La scribe

Lorsque je suis tombée sur ce roman, je me suis réjouie, trop rapidement peut-être ! J'avais à ma disposition un roman historique portant sur ma période préférée : le moyen-Age et qui plus est, la période Carolingienne ! Bon début, présentation des personnages, avec sans surprise, apparaissant de façon très nette, les « méchants et les gentils » , une héroïne de caractère et très libérée pour l'époque, mais bon, ce ne serait pas la première fois (la papesse Jeanne et les piliers de la terre m'y ont habituée) . Ça se gâte et c'est vraiment regrettable, lorsque le lecteur s'aperçoit que l'intrigue promise sur la quatrième de couverture n'arrive que dans les cinquante dernières pages d'un roman qui en compte six-cents, et que fort bien documenté, ce roman étale des pages entières d'exposé maladroitement amenées et qui perturbent le rythme de l'histoire. La première fois, l'héroïne affirme qu'elle ne connaît pas bien la hiérarchie de l'Eglise, Alcuin d'York, moine de son état, la lui explique, c'est long et énervant parce que l'auteur n'a pas su inclure ces connaissances historiques de façon plus vivante. Et il recommence régulièrement au cours de l'histoire. Par ailleurs, cet Alcuin d'York est présenté comme une très pâle imitation de Guillaume de Baskerville dans le nom de la rose, menant des enquêtes et faisant des déductions hasardeuses, aucun lecteur ne sera dupe !
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Sombre histoire de manuscrit décisif pour l'avenir du christianisme, trafic de céréales sur fond de "mal des ardents", auxquels se trouve mêlés une jeune et jolie héroïne, apprentie scribe, engagée dans un combat pour la féminisation de sa profession... Les aventures de Theresa, s'inscrivent dans l'univers semi barbare d'un moyen âge de jeux de rôles, à la cour de Charlemagne, au coeur des intrigues d'avant son sacre. Tout l'arsenal du roman d'aventures est systématiquement exploité par le professeur Antonio Garrido, qui en analyse les ressorts dans une postface un peu naïve, célébrant " le divertissement du lecteur" comme règle cardinale. Complots, poursuites, rixes, amours, trahisons se succèdent sans répit, dans la froidure de l'Alamanie de la fin du VIIIème siècle. On se perd un peu dans les considérations savantes sur la donation de Constantin, mais on s'interroge jusqu'au bout sur la nature mystérieuse du moine Alcuin, philosophe, fin politique, technicien de la scène du crime et, à coup sûr, inventeur de la police scientifique. Si l'on ajoute que le lecteur n'ignorera plus rien du traitement des peaux en parchemins, du maniement du scramasaxe et de l'arbalète ou des débuts de la marine de commerce fluviale, on aura là assurément une instructive et distractive lecture de plage. Mais on se gardera de comparer "La Scribe" à "L'oeuvre au noir" ou au "Nom de la Rose", car si Antonio Garrido n'hésite pas à copier ses modèles, il ne joue assurément pas dans la même division.
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Un long roman fleuve, je n'ai pas été super emballée. Certes l'histoire est bien ficelée et il existe une intrigue mais tout est trop bien organisée. L'héroïne, belle intelligente, vaillante qui se sort des pires situations. Ces amis qui vivent tdans une grotte avec tout le confort, l'ours qui est tué, son amie la gentille prostituée. J'ai l'impression qu'il en fait un peu trop l'auteur. Et le happy end, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Certes l'époque est fascinante et le sujet original concernant cette femme scribe mais pour le reste blablabla...

Un policier médiéval assez agréablle à lire. J'ai suivi l'intrigue sans déplaisir mais au bout d'un certain temps, cela m'a paru tellement rocambolesque, que je l'ai terminé "en diagonale" histoire de vérifier si mes soupçons étaient bien fondés.

Dommage, quand on le lit après le "Lecteur de cadavre", ce livre ne supporte pas la comparaison.
Ou plutôt, on ne voit QUE les ressemblances : une jeune personne, qui perd tout suite à un incendie criminel se voit contraint(e) de tout quitter et de parcourir les routes en quête de sa redemption et la preuve de son innocence.
Ca ne vous rappele rien ?
C'est un copié-collé de l'intrigue initiale du "Lecteur de Cadavre".
Remplacez un garçon par une fille et la Chine par l'europe, et c'est tout.
Du coup je ne suis pas allée plus loin. Les premières péripéties qu'elle traverse ne sont pas crédibles.

Difficile, quand on aborde ce livre, de ne pas avoir en tête le magnifique "Nom de la Rose" d'Umberto Eco ...
Et malheureusement, la comparaison est très cruelle ... Les connaissances historiques sont basiques, la psychologie des personnages sommaire et peu crédible, les ficelles pour tenter de créer le suspense sont grosses ...
Je me suis contraint à aller jusqu'au bout mais je n'en conseillerai pas la lecture. Au mieux, distrayant mais assez insipide ... Il y a mieux à lire !

Un roman historique sympathique mais un peu long. Beaucoup de rebondissements mais une intrigue dont on devine rapidement la fin. La première moitié du roman est intéressante puis on attend le dénouement avec impatience.
Seule élément historique intéressant : la donation de Constantin sur laquelle l'auteur s'est vraiment penché.
L'histoire de la petite jeune fille naïve qui apprend la vie et les hommes, c'est un peu niais surtout qu'elle passe la moitié du roman à pleurer.
C'est bien à 15 ans sans doute pour découvrir le premier moyen-âge, après on a des doutes...

Je n'avais lu que des bonnes critiques mais j'avoue ne pas avoir aimé. le rythme est long et j'aime les romans ou des les premières pages on est captivé la ça n'a pas du tout été le cas pour moi.

Je suis assez désolée de ne pas avoir "bien aimé" ce bouquin... d'autant qu'il s'agit d'une lecture "sur le conseil d'une proche" (qui l'a beauuuucoup aimé, bien sûr .... ) donc pas simple de cracher dessus ...

Après "cracher" dessus, il ne faut pas exagérer non plus hein !!! J'ai tout de même mis deux étoiles , c'est pas nul non plus quoi ...

Mais mais mais (et là attention SPOILER ALERT comme on dit , car je vais être dans l'incapacité de rédiger ma critique sans dévoiler des pans de l'intrigue , navréeeeeee).

Je disais donc : mais mais mais plusieurs points m'ont saoulée .

Alors d'une : je ne peux PLUS supporter les bouquins (ou films... ) où les héros sont FORCEMENT BEAUX et attirent FORCEMENT tous les regards.

Or là la nana c'est Lara Croft : elle est bien foutue, trop belle, tire trop bien à l'arbalète (alors qu'elle n'a jamais appris à le faire avant) , est intelligente (bon ça a la limite : encore heureux !!! ).
Ce qui sauve ce poncif dans ce bouquin c'est que les personnages masculins dont la nana s'éprend sont également très beaux (le méchant+le gentil) , bien baraqués, etc ... Bref l'auteur ne fait pas de différence de genre : ses héros sont beaux. C'est un critère débile mais au moins il ne l'attribue pas qu'à la nana ... c'est déjà ça ...

De deux : que de longueurs!
Pourtant on ne peut pas vraiment dire que ce soit des longueurs "vides", car il se passe des trucs pendant ces longueurs mais ... des trucs annexes à l'intrigue principale. Et le problème c'est que ces trucs annexes occupent les 3/4 du bouquin (ou disons que j'ai eu l'impression que ça occupait les 3/4 ... j'ai pas recompté les pages ensuite pour vérifier, j'avoue ... ).

Exemple : l'histoire de l'enquête sur l'ergot de seigle (sympa cela dit : ambiance sherlock holmes/et/ou/le-nom-de-la-rose, j'ai bien aimé...) est délayée sur des pages et des pages , alors qu'à la base on était là pour une histoire de parchemin caché dans une besace , je vous le rappelle ...

Or l'histoire du parchemin on en parle au départ , bim bam agression , ça crame , on meurt, on s'enfuit et ça y est terminado le parchemin : c'est parti pour les aventures de "Martine" ... Martine et le trappeur, Martine et la prostituée de l'auberge, Martine et le moine mènent l'enquête , Martine et Charlemagne, Martine sur un bateau, etc ... Pour finir par retomber sur nos pattes vers le tiers final (et revoilà l'histoire du parchemin ... complètement tarabiscotée d'ailleurs pffff ... bref).

Enfin un truc qui m'a gênée : l'auteur tord ses héros dans le sens qu'il souhaite pour que son intrigue retombe sur ses pattes : le premier chéri de la nana est super gentil mais d'un coup vers la fin les masques tombent et là c'est un super-vilain (la schizophrénie ou quoi ?!)(oui je veux bien qu'il ait caché son jeu , mais faut pas déconner non plus, le côté on/off est assez naze ... même si on s'y attendait car c'était amené avec de gros sabots , en valorisant davantage au fil des pages l'autre gars , l'ingénieur ... ). Sans parler du moine SherlockHolmesque : gentil/méchant-mais-non-en-fait-faussement-méchant/gentil/méchant-mais-non-en-fait-faussement-méchant (Rhaaaaa ça va deux secondes ce petit jeu là mais non : c'est ça tout le long vers la fin ).

BREF ... Ce qui m'a fait doucement rigoler c'est que dans la postface l'auteur précise que des personnes lui ont conseillé , pour mieux faire passer le côté parfois rude d'un roman historique, de travailler des intrigues à côté etc pour le côté "romanesque" justement ... Et il semble se féliciter d'avoir réussi cette prouesse... Or je trouve justement que c'est ce qui est un peu raté dans ce bouquin : on sent la trame compliquée du truc historique (le parchemin là) malhabilement mêlée aux aventures (censées apporter un côté romanesque, aventurier, etc ) de "Martine traverse le pays avec le parchemin caché" ...

Oui : ma critique n'a ni queue ni tête ... et je me suis un peu énervée (alors qu'en fait y'a pas de quoi s'énerver non plus hein ... ). Je vais donc me calmer :) Voilà .

BREF allez je stoppe là ... et je vais de ce pas lire les autres avis , histoire de savoir si je suis seule au monde avec mes impressions de folle ou pas :-))

alors je ne pourrais pas conseiller ce livre car j'avoue qu'il ne m'a absolument pas marquée, je ne me souviens de quasiment rien, désolée