisation d'une double temporalité est très intéressante et donne un rythme encore plus effréné à cette enquête. Sur fond de secrets, de non-dits, de croyances, de superstition et d'ésotérisme, on retrouve tout ce qui fait le sel des intrigues espagnoles au cinéma, dont je suis particulièrement friande.

Véritable phénomène en Espagne, il m'était difficile de passer à côté de cet auteure espagnole, dont c'est le 5ème roman, avec une première traduction française.

L'intrigue est excellente, avec des personnages finement construits, dotés d'une psychologie propre, chacun apportant sa pièce à la construction, du sel à l'édifice.
On retrouve tous les ingrédients qui font un excellent thriller, auxquels l'auteure ajoute une touche de croyances basques et c'est franchement savoureux. On y trouve le piquant qu'il faut, avec ce savant dosage sans jamais tomber dans l'incohérence de certains récits.

Mention spéciale pour la traduction de Judith Vernant, dont j'avais déjà apprécié le travail avec « Je ne suis pas un monstre » de Carme Chaparro

J'ai particulièrement apprécié Vitoria, lieu de toutes ces perditions, qui devient un personnage à part entière, sous la plume de l'auteure, on décèle tout l'amour qu'elle porte au pays basque, particulièrement à la capitale de l'Alava, une des trois provinces de la Communauté autonome du Pays Basque, à travers les découvertes des cadavres, les lieux emblématiques de la ville sont mis en avant et c'est une véritable visite guidée nous est proposé.

À travers la plume de García Seáenz de Urturi, on découvre un premier tome d'une trilogie bien prometteuse, surtout quand l'épilogue, nous annonce que nous n'en avons pas terminé avec La Ciudad Blanca.

L'adaptation du livre en film, est excellente avec cette touche esthétique du cinéma espagnol qui n'a rien à envier au cinéma américain, je dirais même qu'il est bien meilleur, car tout en retenue avec des plans sombres, tout ce qui fait un bon thriller.

Un thriller au dénouement étonnant qui ne laisse pas indifférent. Les Rituels de l'eau (Los Ritos del Agua), scond opus, ne devrait pas tarder pour mon plus grand plaisir, car les personnages n'ont pas fini de livrer tous leurs secrets.


Lien : https://julitlesmots.com/202..
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A Vitoria,commune du pays basque espagnol,un double crime vient d'être commis et réveille les fantômes de la ville ainsi que l'émoi de ses habitants en commençant par l'inspecteur Unai. Ce dernier était encore un gamin lorsqu'une série de crimes similaires avait bouleversé les vitoriens. Il faut dire que ces meurtres sont spectaculaires. Les victimes, toujours par deux sont retrouvées nues côte à côte dans un geste pathétique de consolation mutuelle. Pas de
mutilation ni de sang, presqu'une oeuvre d'art! La traque de cet assassin au mode opératoire bien particulier s'avère d'emblée bien complexe puisqu'il est sous les verrous depuis vingt ans !
J'ai beaucoup aimé suivre l'enquête d'Unai,Kraken pour les intimes et de sa coéquipière Estibaliz sans oublier la sous commissaire Blanca. le procédé narratif qui nous fait passer par des petites boucles répétitives dans les années 70,enrichit le récit et complexifie l'histoire. Comme pour le petit Poucet,les cailloux sont semés mais le chemin est loin d'être évident à trouver et m'a perdu à maintes reprises pour mon plus grand plaisir. Les personnages sont attachants,avec un petit coup de coeur particulier pour le grand père,. C'est un Polar très agréable sans scène sanglante car tout est dans l'intelligence,la subtilité,la culture, même si tout ce savoir est utilisé à bien mauvais escient !
Ce n'est pas mon cas , mais j'imagine que pour un lecteur qui connait cette ville et sa région le plaisir doit être décuplé car les descriptions sont minutieuses,multiples et très visuelles.
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Deux cadavres retrouvés dans la cathédrale de la ville de Vitoria, dans le pays basque espagnol. Ces cadavres sont disposés suivant un rituel qui est identique à une série de meurtres survenus 20 ans plus tôt. Mais le meurtrier de l'époque est encore en prison. Les deux inspecteurs Unai et Estibaliz sont chargés de l'enquête.
Tout m'a plu dans ce policier.
L'enquête d'abord avec ces meurtres rituels : beaucoup de pistes suivies puis abandonnées, les indices qui se révèlent petit à petit, les avancées des deux inspecteurs, leur obstination à creuser des points ignorés dans le passé. Pas un moment de répit, le suspense est maintenu jusqu'à la fin
Les personnages, que ce soient les deux inspecteurs, la sous commissaire, ou les suspects potentiels : ils sont tous ancrés dans leur réalité, ils ont vécu, sont passés par des épreuves et celles-ci les ont marqués. Je retiendrai spécialement le grand-père de Unai, qui m'a émue par le soutien indéfectible qu'il porte à ses deux petits-fils.
La description de la ville de Vitoria et de ses environs, et des traditions basques qui enrichissent le roman sans jamais l'alourdir, ni ralentir le rythme.
La narration qui mêle à l'enquête actuelle des évènements du passé, antérieurs à la première série de meurtres qui vont nous livrer à nous lecteurs quelques clés sur les raisons qui poussent le criminel à agir.
Un vrai coup de coeur pour lequel je remercie chaleureusement les éditions Fleuve Noir et NetGalley. #Lesilencedelavilleblanche #NetGalleyFrance
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Petit coup de coeur pour ce thriller qui se déroule en Espagne, aux Pays-Basque dans la ville natale de l'auteure. C'est son 1er roman.
L'histoire débute le 24 juillet 2016, les corps d'une jeune femme et d'un jeune homme âgés d'une vingtaine d'années sont découverts dans la crypte de la cathédrale de Santa Maria à Vitoria. Ce meurtre par sa mise en scène rappelle une série de meurtres survenu 20 ans plus tôt. L'inspecteur Unai Lopez de Ayala dit Kraken, et sa collègue Estibaliz Gauna mènent l'enquête. En tant que lecteur, on suit la progression de l'enquête à travers les yeux de l'inspecteur Ayala.
Un duo d'enquêteur qui fonctionne parfaitement avec des caractères qui s'opposent et se complètent. On ressent le lien d'amitié qui les unit. Chacun a ses failles et ses problèmes personnels. Unai Ayala est plus un profileur et l'inspectrice Estibaliz Gauna est une victimologue. La psychologie des personnages est bien décrite.
Le style d'écriture est clair et fluide. L'intrigue est très bien construite, il y a du suspense, des rebondissements, des fausses pistes. Tous les codes du genre sont maîtrisés. J'ai eu un petit temps d'adaptation à lecture de ces noms espagnols, mais cela a été assez rapide.
A travers ces crimes, l'auteure nous permet de visiter l'histoire de la ville et de la région, et d'en apprendre un peu plus sur la culture et les légendes.
J'ai passé un agréable moment de lecture et j'ai très envie de découvrir la suite des aventures de Kraken.
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Pas mal du tout ce thriller. Les premières pages sont une intro irrésistible. Un teasing comme j'en n'ai pas souvent lu, une envie de se plonger dans cette enquête. Une envie de s'y plonger tout de suite!
Le profiler est très attachant. Il forme avec sa coéquipière un binôme qui fonctionne. C'est une équipe qui bosse bien.
Les pistes sont abouties. Pas d'indices sorties de nulle part, tout se dévoile au bon moment. le roman est clairement d'ambiance espagnol : les villages, l'histoire, les monuments, les fêtes annuelles. le décor est chaud comme l'enquête. Donc l'intrigue nous tient. Surtout dans le premier et le dernier tiers.
Petites déceptions sur le nom des chapitres, que j'ai trouvé assez fades disons communs, ainsi que l'interêt de leur en-têtes, les hashtag auxquels je me suis vite desinteressée. Je m'étais également imaginée partir plus loin dans l'ésotérisme, en apprendre plus, (un petit goût de yen a trop ou pas assez) et j'étais prête à lire davantage de détails sur les parallèles meurtres/Histoire. Ce qui dans l'ensemble reste en second plan. (L' accent est déjà beaucoup sur le pays basque de cette région (Alvara) ça aurait peut être été lourd de partir dans de telles vulgarisations à la Da Vinci Code)
Conclusion : ça a marché. J'ai dévoré le roman en deux trois jours, élaborant des hypothèses, voulant éviter des à prioris, trouvant des cohérences dans les scènes de crime qui n'en n'étaient visiblement pas. Manipuler comme sait le faire un thriller!
Découvert grâce à Babelio, je m'en vais lire « les rites de l'eau ».
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C'est reparti comme il y a 20 ans : Vitoria, ville du pays basque espagnol, est de nouveau frappé par des doubles meurtres lié à l'histoire du pays. Et pourtant le tueur purge toujours sa peine en prison!

Voici un policier très bien construit qui est difficile à lâcher.
Unai et Estibaliz, deux policiers avec un passé pas franchement léger, sont sur l'affaire des doubles meurtres. C'est Unai qui raconte l'histoire, c'est lui le personnage principal, et petit à petit on rentre dans son intimité : sa famille, ses amours, ses blessures, ses rêves, ses failles...
On suit l'enquête de près, différents suspects se développent certains oscillant entre potentielle victime ou criminel tordu tout au long de l'histoire. On change de pronostic sur le meurtrier de nombreuses fois puis petit à petit, en même temps que les policiers, on cerne de plus en plus le profil du tueur. En parallèle, on suit l'histoire du passé qui va nous permettre de comprendre la création de ce tueur en série.
Le cadre est également sympathique et travaillé. Vitoria est une ville du pays basque Espagnol avec ses fêtes, ses traditions, ses monuments emblématiques. A travers l'enquête l'auteur nous fait découvrir cette ville, son atmosphère et son histoire.
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Le silence de la ville blanche est le premier tome de la trilogie de la ville blanche. On y découvre l'inspecteur Unai Lopez de Ayala surnommé Kraken et de sa collègue Estibaliz qui enquêtent sur une série de doubles meurtres qui ressemblent à ceux commis il y a vingt alors que le meurtrier de l'époque est toujours en prison. C'est un thriller haletant qui mêle mythologie, légende, archéologie et histoire de famille et surprend le lecteur avec ses nombreux rebondissements dans l'enquête..
J'ai lu ce livre en version originale sa seule difficulté c'est le vocabulaire basque mais cela reste un vrai coup de coeur et j'attaque dans la foulée le second tome le rituel de l'eau.
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Vitoria. C'est dans cette ville qu'une série de meurtres ayant eu lieu il y a vingt ans, reprennent. Tout porte à croire qu'il s'agirait du même assassin. Pourtant, ce dernier a été arrêté et est toujours en prison. À quelques jours de sa libération, cette enquête demeure un mystère. Les inspecteurs Unai et Estibaliz vont tout mettre en oeuvre pour tirer cette affaire au clair.

Voilà bien longtemps qu'un thriller ne m'avait pas tenue autant en haleine. le nombre de pages conséquent m'effrayait pourtant. Et bien je dois avouer ne pas m'être ennuyée un seul instant avec cette lecture. Eva a su maîtriser son récit à la perfection et a su construire une intrigue qui se dévoilera peu à peu au lecteur.

Dès les premières pages, j'ai su que ce thriller serait très difficile à lâcher. Beaucoup de mystères parsèment les pages, et Eva veille à bien laisser des indices sans jamais trop en dévoiler, afin de maintenir le suspense jusqu'au bout.

J'ai été réellement surprise par plusieurs rebondissements, qui sont justement dosés, afin de ne pas avoir cette impression de trop tout au fil des pages. le dénouement est très réussi et peu à peu, j'ai compris comment les pans de cette intrigue allaient s'imbriquer.

Les personnages sont très bien construits. Par contre, je dois dire que j'aurais aimé avoir davantage d'explications quant au passé des deux inspecteurs. L'auteure n'a pas forcément approfondi cela, et je n'aurais pas été contre d'en savoir un peu plus sur eux.

Découvrir ce roman, c'est aussi une invitation au voyage. En effet, Eva nous promènera dans Vitoria et intègrera à son histoire plusieurs lieux. J'ai trouvé cette manière de faire très originale.

La plume de l'auteure est percutante et d'une grande fluidité. Les chapitres sont de taille moyenne, et en même temps que l'enquête actuelle, nous suivons une histoire parallèle surgie dans le passé. J'ai trouvé que Eva avait parfaitement su manier ces changements de temporalité.

Un excellent thriller, avec lequel j'ai passé un moment de lecture riche en rebondissements. Les pages ont défilé. À découvrir sans hésiter.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Machiavéliquement votre.

Il y a des livres qui vous laisse une marque.

C'est lecas de ce 1er tome d'une puissance phénoménale, on suit 2 histoires à 40 ans d'intervalle liées forcément entre elles mais de quelle manière ?

Qui se permets de tuer des couples de 5 à 45 ans sans vergogne de façon ultra chirurgicale ?

Unaï mène l'enquête mais y laissera plus que des plumes.

Magistral !
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