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3,89

sur 1133 notes
C'est drôle comme je redoutais de m'attaquer à ce roman de Laurent Gaudé !

La narration est forte, comme dans chacun de ses romans précédents, avec des "envolées" poétiques mais c'est encore une fois le ton juste pour parler d'un sujet difficile : dans la guerre, les victoires ne sont-elles pas aussi des défaites ? Pas celles des vaincus, mais celles aussi des hommes qui tous y perdent quelque chose...

C'est sans doute ce que démontre ce roman en juxtaposant quatre histoires, quatre épiques morceaux de l'Histoire : la conquête d'Hannibal qui chevauche vers Rome, la guerre de Sécession où Grant futur président des USA gagne le surnom de "boucher", la débâcle du Négus face à l'armée italienne et enfin, la guerre effrayante qui oppose le monde occidental à Daech...

En lien, la rencontre d'un agent des services secrets français et d'une archéologie, sur fond de destruction du site de Palmyre : une histoire d'amour inaccomplie, fugace. Des personnages fictifs, purement romanesques qui mènent leurs combats personnels en parallèle de ceux des grands personnages historiques : le pari de faire tenir tout cela debout est audacieux et réussi !

Un très bon roman, puissant et évocateur, servi par une prose éblouissante !
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1er livre de la rentrée littéraire de 2016, lu début juillet. On commence par un titre très « drôle », mais d'un grand auteur, dont je n'avais encore rien lu, c'était donc l'occasion.

L'histoire est à la fois simple et compliquée. Simple car il s'agit de la rencontre, brève, puis du parcours de deux êtres qui se croisent par hasard, Assem Graïm qui doit retrouver un ancien membre des commandos d'élite américain soupçonné de trafics divers; et Mariam, une jeune archéologue qui essaye de sauver et retrouver les oeuvres d'art du moyen-orient lorsqu'elles sont perdues/volées/détruites durant les guerres.

Mais en plus de ces deux voix, s'en ajoutent d'autres : le général Grant qui se bat contre les confédérés ; Hannibal qui traverse tant d'épreuves pour marcher sur Rome ; et Hailé Sélassié, empereur de l'Éthiopie qui s'est battu contre les fascistes. Trois figures importantes qui se sont battues, qui ont vu la guerre de près, les massacres, les corps, les espoirs perdus, mais aussi les victoires et bien entendu les défaites, puisque c'est l'un des points majeurs du roman.

Chaque début de paragraphe voit un changement de narrateur, ce qui est parfois un peu perturbant car il faut se souvenir qu'on est plus à la même époque, retrouver qui parle et tout re-situer. Personnellement, si je n'avais pas de problème avec Hannibal, mais j'étais moins familière avec la vie de Grant et je n'avais même jamais entendu parler de Hailé Sélassié ! Néanmoins, on se familiarise vite avec ce type de fonctionnement.

Les mélanges des époques permettent de relire l'Histoire à travers des guerres d'un point de vue plus humain et moins de conquêtes réalisées ou non. Les descriptions des champs de bataille sont assez réalistes, même si on ne tombe pas non plus dans le trop gore, cela permet juste de ne pas oublier la réalité des choses.

Donc j'ai trouvé la construction et l'idée du roman très intéressants, malgré tout j'ai parfois eu du mal à assimiler et distinguer chacune des histoires (une petite présentation historique des personnages aurait pu m'aider à m'y retrouver). C'est un roman fort, qui ne laisse pas insensible, qui traite de sujets actuels (Palmyre, par exemple) et nous force à ouvrir les yeux sur ce qui se passe ailleurs dans le monde (et dans le temps) et qu'on se refuse de voir !

Je ne sais pas (dîtes-moi) si les autres sont plus simple pour découvrir cet auteur, mais en tout cas celui-ci vaut le détour et une fois plongé dans l'histoire se lit très rapidement !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Ecoutez nos défaites de Laurent Gaudé ( Actes Sud) 282 pages


> Je suis comme Patricia, j'apprécie beaucoup cet écrivain ! Ce roman peut en dérouter quelques uns ou unes car Laurent Gaudé enchevêtre plusieurs histoires ;

> Des défaites et des victoires. "Toute guerre ne porte-t-elle pas en elle la défaite ?"

> Nous passons d'une page à l'autre à écouter différents narrateurs. Nous voyageons dans le temps et écoutons Hannibal, le Carthaginois, le Général Grant, Hailé Sélassié, Mariam, archéologue, Assem, agent secret français.....

> Il nous plonge ainsi dans l'horreur des guerres.....

>
> Je veux simplement vous dire que j'ai beaucoup aimé ce livre et je l'ai dévoré.
Mireine
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« Les milles possibilités, hasards, carrefours, improbabilités qu'offre la vie, sans cesse. Et vivre, peut-être, n'est que cela : se frayer un chemin à travers les aléas ».
« Un bruit, un cheval qui hennit, un nuage qui se déplace, tout cela peut changer le cours de l'Histoire ». Laurent Gaudé part des guerres parmi les plus sanglantes de l'histoire : les guerres puniques, la guerre de sécession américaine et l'attaque fasciste italienne sur l'Ethiopie et nous emmène avec lui dans ses réflexions vers les guerres modernes menées contre Ben Laden et Kadhafi. Et aujourd'hui Daesh.
Les paragraphes courts entremêlent plusieurs histoires et notamment une (il s'agit d'une histoire d'amour qui sort de l'ordinaire, nourrie surtout par les mots) qui nous tient en haleine jusqu'à la fin.
Quel est le statut de l'homme qui fait mourir d'autres hommes, parfois des foules d'hommes, y compris des jeunes gens de 15-16 ans – Est-il vraiment victorieux, même quand il gagne ?
La destruction en général et dans le cas de Daesh, détruire le Passé de l'homme en s'attaquant aux musées et aux sites archéologiques est-ce une victoire ? « L'antiquité est plein de villes mises à sac –l'incendie de Persépolis, la destruction de Tyr-, mais d'ordinaire il restait des traces, d'ordinaire l'homme n'effaçait pas son ennemi. Ce qui se joue-là, dans ces hommes qui éructent, c'est la jouissance de pouvoir effacer l'Histoire ».
Depuis l'époque moderne l'homme mène des diplomaties sournoises qui finissent par faire couler le sang. Ne sont-elles pas elles aussi, aussi responsables qu'un Hannibal, Grant (le Nordiste), Lee (le Sudiste) par exemple ? En parlant de l'Ethiopie (1936) : « La Société des Nations s'est enterrée elle-même parce qu'elle était lâche, parce qu'aucun des pays qui la constituaient n'était prêt à se battre pour les petits Etats ». N'est-ce pas le toujours le cas ?
« Es-tu prêt à partir » ? Chaque départ vers la mort ampute l'homme de ce qu'il a le plus profond : les mots. Nous devenons des bêtes sauvages quand on s'éloigne des mots. En accédant ou en récupérant les mots qu'ils lui manquaient l'homme peut enfin évaluer à sa juste valeur que certaines de ces victoires n'en sont en fait que des défaites. « Ne laissez pas le monde vous voler les mots » et quand l'homme rentre en action il accepte de laisser partir les mots.
Comme dit l'auteure iranienne Azar Nafsi (née à Téhéran en 1955) « les oeuvres d'imagination sont comme des canaris des mines de charbon, c'est à leur aune qu'on évalue la santé de toute une société ».
Saluons ce grand livre.

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Un grand roman. Gaudé a conçu son livre comme la mise en parallèle des questionnements qui habitent Assem Graïeb, agent secret français, tueur d'État ayant baroudé de l'Afghanistan à la Lybie, et son quasi double, Sullivan Sicoh, dit « Job », soldat d'élite US ayant participé à l'expédition d'Abbotabad ayant conduit à l'exécution de Ben Laden.

Sicoh a finit par abandonner l'armée et s'est réfugié à Beyrouth, où il mènerait un trafic d'objets archéologiques, à moins qu'il ne s'agisse de reliques. Son activité et ses intentions, du fait des secrets dont il est porteur, inquiètent les Américains, qui demandent aux Français d'envoyer Assem au contact pour le sonder et éventuellement l'éliminer si « Job » basculait à l'ennemi.

Mais « Job » est peut être tout simplement parvenu à un stade où ses combats, les violences de la guerre, les frappes contre les civils, le font douter du bien fondé de son action passée.

Il doute, comme doute l'archéologue Mariam, qui a consacré sa vie à conserver les trésors des civilisations antiques de son pays, l'Irak, et qui assiste à leur destruction sous la folie des extrémistes religieux.

Pour parvenir à la victoire et au triomphe de leur pays ou de leurs idées, tous les grands chefs et généraux ont du accepter des pertes, le sang versé, et des pratiques qui transforment définitivement le sens de la victoire.

Gaudé imbrique dans le temps présent ce que l'histoire a retenu de Hailé Sélassié, le Négus éthiopien, dont les hommes quasi désarmés ne pouvaient rien contre l'aviation et les gaz de combat italiens, du général Grant, conscient d'être un « boucher » durant la guerre de Sécession, et d'Hannibal, le stratège carthaginois, enchaînant les défis impossibles et les victoires jusqu'aux portes de Rome à Cannes avant de perdre Capoue.

Les premières pages sont un peu difficiles, le lecteur se demande où l'intrigue va le mener, puis petit à petit les rebonds temporels deviennent prenants. Ce kaléidoscope historique, jeu de miroirs sans fin, est totalement maîtrisé et porté par une grande érudition. Remarquable.
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Que de choses en dans un livre pas si épais que cela !!
L'absurdité de la guerre dans toute sa splendeur. Oui, la victoire se construit de défaites. Cette affirmation tourne en boucle dans le livre de Laurent Gaudé à travers Assem Graïeb, agent des services secrets français, Mariam, archéologue irakienne, spécialisée dans les oeuvres archéologiques volées et revendues, Sullivan Sicoh, militaire américain.
Assem Graïeb part pour une nouvelle mission « A chaque mission il a laissé un peu de lui-même. Alors il se demande, là, à l'arrière de son taxi, quelle sera cette fois la part qu'il devra donner au vent ». Il doit approcher Sullivan Sicoh, parti en vrille-il a fait partie des soldats qui ont neutralisé puis tué Ben Laden à Abbottābād- et décider sa « neutralisation » ou son retour aux Etats-Unis.
Pour étayer ce roman, l'auteur nous emmène sous les pas d'Hannibal marchant vers Rome, le capitaine Grant, « héros » de la guerre de sécession américaine et le roi des rois, Hailé Sélassié essayant de résister à l'invasion mussolinienne.
Le livre est un puzzle de toutes ces histoires. Je passe de l'une à l'autre, selon le rythme de l'action, sans césure. Je reconnais que cela est un peu perturbant dans les débuts, mais, je m'y suis fait très vite. C'est, peut-être, la force de ce livre tout comme les descriptions ne cachent rien de la cruauté des scènes de carnage. Il joue sur ces différences, beauté-cruauté, victoire-défaite, histoire-actualité

Laurent Gaudé offre un roman sombre où la seule éclaircie est la nuit d'amour, surtout son souvenir lumineux, entre Assem et Mariam.
Les victoires ont le goût amer des défaites pour ces guerriers. Les dialogues que leur prête l'auteur montrent leurs sentiments de honte, fatigue, voire dégoût face à tous ces morts. Les guerres sont toujours sales pour Hannibal« Qu'est-ce qu'ils croyaient tous ? Qu'on obtient des victoires en restant immaculé ? Que l'on peut sortir de tant de mêlées indemne et frais comme au premier jour ? » « Car les hommes sont des pions » dit Grant une vérité digne de Lapalisse. J'ajoute : Tout ça pour ça. Oui, c'est le sentiment qui m'anime en écrivant cette chronique.
L'écho des batailles gagnées ou perdues par Grant, Hailé Sélassié, Hannibal s'est assourdi pour laisser place à un mythe peut-être, à des personnages historiques sûrement, à des hommes qui ne sont pas morts au combat mais dont on a oublié les morts sur les champs de bataille « Les corps se mêlent les uns aux autres, s'enlaçant dans la mort » qui sont en eux et ne les laissent pas tranquille.
Il ne faut pas résister mais se laisser emporter par les mots de Laurent Gaudé, par la puissance évocatrice de son écriture lucide et cruelle qui ont un en ses temps de terrorisme
Un livre d'une densité extrême et d'une cruelle lucidité où l'histoire a rendez-vous avec le roman pour une réflexion sur l'absurdité de la guerre, la laideur et l'ambivalence des victoires.
Un superbe Gaudé

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Il ya trois personnages contemporains et trois figures historiques qui tissent la toile de fond de ce roman. Un agent des services français, un déserteur américain qui dirige un groupe de mercenaires et une archéologue irakienne. Les trois figures historiques sont le général Grant, Hannibal et le Négus. le texte est construit de telle manière que presque chaque paragraphe renvoie à l'histoire de l'un ou de l'autre. On zappe continuellement. On pourrait penser que ce procédé est un peu vertigineux, mais il produit une étrange cohérence. C'est une sorte d'exploit. Les dix premières pages, je me suis dit que ce sera difficile d'aller au bout du livre. Puis, très vite, on entre dans cette logique qui nous convient parfaitement. Ce qui domine, c'est le thème de la défaite. Que signifie gagner, quand on parle d'une guerre ? Est-il même possible, sans être totalement aliéné, de se réjouir d'avoir vaincu son ennemi ? La violence, la souffrance, la mort peuvent-elles être effacées par un défilé de parades ou quelques médailles ? Tout chef de guerre n'est-il pas un boucher ? L'interrogation est impressionnante. J'avoue que je ne sais toujours pas pourquoi j'ai suivi avec tant de facilité ce qui pourrait paraître une trame complexe. J'ai pensé à des séquences de film qui se succédaient, mais je n'y crois pas. Il y a une logique mystérieuse derrière tout cela. Peut-être que ce choix est le meilleur pour nous pousser au coeur des contradictions de l'âme humaine.
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C'est par hasard que Mariam et Assem se rencontrent. Comme un coup du sort, l'archéologue irakienne et l'agent des services secrets français tombent immédiatement sous le charme l'un de l'autre et passent la nuit ensemble avant de se quitter : ils ne se font pas d'illusion, ils savent que leur histoire est vouée à l'échec avant même d'avoir commencé. Ils retournent donc chacun à leur quotidien… mais il semblerait pourtant que rien ne sera plus jamais comme avant, quelque chose a changé. Si Mariam dépense toujours toute son énergie à sauver des ruines les trésors archéologiques et si Assem mène lui aussi toujours les enquêtes qu'on lui assigne, ils s'interrogent pourtant sur leurs victoires et leurs défaites. Que se passe-t-il quand ils échouent, qu'est-ce que cela signifie ?

Dans Écoutez nos défaites, Laurent Gaudé fait parler les échecs de ses deux personnages principaux et les mettant en parallèle avec des événements historiques forts et leurs personnages emblématiques : Hannibal et la conquête de Rome, le général Grant et la guerre de sécession, Hailé Sélassié et la guerre italo-éthiopienne. Laurent Gaudé en dit lui-même déjà beaucoup dans la présentation de son livre sur le site de l'éditeur (je vous conseille d'ailleurs d'aller lire son texte !), et présente efficacement son livre. Je ne ferai évidemment pas mieux, mais je peux au moins vous parler de ce qui m'a le plus touchée dans ce roman.

Oui, Écoutez nos défaites est un livre sur le temps, sur la victoire et la défaite, mais j'y ai aussi vu un bel attachement au patrimoine culturel et à l'histoire. Mariam est en effet une archéologue passionnée par son métier, qui ne vit que pour mettre en sécurité les vestiges du passé, les objets qui témoignent de l'histoire des peuples. S'ils sont les souvenirs d'un siècle révolu, ils inscrivent aussi l'époque à laquelle ils appartiennent dans l'intemporalité. Puisque ces objets ont survécu au temps, l'époque à laquelle ils appartiennent a beau être une époque de défaites, elle ne sera jamais synonyme d'échec : elle continue à vivre à vivre en eux.

Malgré le contexte anxiogène et traumatisant dans lequel il s'inscrit, ce roman est pourtant un roman d'espérance qui met en valeur la force de l'amour et du temps. Laurent Gaudé nous invite ici à dépasser l'immédiateté des événements et à voir au-delà de l'actualité qui nous submerge pour tirer, sinon du positif, quelque chose de constructif des batailles qui se jouent sous nos yeux. Il redonne ainsi ses lettres de noblesse à la défaite et, malgré les épreuves, on a quand même -naïvement- envie de dire que « rien n'est perdu ».

Enfin, il y a évidemment l'écriture de Laurent Gaudé. J'ai vraiment beaucoup accroché à son style, j'ai été très sensible à ses paragraphes denses, quasiment assommants, et à la poésie discrète de sa plume. J'ai adoré les nuances de ses personnages et la subtilité avec laquelle il traite son sujet, ainsi que les variations de rythme et les changements d'époque. Je n'aurais pas pensé aimer autant « un français qui parle du moyen-orient », vous savez peut-être que je préfère plutôt lire directement les auteurs arabes, mais ce roman de Laurent Gaudé est vraiment un coup de coeur. Écoutez nos défaites résonne tout particulièrement en moi, il n'est pas moralisateur et ne se prétend pas supérieur aux autres ; il est au contraire humain, sensible, bref : universel.
Lien : http://ulostcontrol.com/ecou..
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Il faut s'accrocher dès le début de l'histoire ou vous perdrez rapidement le fil. En alternant divers personnages et époques, Gaudé nous confronte à trois grands personnages historiques : le général Grant, Hannibal et Haïlé Sélassié, auxquels s'ajoutent un agent des services secrets et une jeune femme. Une histoire qui résonne dans le monde d'aujourd'hui avec un style sans pareil, qui est vraiment propre à l'auteur. de ces personnages se dégagent une force, un charisme malgré les épreuves qu'ils traversent et la défaite qui s'annonce pour chacun d'eux. Pas le meilleur de Laurent Gaudé mais un très bon roman tout de même qui prendra une grande place dans la rentrée littéraire!
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un voyage dans le temps, à entrecroiser les batailles d'Hannibal et de Rome, de la guerre de sécession, d'Ethiopie, au travers des parcours d' Assem, Mariam, Job, qui chacun sur leur chemin est confronté au "mal".
Tout au long du roman le lecteur passe sans transition d'une époque l'autre. Tout semble se mélanger mais le fil rouge de la question lancinante du coût de la victoire..... Ecoutez nos défaites...
Littérairement et intellectuellement brillant.
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