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3,37

sur 742 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux femmes, cinq hommes, sept histoires, ils parlent à la première personne du singulier ; une rencontre pour la plupart d'entre eux sera le moyen de fendre l'armure, se libérer,respirer, se sauver.

"......je suis allée visiter l'appart.
Bof. Y avait que des livres.
Je plaignais la femme de ménage…",
Vendeuse dans un magasin d'articles pour animaux, le temps d'une soirée, où "On mate, on choise, on fait plouf-plouf et on se raconte !", elle rencontre un poète, qu' elle va se la faire, littéraire !

Jeune veuve alcoolique, deux petits enfants, rencontre dans un café l'âme soeur....
dont l'armure sera fendue dans l'espace d'une nuit; bénis soit le whisky !

Les deux premières nouvelles ne m'ont pas vraiment emballée, je me suis dit la Gavalda , elle s'essouffle, mais à la troisième ca y est je la retrouve. La rencontre improbable d'un homme et d'un chien. Une rencontre et un fond d'histoire trés émouvants.
Ma joie est courte, arrive une autre rencontre, là je ne sais que dire.Ou j'ai rien compris, ou pour faire une chute surprise, Gavalda frise le pervers.
Mais elle ressuscite avec la prochaine "Mes points de vie" , où on la retrouve avec
un "Joe Pesci de six ans et demi " qui défend ses pévés ( points de vie ), mignon, mignon, touchant.

"Rien ne se dit, tout s'entend.
Ou l'invisible butin des amitiés de contrebande.",
"Le Fantassin "
Ai, ai, là encore je peine à comprendre le sens du récit d'une amitié fantasmée ,celui d'un chef d'entreprise condamné à la solitude qui fend l'armure pour nous confier sa rencontre avec son voisin de palier.....agrementé d'un long discours sur les godasses, leur passion commune. Une tirade qui n'en finit pas, vous pouvez y apprendre toutes les techniques de cirage.

La toute dernière nouvelle est géniale. Notre narrateur est un mec de trente-trois ans qui rentre à Paris en " tijivi " ,aprés le mariage d' un pote avec une de ses ex, à Saint-Jean-de-Luz,sa ville natale. Là je retrouve le style de la Gavalda que j'adore !

J'aime beaucoup la prose de Gavalda , mais pour la première fois je l'ai trouvé parfois lourde, l'argot+ l'inventé. Les fonds d'histoire m'ont plue une fois sur deux, donc je ne sais quoi dire, moi qui suis ( ou étais ?) une inconditionnelle d'elle.

"Ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura aucun survivant."( Alphonse Allais)

"Nous vivons une vie, nous en rêvons une autre, mais celle que nous rêvons est la vraie."
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En 2004 j'avais adoré "ensemble c'est tout", puis j'en ai lu quelques autres que j'avais plutôt bien aimé. Jusqu'à ce que je tombe sur "la consolante" en 2008 qui pour le coup n'est pas passé … mais alors pas du tout.
Lorsque j'ai vu "fendre l'armure" sur le présentoir de la bibliothèque, m'est aussitôt revenu en tête la critique enthousiaste de Jujuramp au sujet de cette auteure.
Reste pas braqué … prends-le … de toutes façons tu risques rien, tu ne le paye pas et comme tous les samedis matin le temps presse pour choisir.
Alors si j'ai ré ouvert un Anna Galvalda c'est grâce à Jujuramp. A la tienne !
Dans ce livre : sept nouvelles. Et la première part sur des chapeaux de roue. Une histoire qui m'a emballé, une écriture "de la rue", ça tombe bien c'est comme cela que je parle, et me revoilà à réapprécier cette auteure. Vite vite je suis impatient de découvrir les autres.
Arrive alors la troisième : "mon chien vient de mourir" Une nouvelle très très courte mais tout est dans l'intensité des émotions. Moi je me fais avoir à chaque fois : faites mourir une cinquantaine de personnes et ça me laisse quasiment froid, mais par contre un chien ou un chat et là c'est la boite de kleenex (au balsam pour mes petites narines sensibles) qu'en prend un coup.
Pour les autres j'ai moyennement aimé, exception faite pour l'avant dernière.
C'est tout le problème d'un recueil de nouvelles : l'inertie. Vous en finissez une et lorsque viens la suivante, reste en suspens des effluves, un parfum, une ambiance de la précédente, qui fait que la concentration en prend un coup. le temps de se remettre d'équerre et la moitié est déjà passé.
Pour conclure, un sentiment mitigé, certaines vous entraînent à fond de train, d'autres m'ont littéralement plombé.
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Je n'arrive décidément pas à jeter Anna Gavalda aux oubliettes. J'ai pourtant déjà été bien déçue mais j'ai besoin de lui redonner sa chance de temps en temps.
A vrai dire, elle constitue une véritable énigme pour moi. J'ai beau pensé que ce qu'elle écrit n'est pas franchement de la grande littérature, que c'est même parfois d'une vulgarité qui me défrise (ça tombe bien, j'ai les cheveux lisses), elle parvient toujours au détour d'une page à me surprendre sournoisement, à m'émouvoir et à me faire pleurer.

Ça n'a pas manqué avec fendre l'armure.
À la première nouvelle, j'ai failli jeter le livre par la fenêtre. À la deuxième, je me suis demandé pourquoi j'avais toujours ce livre en mains car décidément je n'accrochais pas. Et à la troisième intitulée "Mon chien vient de mourir" ...ça ne loupe pas...me voilà nouvellement baptisée : Madeleine !
Franchement Anna, tu exagères aussi..C'est trop facile de mettre en scène un vieux routard un peu bourru, drôlement cabossé par la vie et son chien, seul être qui lui donne encore un peu de tendresse. Tu m'en diras tant ! Il n' en faut pas plus pour émouvoir la ménagère de moins de 50 ans que je suis ( Là, la parenthèse s'impose et excusez-moi je vais encore raconter ma vie mais dans deux ou trois ans, je ne serai plus ménagère de moins de 50 ans, alors j'en profite tant que je peux encore utiliser l'expression ! ). Et j'ai beau préféré largement les chats aux chiens, ça ne m'empêche pas de trouver l'histoire de Jeannot et de son vieux cabot attendrissante et larmoyante !

Voilà, c'est l'effet Gavalda.

Je lui reconnais aussi une capacité impressionnante à se glisser dans la peau de ses personnages. Que ce soit une jeune délurée vulgaire, une veuve alcoolique, un chef d'entreprise plein aux as, un tendre père de famille ou encore un trentenaire un lendemain de nuit bien arrosée, Gavalda n'a pas son pareil pour s'immiscer dans son Moi intérieur et le faire vivre. le ton est juste et rarement sur joué.

Mais, tout de même, je n'aime pas les nouvelles. Elles me laissent toujours en suspens et ça m'énerve. On y raconte un petit bout de vie d'un personnage, sa fêlure, son armure, l'évènement qui fendra cette armure et puis après plus rien. Tu te débrouilles, tu imagines comment chacun va continuer à vivre, une fois l'armure fendue...
Et bien moi ça m'énerve, je veux qu'on me raconte l'histoire jusqu'au bout !
Décidément, j'ai beaucoup de mal avec les nouvelles. Il n'y a bien que celles de Zweig que j'apprécie..
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J'aime bien Anna Gavalda, mais je n'ai pas accroché plus que ça à son recueil de nouvelles.
Nous avons ici sept histoires, qui sont pas mal et plutôt bien écrites, mais en fait je n'ai pas vraiment été touchée par la majorité d'entre elles.
J'ai beaucoup aimé Mon chien va mourir, très jolie nouvelle, très touchante. Et par Happy Meal, elle aussi très bien trouvée tout en étant très simple :)
Mais les cinq autres m'ont laissées un peu indifférentes !
Fendre l'armure est un recueil intéressant, mais je ne lui mets que trois étoiles, même si je ne regrette pas qu'on me l'ai offert, ni de l'avoir lu.
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Quelques fines tranches de vie, sous forme de nouvelles.
Je reste très partagé avec Anna Gavalda, le style est très rapide, très parlé aussi, les personnages sont attachants, les intrigues sans êtres originales sont plutôt bien menées.. L'approche, qu'elle soit psychologique ou sur des sujets de société, donne à réfléchir.
Mais la façon qu'a l'auteure de nous ramener à la banalité du quotidien, dans le RER, dans les rues de Paris, au Mac do..., pour nous donner à réfléchir sur le sens de notre vie, voir nous faire la leçon, m'a toujours agacé. Elle est capable, d'une phrase, de faire émerger l'émotion et de tout casser par une énumération sans fin ; elle peut nous faire deviner des sentiments enfouis, puis changer de sujet sans prévenir, et laisser le lecteur en plan...
Certaines nouvelles se signalent, comme les deux premières, par leur justesse et l'incarnation juste de l'héroïne, d'autres sont, comme la troisième ou la sixième, peu crédibles.
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J'aime beaucoup les titres de cette auteure. Je goûte moins à ces petites "tranches de vie". J'ai souvent l'impression d'entrer dans une histoire intéressante et pouf! On arrive à la fin de la nouvelle et on passe à d'autres personnages. J'aimerais bien retrouver ses gros romans aux personnages fouillés et aux relations prenantes.
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Le dernier livre d'Anna Gavalda, dont je suis chaque publication, est donc un recueil de sept nouvelles, toutes rédigées à la première personne du singulier.
Je dirais, simplement, que l'ensemble est inégal, d'où ma note tout juste moyenne. Certaines nouvelles portent en elles un certain souffle qui nous emporte aux côtés du personnage qui raconte, et d'autres plombent le lecteur dans des remarques liées à l'existence proches, trop proches des penchants des auteurs contemporains axés sur l'introspection. Et puis, n'en déplaise à certains, le registre familier, voire populaire, je peux l'accepter dans la bouche d'un jeune, pas dans celle d'un adulte confirmé et responsable (OK, je suis "vieux- jeu").
Par ailleurs, l'écriture en elle-même de cette auteure ayant déjà fait ses preuves est parfois décevante: trop de répétitions dans le seul but de donner un rythme, une économie regrettable d'indices permettant de mieux cerner le narrateur, et une absence d'harmonie stylistique qui aurait permis au lecteur de poser des repères émotionnels lui permettant de passer d'une histoire à une autre...
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Anna Gavalda revient vers les personnages cabossés avec ses 7 nouvelles, très inégales. Quelques unes sont tellement réussies qu'elles nous laissent sur notre faim.
En fait, je n'aime pas vraiment le format des nouvelles, J'aime les bons gros romans qui nous laissent le temps d'accompagner les personnages!
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Sept nouvelles. Une jeune employée d'animalerie un peu paumée rencontre un jeune homme des beaux quartiers, poète à ses heures. Un routier amène son chien, fidèle compagnon de ses périples autoroutiers, chez le vétérinaire pour le faire euthanasier. Un père conduit sa petite fille à son restaurant préféré – le fast food. Un homme raconte sa drôle d'amitié avec son voisin de palier qui a fini par se suicider…

Des rencontres vraies, auxquelles Gavalda sait mettre juste ce qu'il faut d'émotion pour qu'elles soient touchantes, et une touche d'incroyable – de coïncidence, d'invraisemblable – pour qu'elles aient de la magie. Une mention particulière à la première nouvelle, qui allie langage familier et langue soutenue, comme l'auteur sait faire, et qui s'achève sur une incertitude si plausible.

Lien : http://www.usine-a-paroles.f..
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J'ai acheté ce livre sur une impulsion, à cause du nom de son auteur, sans avoir remarqué qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles. Pourtant, c'est par ce genre littéraire qu'Anna Gavalda a rencontré le succès.
J'avais adoré « Ensemble et c'est tout ». Je l'avais même offert à une personne avec laquelle j'avais eu un désaccord profond, en guise de calumet de la paix … Ensuite, j'avais été déçue en lisant « La consolante ».
Je ne l'aurais donc sans doute pas acheté si j'avais remarqué qu'il s'agissait d'un recueil de nouvelles … et j'aurais eu tort. Car l'esprit de bienveillance d'Anna Gavalda est tout entier dans ces sept courtes histoires dont les héros meurtris parlent à la première personne. Des hommes et des femmes malmenés par la vie : l'abandon d'un être aimé, le veuvage soudain, la mort d'un enfant unique, le renoncement à l'espoir d'une maternité, l'humiliation, le chagrin d'un amour raté, la perte d'un ami …
Il y a des lignes de force dans toutes ces histoires forcément banales, qui peuvent arriver à chacun de nous : la tentative aussi inutile que dangereuse de l'oubli dans l'alcool, la résurrection des âmes à travers les enfants. Enfance et résilience, des thèmes déjà rencontrés dans "La Consolante" ...
Et une qualité de style éblouissante. Un vocabulaire poétique et simple, des personnages pleins de souffrances mais aussi de ressources et, en particulier la lucidité. Grâce à la bienveillance et à la vertu du dialogue, à l'amitié donnée sans calcul, généreuse sans espoir de retour, ces être fracassés vont s'en sortir, surmonter les drames qui les ont déchirés, des plus irrémédiables aux plus futiles.
C'est un livre qui se lit vite même si on bute un peu sur la première nouvelle un peu absconse selon moi, mais ensuite on s'attache à cet homme qui s'occupe de son vieux chien, à celui qui emmène une fille au McDo, à cet enfant puni pour avoir fait une mauvaise manière à l'un de ses camarades d'école, à ce chef d'entreprise qui noue une amitié improbable avec son voisin de palier.
Un livre qui fait du bien …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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