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3,82

sur 1083 notes
Quel plaisir j'ai eu à lire ce roman! C'est exactement le genre qui me plait. Historique, aventure, voyage. C'est un roman Tintin.
On n'est pas surpris de la trame. C'est comme un voyage où l'important n'est pas la destination mais le déplacement, le rêve qu'apporte ce déplacement.
Non seulement, ce roman m'a fait pensé à des romans que j'ai déjà lus mais à une télénovela que j'ai vue au Brésil. Un scénario classique: un fils disparu dans la jungle amazonienne, revenu plus tard à la civilisation et à sa famille. Ça permet d'opposer jungle et dénuement à civilisation et urbanité.
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Offert par Virginie. J'ai beau aimé cet histoire de naufrage sur un ile déserte.
Au milieu du xixe siècle, un jeune matelot français, Narcisse Pelletier, âgé de dix-huit ans, se retrouve abandonné sur une île. Après quelques jours, alors qu'il est sur le point de mourir de soif et de faim, il rencontre une vieille femme noire qui le nourrit. Il s'impose dans sa tribu et restera dix-sept années avec eux, jusqu'à ce qu'un navire anglais le retrouve. Les marins le ramènent au gouvernement d'Australie, où il rencontre Octave de Vallombrun, membre de la société française de géographie, qui est fasciné par cet homme revenu à l'état sauvage et ayant oublié sa langue. Octave prend sous son aile le « sauvage blanc », il lui réapprend la langue française et les moeurs civilisées. Leur relation amicale évolue au fil du temps.
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La mentalité de l'époque fait froid dans le dos. Malheureusement, on n'apprend rien de la vie parmi les aborigènes, et pour cause, le choc ressenti par Narcisse Pelletier l'empêche de parler et de se souvenir. Si vous avez aimé Bartleby, çà devrait être bon. Il reste juste que le mérite est de faire savoir que l'histoire est véridique et que les aborigènes ont accueilli un étranger. Très bonne idée mais raté.
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Le silence du principal protagoniste deviendrait presqu'insupportable si son bienfaiteur n'avait proposé une explication-justification qu'il applique à sa propre existence. Un roman prenant et dont je ressors un brin déçu.
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Un livre à deux voix : celle du marin breton accidentellement abandonné sur une île au large de l'Australie, qui narre sa panique, son désarroi, sa solitude puis cette incroyable ré-adaptation à un mode de vie aborigène, comme une seconde naissance. Et celle de l'homme qui va tenter de le re-civiliser selon les critères occidentaux de l'époque.
Le récit de Narcisse (le sauvage blanc) est passionnant, stupéfiant.
Celui de son protecteur en revanche, suranné et emphatique est franchement longuet et finalement ennuyeux. Au delà du mythe du bon sauvage, revisité, on est révolté par cette suprématie auto proclamée de l'Europe qui a décidé, une fois pour toutes, avoir l'apanage de la civilisation, du bon goût et de l'art de vivre. Un état de fait pas si démodé et qui laisse rêveur quand on sait que Narcisse Pelletier, qui a vraiment existé et dont l'aventure est rapporté assez fidèlement à quelques distorsions près, a été arraché de force à cette seconde vie qu'il n'a jamais souhaité quitter. Décidemment, l'enfer est pavé de bonnes intentions.
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Ce qu'il advint du sauvage bBlanc - François Garde GALLIMARDCe qu'il advint du sauvage blanc de François Garde est un formidable roman d'aventure qui relate l'histoire incroyable d'un matelot oublié pendant 17 ans sur la côte australienne.

Bien qu'écrit par un auteur français (vous l'aurez compris grâce à son nom), j'ai décidé de m'y plonger car son thème est étroitement lié à l'Australie.

1843 – Narcisse Pelletier, un jeune mousse de 18 ans embarque sur la goélette le Saint Paul pour parcourir les océans. Lors d'une expédition à terre pour trouver de l'eau, et victime de l'impatience du capitaine, il se retrouve abandonné sur une plage de la côte nord-est de l'Australie. Pendant plusieurs jours il guette le retour du navire, inventant tous les scénarios possibles et imaginables pour expliquer le départ précipité de l'équipage. Après quatre jours, soufrant de la faim et de déshydratation il est résolu à mourir lorsqu'une vieille « un visage noir, ridé, penché sur lui. Des cheveux crépus grisonnants, des traces de terre rouge sur les pommettes et l'arête du nez. Un regard insistant, pas l'ombre d'un sourire. Pas un mot. Une femme, une femme âgée […]. Oui, une femme entièrement nue, noire comme du charbon, la peau striée comme du cuir de buffle, les seins flasques et tombant » lui donne à boire et le sauve. Narcisse ne le sait pas encore, mais il va passer les 17 prochaines années de sa vie avec « la vieille » et sa tribu aborigène qui vient de le sauver. Il devra apprendre leurs coutumes et respecter leurs lois. Il apprendra aussi à pêcher et à tuer les animaux pour se nourrir, à prendre le temps d'observer la nature et fabriquer ses propres outils.

Le livre s'entrecoupe de deux récits à plus de 18 ans d'intervalle. D'un côté l'histoire de Narcisse racontant ses débuts difficiles parmi la communauté indigène, et de l'autre les lettres à la Société de Géographie d'Octave de Vallombrun, le voyageur passionné qui prend en charge ce « sauvage blanc » dès son retour à la civilisation 18 ans plus tard. Après toutes ces années parmi les aborigènes Narcisse a tout oublié, de sa langue maternelle aux concepts de base tels que l'argent ou la religion. Malgré les nombreuses tentatives d'Octave pour le faire parler de sa vie chez les sauvages, Narcisse restera muet « Parler, c'est comme mourir » déclare-t-il, entretenant ainsi un mystère qui fascinera Octave jusqu'à sa mort.

Ce qu'il advint du sauvage blanc est tiré d'une histoire vraie qui arriva bel et bien au matelot Narcisse Pelletier au milieu du XIXe siècle. le style élégant de l'auteur rappelle les romans de Dumas ou Defoe, sans pour autant les copier et en ne commettant aucune fausse note. le rythme de l'écriture et le réalisme avec lequel l'auteur décrit le peuple aborigène et leur mode de vie rend ce voyage dans le temps véritablement passionnant !
Voir les critiques quasi unanimes de la presse et d'autres blogs là ou là.

François Garde est ancien secrétaire général du gouvernement de Nouvelle-Calédonie. Ce qu'il advint du sauvage blanc est son premier roman ; il a reçu le Prix Goncourt du premier roman 2012.

L'ouvrage est disponible en version française sur le Forum ou en ebook. Gallimard n'a malheureusement pas encore vendu les droits pour la traduction Australienne. Pour les curieux, retrouvez le compte rendu datant de 1880 du Bulletin de la société d'anthropologie de paris là.

326 pages, 21,50 euros, Gallimard (janvier 2012)

Pour lire un avis plus contrasté après avoir fait mes petites recherches, suivez le lien: http://wp.me/p2sWqV-f1. Des révélations fracassantes vous attendent !
Lien : http://wp.me/p2sWqV-b5
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Inspiré de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune matelot abandonné sur une plage australienne déserte au 19ème siècle puis retrouvé 17 ans plus tard, ce roman alterne des chapitres épistolaires (les progrès de réadaption à la "civilisation" du sauvage blanc transmis régulièrement à la Société de géographie par le bienfaiteur qui a recueilli le marin) aux chapitres narrant les 1ers jours de Narcisse sur l'île et sa rencontre avec une tribu de "sauvages".

Les 2 styles narratifs employés sont très différents ; stylé méticuleux et précieux pour les missives et style plus libre, sensuel pour narrer le désespoir et l'incompréhension de Narcisse confronté à un monde dont il ignore tout.

Roman d'aventures au sens le plus traditionnel, ce livre interroge également le lecteur sur la notion de civilisation et de bonheur….car Narcisse a-t-il vraiment gagné à retourner auprès des hommes blancs ? Très beau sujet pour un roman original et bien écrit.
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Inspiré de l'histoire vraie de Narcisse Pelletier, jeune matelot abandonné sur une plage australienne déserte au 19ème siècle puis retrouvé 17 ans plus tard, ce roman alterne des chapitres épistolaires (les progrès de réadaption à la "civilisation" du sauvage blanc transmis régulièrement à la Société de géographie par le bienfaiteur qui a recueilli le marin) aux chapitres narrant les 1ers jours de Narcisse sur l'île et sa rencontre avec une tribu de "sauvages".

Les 2 styles narratifs employés sont très différents ; stylé méticuleux et précieux pour les missives et style plus libre, sensuel pour narrer le désespoir et l'incompréhension de Narcisse confronté à un monde dont il ignore tout.

Roman d'aventures au sens le plus traditionnel, ce livre interroge également le lecteur sur la notion de civilisation et de bonheur….car Narcisse a-t-il vraiment gagné à retourner auprès des hommes blancs ? Très beau sujet pour un roman original et bien écrit.
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