Ami(e)s lecteur(trice)s, ne vous fiez pas une seconde au boniment écrit par l'auteure elle-même en quatrième de couverture !
A l'intérieur de ce recueil de sept nouvelles, il n'y pas de vrais gens.
Juste des caricatures, des personnages auxquels il est impossible de croire une seconde.
Et si
Anna Gavalda avoue avoir été émue par ses propres personnages (quelle impudence pour un auteur de l'afficher ainsi !), il y a peu de chance pour que cela vous arrive.
Car, si vous allez jusqu'au bout des presque 300 pages imprimées (typo et mis en page digne de Oui-Oui, on dirait un
Amélie Nothomb : une heure de lecture en diagonale maxi), vous serez plutôt énervé.
Non par les personnages, mais pas
Anna Gavalda.
Mais nom d'un chien, où est passée l'auteure des nouvelles de
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part ?, ou de son premier roman
Je l'aimais ?
Ses premières oeuvres n'impressionnaient pas par leur style, déjà furieusement relâché et lesté d'un vocabulaire a minima, mais elles étaient portées par une sensibilité et une sincérité touchantes.
Ici, tout a disparu.
Le style ne s'est pas amélioré, au contraire (pas de chance pour nous, en général c'est pourtant ce qui se passe avec le temps et l'expérience).
C'est ni écrit, ni à écrire.
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