Ensemble, c'est tout

Parce que la vie n'est pas un long fleuve tranquille ; parce qu'on est tous passé d'une rive à l'autre, plus ou moins vite ; qu'on a tous heurté un rocher, plus ou moins gros ; qu'on s'est tous coltiné avec un tourbillon, plus ou moins puissant... ; on sait, on sait que l'unique solution est la générosité du coeur.
C'est la générosité qui ne se monnaie pas, c'est l'amour qui ne se publie pas, c'est l'amitié faite de petits riens qui rendent la vie beaucoup plus belle :-)
Avec des mots de tous les jours, des mots simples, des mots grossiers, des mots vifs et des mots tendres, l'auteure vit la vie de tous, la vie des « bras-cassés », des « j'en-peux-plus », des « quelle vie-de-m... », des « j'suis tellement fatiguée »..., la vie quoi !
Un roman moderne, dans l'air du temps ; un roman qui nous parle, qui nous interpelle ; un roman qui parle vrai, sans chichi ni style bien compliqué ; un roman qui fait sourire et booste le moral ; un roman qu'il faut lire et relire quand on a le moral dans les chaussettes, quand tout baigne, quand il fait gris et quand il fait soleil :-)

604 pages. 604 pages a nous raconter la vie de Paulette, Philibert, Franck et Camille.
604 pages, ça peut être long. Ça peut aussi passer très vite. Ça peut nous décrire des instants qui nous marquent, des moments difficiles, des choix, des sentiments, des espoirs, des déceptions, des joies, des malheurs, de la beauté, de la tristesse, de la laideur, de l'amour, de la mort, du besoin, de la perte, de la peur, de la solitude, du réconfort, de la chaleur, de la pluie, du soleil, de la ville, du cochon, des fleurs, d'une moto, d'un logement, de la campagne, d'amitiés, de confiance, de la vie.
Je vous le dit, ce n'est pas un coup de coeur, ce n'est pas une déception, c'est juste un livre que j'ai aimé, que j'ai goûté et qui m'a plu.
Parce-que je ne me fait toujours pas au style d'écriture d'Anna Gavalda, à la fois familier mais élaboré, cru mais touchant. J'ai eu beaucoup de mal, parce-que c'est ce "familier" qui me gène. Trouver à chaque phrase les mots "putain", "merde", "baiser", "cul", "ta gueule", je ne m'y fait pas, j'ai du mal à considérer cela comme de la littérature. Mais je sais que c'est voulu, que c'est dans le but de rendre l'histoire plus vivante, plus réaliste ! Et ça marche, il m'a fallu du temps pour arriver à cerner, à comprendre les personnages et leurs émotions, du temps pour arriver à rentrer dans l'histoire (c'est à dire au moins un quart du livre..) mais lorsque l'on est (enfin) dedans on a l'impression de toucher du bout des doigts les personnages, leur univers, leur passé, leur présent et leur avenir. C'est magique.
Les personnages nous étonnent, nous surprennent, nous déçoivent, et on les aime parce qu'ils nous ressemblent, parce qu'ils sont abordables, parce qu'on peut s'identifier facilement à eux.
Bref, encore une fois Anna Gavalda a su me transporté dans son univers.
C'est à lire et à apprécier.
Lien : http://auboulevardlitteraire..

Un pur bonheur de lecture et un moment de grâce.
Bien sûr, c'est un livre plein de bons sentiments et qui fait du bien, mais pourquoi bouder son plaisir ?
C'est l'histoire, la belle histoire, de personnages solitaires et cabossés par la vie, qui vont se rencontrer, s'aider, se soutenir. Ensemble, c'est tout.

Envie de se glisser dans un bain chaud surmonté d'une mousse qui pétille ? de se lover dans un hamac que berce une brise tiède et odorante, chargée des promesses de l'été qui commence ? de trouver refuge dans un bon gros fauteuil en velours rappé, enveloppant, chaleureux, les pieds tendus vers les flammes de la cheminée ? Alors, plongez-vous dans "Ensemble, c'est tout". Un conte de fée moderne clôturé d'un happy end à coller le frisson.
L'histoire de quatre écorchés vifs, sinistrés du sentiments et malmenés par la vie, qui vont apprivoiser le bonheur.
On a qu'une hâte : économiser les pages pour que cela ne file pas trop vite, encore un petit peu de baume au coeur, s'il vous plaît, cela fait tellement de bien !

Dans un monde qui part à la dérive, accablée d'informations toutes plus anxiogènes les unes que les autres, j'ai eu envie de retrouver cette sensation d'enfant, lorsqu'un conte de fée vous faisait croire que tout pouvait s'arranger, que les méchants étaient punis et que les gentils (forcément beaux, généreux, empathiques, etc…) finissaient ensemble et heureux.

Mais voilà, au 21e siècle ce genre d'histoire n'a plus cours, tout au moins sous cette forme expéditive…
Les gentils sont des paumés que la vie n'a pas épargnés. Ils ne sont pas beaux : un petit râblé, un grand maigre, une sauterelle décharnée (rien à voir avec la Gretchen callipyge que chante Brassens (*)) et, plus tard, une petite vieille guettée par l'Alzheimer. Ils ne sont pas princes et princesses mais cuistot, vendeur de cartes postales, femme de ménage et retraitée. Ils ne vivent ni dans un pays de rêve ni dans un château… ah si, quand même : ils squattent légalement dans un 330 m2 rupin mais vieillot dans un quartier chic (on fait ce qu'on peut…) ; et, à leur manière, ils sont empathiques : bourrus, revêches, râleurs mais empathiques.

Pour le déroulé de l'histoire, reportez-vous au résumé éditeur ou lisez ce feelgood, nom donné de nos jours aux contes de fées modernes…

En conclusion et pour en revenir au prologue de ce billet : ce livre m'a sorti quelques heures de notre période anxiogène ; j'ai bien aimé, même si ce n'est pas de la grande littérature,



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(*) cf ‘'Entre la rue Didot et la rue de Vanves''

Camille, Philibert, Franck, Paulette… On suit avec plaisir les destins croisés de ces personnages à la fois drôles et tendres, terriblement attachants, que rien ne prédestinait à se rencontrer et qui vont pourtant s'aider mutuellement à se relever…
Une histoire simple, avec des personnages, comme on peut en croiser pour de vrai, pris dans leurs galères, un peu seuls et cabossés par la vie...Un livre qui nous fait du bien et qui montre que même quand on se sent seul, même si la vie ne vous a pas fait de cadeau, quelque part quelqu'un vous attend. L'important c'est d'avancer...ensemble !

Ce quatrième roman d'Anna Gavalda est une véritable ode à l'Amour, à l'Amitié et au Bonheur.
600 pages de pur délice! On ne veut pas quitter cette tribu, cette communauté d'éclopés de la vie...

"Ensemble, c'est tout" c'est l'histoire de Camille l'ange, Philibert le bon Samaritain, Franck l'écorché vif et Paulette la mémé au coeur tendre. Chacun nous touche, nous émeut. Ils nous livrent un magnifique spectacle de la vie, une comédie douce-amère. Camille dessine tout le temps, Franck râle tout le temps, Philibert bégaye tout le temps et Paulette tombe tout le temps. Tous les quatre ont des bleus à l'âme et c'est ensemble qu'ils vont les panser.

"Ensemble, c'est tout" parle tout simplement d'amour et c'est tout.

Comble du bonheur: l'écriture d'Anna Gavalda. Facétieuse, tendre, comique. On en vient à regretter qu'il n'y ait que 600 pages: finalement, ce n'est pas assez !

Passionnant, attachant, réussi.
Un roman captivant dans lequel Anna Gavalda nous ensorcelle et réussit (comme dans La consolante) à nous immiscer dans la vie de ses personnages. On y croit, on est avec eux, la délicatesse de Camille, la sensibilité de Philibert, le charisme brut de Franck, sans oublier notre mamie Paulette. Un style parfois minimaliste avec un minimum de repères parfois pour les dialogues, mais cela rend ce livre encore plus réel. On a juste envie que ce roman ne s'arrête jamais, tellement on est bien…

Un fabuleux roman qui me fait dire qu'Anna Gavalda est une de mes écrivains préférés. A chaque fois, je suis emportée par son écriture simple et légère, l'histoire happe complètement le lecteur qui vibre en même temps que les personnages. Un livre plein de douceur et de poésie à lire et à relire.

Quel livre ! Mais quel livre ! Quel chef d'oeuvre, pfiouuu.

Honnêtement, je ne sais pas par où commencer tellement j'ai de choses à dire, alors commençons par le début, le début de 603 pages de pur bonheur.

Quand j'ai commencé la lecture de ce livre, j'avais déjà lus des dizaines d'avis positifs dessus et beaucoup de personnes me l'avaient vivement conseillé. Autant dire que je partais confiante.

Anna Gavalda a un style d'écriture bien à elle, c'est le moins qu'on puisse dire. Dans ce roman elle mêle un langage familier agrémenté de patois de province et de discours des quartiers populaires de la banlieue parisienne ; ce qui peut paraître assez osé aux yeux du lecteur. Mais finalement, au cours de la lecture on s'y habitue et l'on se rend compte, qu'au contraire, le roman ne serait plus du tout le même avec un style plus poussé et tiré vers le soutenue, d'autant plus que le récit est riche en dialogues.

Les personnages, quant à eux, sont tous plus attachants les uns que les autres. Ils nous touchent, nous font rire, stresser et même pleurer.

Camille, Franck, Philibert et Paulette, quatre éclopés de la vie, comme le dit si bien Anna Gavalda ; que nous suivrons au fil du roman, nous les accompagnerons dans leurs vies, de leurs train-train quotidien à leurs rares moments de bonheur. Ils vont se rencontrer, s'aimer, s'aider et tout simplement vivre ENSEMBLE, quoi qu'il arrive.

Je n'en dirais pas plus sur l'histoire en elle-même car je ne saurais pas par où commencer et j'aurais bien trop peur d'en dire trop et de gâcher la magie du livre.

Quoi qu'il en soit, Anna Gavalda signe-là une oeuvre d'art, un roman exceptionnel, un des plus beaux livre à lire. Un classique à mes yeux.
C'était mon premier Gavalda et je peux promettre que ça ne sera pas le dernier !

Ce roman c'est tout bêtement la vie, mais conté d'une manière si belle que l'on en oublierait presque que le thème est des plus simples.

Un de mes livres préférés sans aucuns doutes et l'un des rares, voir le seul, que je pourrais relire sans relâche. Juste pour pouvoir prolonger la magie et rêver encore un peu. Car ce roman il coupe tout simplement du monde, il nous entraine ailleurs, loin, et il est dur, extrêmement dur, d'en sortir.

Une belle leçon de morale également, on se rend compte combien la vie ne tient qu'à un fil et que les extras ne sont que les extras. Qu'elle mérite d'être vécue comme elle est et que l'on peut être fier de ce qu'on a car certains n'en ont pas le tiers. Notre famille, nos amis, notre routine, tout ce qui nous paraît si banal prend une toute autre forme à nos yeux.

Je pourrais encore écrire des lignes et des lignes mais je vais finir par une seule chose, lisez-le. N'ayez pas peur des quelques 603 pages, surtout pas. Laissez-vous emporter par la magie de la plume de l'auteur.
Mettez-vous dans un coin calme, seul, et lisez-le, rêvez, coupez-vous du monde, et vous comprendrez à quel point ce livre est magique.