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EAN : 9782871534532
Lefrancq 1990 (30/11/-1)
1/5   3 notes
Résumé :
Il s’agissait au départ pour le commandant Bond d’un séjour de repos en Colombie britannique, plus spécialement à Victoria.

L’assassinat d’un savant père fondateur du programme commun anglo-américain Lords-Lords Day entraîne le commandant Bond d’abord par curiosité, puis sur ordre de mission de son supérieur, à s’intéresser puis infiltrer le réseau du maître gangster de caroline du nord M. Brokenclaw Kee (pince brisée), métis sino-américain Blackfoot... >Voir plus
Que lire après James Bond 007 : BrokenclawVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Quel scandale ! Les éditions Lefrancq ont saboté l'édition de ce roman. La joie de cette découverte, due au hasard complet, est totalement compromise. Traduction, mise en page, correction, impression : autant d'étapes qui ont été sabordées.

De nombreux passages sont ici difficiles à lire, à comprendre et donnent l'impression d'avoir été transcrits dans un idiome vieillot plutôt qu'en langue française. de nombreuses coquilles viennent encore parasiter la compréhension des phrases. le plus souvent la mise en page est trop aérée. Les paragraphes ont l'allure de blagues (il arrive que des conversations soient coupées au mauvais moment, comme si l'on avait appuyé sur saut de ligne par erreur) alors qu'à d'autres moments le texte poursuit sur plusieurs pages : tout cela est mal fagoté. Même la couverture semble tomber comme un cheveu sur la soupe.

Pour ne rien arranger, l'intrigue n'est pas palpitante et assez décousue. La confrontation entre Bond et son ennemi Brokenclaw Lee se limite à quatre épisodes assez longs. Ils sont les points les moins inintéressants du roman (notamment les deux dernières qui sont parasitées par un dénouement assez mal mis en scène). L'introduction est longue (environ une centaine de pages) et l'histoire ne convainc pas. le potentiel était pourtant bien présent : l'opération Jéricho devance ainsi Goldeneye de quelques années, mais n'est pas vraiment exploitée.

Tout repose ici sur la personnalité du grand méchant. Hélas, l'auteur nous vante un potentiel qui ne se confirme pas. Il s'agit ici d'un avatar mal inspiré de Docteur No aidé de seconds-couteaux qui remplissent tout juste leur office. Même Bond et ses différents alliés peinent à convaincre… et ce n'est pas la présence (assez inexpliquée d'ailleurs) de M. qui va changer la donne, ni celle des créatures féminines (les deux figures présentes ici sont des clichés ratés à l'image du roman).

Brokenclaw est une déception. Cousu de fil blanc, difficile à lire, inintéressant, proposant un dépaysement relatif (Bond voyage de la Colombie britannique aux environs de San Francisco), ce roman, dont les grands principes sont révélés par la quatrième de couverture, a vraiment tout pour déplaire.
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L'écrivain britannique John Gardner se fait connaitre dans la seconde moitié des sixties avec sa série parodique du LIQUIDATEUR puis reprend le personnage de Moriarty dans trois romans (seul le premier fut traduit). Au début des années '80, Gardner accepte de succéder à Ian Flemming pour relancer les aventures de James Bond avec le plaisant PERMIS RENOUVELLE. Prolifique, Gardner en écrira quatorze au total (seize si on y ajoute les novélisations de PERMIS DE TUER et GOLDENEYE) au rythme d'un par an mais seul sept seront traduits.
BROKENCLAW poursuit la saga de manière assez standard et tente, comme les autres « continuations » de combiner le héros littéraire et le héros cinématographique (lesquels sont, on le sait, relativement éloignés) en un tout harmonieux. John Gardner essaie aussi de prendre en marche le train du thriller technologico-politique à la Tom Clancy mais sans parvenir à convaincre. L'intrigue, tout d'abord, reste légère et peine à se mettre en place : il faudra au lecteur une solide dose de bonne volonté pour passer le premier tiers, aussi confus que languissant, voyant Bond rencontrer sa nouvelle alliée chinoise, Chi-Chi, afin de contrecarrer les plans du nouveau grand méchant, Brokenclaw. Comme toujours la demoiselle souhaite être traitée à l'égale des hommes mais lorsque le danger menace elle se précipite dans les bras virils de Bond. Rien de neuf.
Les romans Bond post-Flemming écrits par Gardner obéissent tous à une formule similaire (assez calquée sur le septième art au point de ressembler à des scénarios abandonnés plus qu'à des bouquins). Parfois cela fonctionne, parfois cela parait simplement plat et sans vie, avec un Bond ressemblant finalement si peu à Bond que l'on pourrait l'échanger contre SAS ou OSS117 sans guère modifier l'intrigue. Ici, le tout ressemble à un ersatz de GOLDFINGER avec son grand méchant voulant provoquer un écroulement généralisé du système monétaire. En gros…parce que tout ça n'est pas franchement limpide et on peine un peu à voir les motivations des différents protagonistes.
BROKENCLAW constitue donc un Bond « Canada Dry » qui a la couleur de Flemming, parfois le goût de Flemming mais qui ne possède décidément pas la qualité brute des meilleurs Flemming. On sauve cependant les derniers chapitres où, pour prouver leur virilité, Bond et Brokenclaw se lancent dans la version « coutumes tribales indiennes » du concours de bite façon « Un homme nommé cheval ». Suspendus par des crochets, condamnés à courir les jambes lacérées et à s'affronter au tir à l'arc, nos deux mâles plongent, et le bouquin avec eux, dans l'exploitation façon série B. Pas très crédible mais, au moins, cela sort le lecteur de sa torpeur.
Reconnaissons toutefois que le bouquin n'est pas trop ennuyeux…à condition de passer outre une traduction abominable et une présentation désastreuse de l'éditeur Lefrancq. Comment a-t-on pu passer un tel nombre de coquilles, de fautes de frappes, d'expressions traduites littéralement (et donc ne voulant rien dire), de phrases dont les mots semblent avoir été mélangés, de grammaire approximative et de néologismes comme « ils voyèrent »
De quoi couler n'importe quel roman, on se croirait presque devant une traduction pirate de THE KILLING ZONE des années 2000. Avec cette édition consternante, BROKENCLAW perd au moins un point et il faut beaucoup d'abnégation pour le lire jusqu'au bout. A quand une traduction révisée ?

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Mission n°30 : Récupérer et sécuriser une technologie militaire de pointe et empêcher un krach boursier.

Par son titre, « Brokenclaw » c'est un peu « Dr No » ou « Goldfinger ». Un titre qui fait entièrement référence à l'antagoniste principal et que Bond affrontera tout au long de sa mission. de son vrai nom Lee Fu-Chu, Brokenclaw aurait pu avoir l'aura des plus fameux adversaires de Bond. Il a en la psychologie, le particularisme physique, le compte en banque et l'organisation criminelle. Et pourtant sa rate…

Pire, l'intrigue déçoit ! La faute n'est pas à un manque d'exotisme, ce n'est pas la première fois qu'une mission de Bond se déroule essentiellement sur le sol américain. En revanche, Brokenclaw se focalise sur trop d'objectifs à la fois et il en découle que l'auteur ne développe pas assez son sujet. L'enlèvement des savants ne sert que pour la récupération d'une haute technologie qui elle-même sert de prétexte à la mise en oeuvre d'un réseau d'espionnage chinois. Accessoirement, Brokenclaw désire provoquer l'effondrement de la bourse mondiale. En gros, le tout est survolé. Et l'o-kee-pa final se résume à un affrontement irréaliste et artificiel.

Reste un divertissement « fonctionnel » puisque j'ai dévoré ce livre en moins de 24h mais peut-être parce que poussé par l'espoir d'une aventure bondienne comme j'aime. D'où la déception en refermant ce tome.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Espérons que la nourriture soit à la hauteur de la carte. Quand j'allais encore à l'école, ce qui n'est pas si lointain que cela, j'ai fait le vœu qu'un jour, je m'autoriserais à ne mettre en bouche que les mets les plus délicieux au monde. "
" Était-ce si mauvais ? A l'école, je veux dire."
" Le vendredi nous avions du poisson. Le morceau de morue dépassait tout entendement."
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C'était remarquable la facilité avec laquelle les gens parlaient quand on s'appliquait avec assez de force sur certaines parties essentielles de leur anatomie.
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Ne désespérez pas, en règle générale je vis pour pouvoir combattre encore un autre jour, et ce ne serait pas la première fois que je sauverais une femme en détresse. Amitiés. J.
Chi-Chi sourit, prit le papier et écrivit.-
Si vous sauvez cette charmante dame, votre récompense sera agréable pour nous deux. Amitiés xxx
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"Bond n'oubliez jamais que vous êtes un gentleman. Vivez comme un gentleman et pour l'amour de dieu mourez en gentleman."
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"Démissionner ?", cria M, "Que signifiez-vous par démissionner ? On ne démissionne pas ici. On est jeté en prison, tué par balle, réprimandé, mis à la porte, brûlé à petit feu, mais on ne démissionne pas."
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