Reflet
Je suis bien trop lointain
pour que l’écho revienne
mon œil est trop voilé
pour cerner l’arc-en-ciel
et je suis bien trop sourd
pour vos plaintes et vos pleurs
sur ma rive sans nom
vos vagues meurent et renaissent
dont les gouttes m’accablent
je suis l’intime insaisissable
de vos éternités