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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mise en garde :

Pour qui ne connaît pas Philippe Geluck, la lecture de ce petit bouquin va causer des crises d'eczéma, voire de prurit anal ! Cet homme a pour habitude de tout tourner en dérision et de rire de tout, à commencer par rire de lui-même. Si vous prenez les phrases de l'auteur au premier degré, sûr que vous allez le maudire, le vilipender… Si votre coeur n'a pas cédé à l'attaque d'apoplexie avant que vous n'ayez pu manifester votre juste courroux !

La connerie humaine est un fond de commerce inépuisable pour un Philippe Geluck qui n'a pas à aller loin pour trouver son inspiration, puisque nous sommes là, vous, moi, lui…

On pourrait même étudier Geluck au cours de philosophie ! Après tout, des philosophes connus ont aussi dit des conneries de belle taille, prenons Aristote par exemple, et cela ne nous empêche nullement de les étudier au lycée ou à l'université.

Les réactions à la lecture de cet opuscule seront multiples et variées allant de la franche gaudriole à l'envie de brûler cet infâme individu qui se moque des riches, des pauvres, des jeunes, des vieux, il ne veut pas faire de jaloux, des handicapés, des Belges, merde, il a oublié les Français, des homosexuels, des femmes, des Arabes, des musulmans… Et même de Dieu !

Quel odieux personnage, ne trouvez-vous pas ? Et si Philippe Geluck ne faisait que nous tendre un miroir pour que nous puissions y contempler nos propres contradictions ?
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La réponse est bien entendu oui, un grand oui qui renvoie dos à dos tous les lobbys de l'anti-poilade, tous les offusqués de tous bords, tous les poseurs de tabous, tous ceux qui ne comprennent pas que rire de quelqu'un, ce n'est pas toujours sérieusement penser du mal de lui. Philippe Geluck égratigne (en langage politiquement correct, ça veut dire "en met plein la gueule") tous ceux à qui l'on hésite à s'attaquer, les handicapés, les homos, les femmes, les jeunes, les vieux, les étrangers, les musulmans, les catholiques, les juifs. Pour chacun d'eux, il a petit mot doux qui pique un peu, un petit délire qui renfrogne les imams et les rabbins en même temps, un pied-de-nez qui démontre que non seulement on peut rire de tout, mais aussi qu'on le doit. Même de Dieu? Surtout de Dieu, d'autant plus que "ce n'est pas Dieu qui prononcera le jugement dernier, c'est Marcel Beliveau". Penser que la vie est une vaste plaisanterie, voilà peut-être le seul moyen de se rassurer.
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Intéressant, fin et belge, cet essai est drôle, caustique, noir et même très noir. Je lui reproche d'être parfois trop facile, et certainement bien trop court.
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Il s'agit d'un petit livre de 157 pages, qui se lit très facilement, sans complications. Il faut le prendre avec humour et le lire à différents degrés. D'ailleurs, au début de l'ouvrage, Philippe Geluck nous parle de Pierre Desproges, et je pense que ce dernier aurait adoré le petit passage d'humour noir le concernant.

L'auteur nous fait comprendre qu'il faut se méfier du conformisme et du bien-pensant. Il le fait tout en nuances, à travers ses chapitres où il analyse la réponse à la question « peut-on rire de... ». Tout le monde y passe, les jeunes, les vieux, les religions, etc. Certains passages sont un peu moins caustiques...
[...]
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Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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That is the question ! Et la réponse de Philippe Geluck est hilarante :-)
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Un livre très court où Geluck nous expose diverses questions: pouvons nous rire des vieux, des jeunes, des pauvres, des riches...
Un bon moment, Geluck nous fait rire sans tabous, tout le monde y passe sans exception.
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