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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
…Où quand le papa du Chat tente de s'attaquer à la dilatation de la rate…


Essai transformé ?

Pour ma part, pas vraiment.

Maintenant, à la décharge de l'auteur, je pense ne pas avoir abordé la lecture de la bonne façon : j'ai lu façon Fred Beg sans trouver l'intonation mentale de Philippe Geluck…(genre l'orange du marchand vue par Mr X et non par Fabrice Luchini si vous voyez ce que je veux dire)

Donc si Geluck se défend plutôt bien niveau visuel et oral, cet écrit me laisse sur ma faim.

Tout fripé après une petite heure de lecture ( après plusieurs tentatives et quelques bouquins détrempés, ai décrété qu'il était plus facile de lire dans le bain que sous la douche), j'ai refermé le livre, propre mais un peu déçu…certes, j'ai souri, certes, j'adhère à certains de ses développements mais globalement, il manque quelque chose que je n'arrive pas à définir ou il y a quelque chose en trop…ça doit être çà, une question de dosage.

Des ingrédients en vrac, une cuisson hasardeuse, un dressage tape à l'oeil pour un final mitigé qui dans le fond ne convaincra que les convaincus ( les pisses vinaigres coincés resterons des pisses vinaigres coincés et les adeptes de l'ironie, du 2eme degré et de la dérision sauf gros accident de parcours resterons 2eme degré…bon, d'accord, peut être un peu aigri)

Le battage médiatique - plaçant la barre assez haut -a aussi peut être à contribué à cette déception.

Donc, dans l'absolu, rien de bien neuf sous le soleil belge…à vous les studios, m'en vais voir du coté de la Bible selon le Chat…on ne sait jamais

Fred-Fichetou-Beg mode le rire du sergent activé…oui, je sais, bof bof
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J'ai été une fan inconditionnelle de Geluck. Qui se souvient de la Constellation du Radis, ce chef d'oeuvre incontestable des années '80, une oeuvre télévisuelle majeure de notre patrimoine culturel ?
Les chroniques du fabuleux Docteur G. de la Semaine Infernale et les definitions de Geluck au jeu des Dictionnaires* ont accompagné pendant plusieurs années mes retours du boulot, et certains jours sans doute, j'ai dû éviter de justesse l'embardée, secouée que j'étais de fou rire.
Ce livre toutefois me laisse mitigée. J'y ai retrouvé certes l'humour décalé, parfois potache de notre ami Geluck. C'est plaisant.
Mais vite lu, donnant l'impression d'avoir été encore plus vite écrit. Les derniers chapitres me semblent vraiment bâclés, ou est-ce moi qui devenais moins indulgente à mesure que j'avançais dans ma lecture ?
Je vieillis sans doute ... Ou lui ? Ou les deux ....

* note à nos amis non belges : la Semaine Infernale était une émission radio hebdomadaire rassemblant divers chroniqueurs (presque) tous plus talentueux les uns que les autres, diffusée le samedi matin et le jeu des dictionnaires, enregistré dans la foulée, diffusée en fin d'après-midi le reste de la semaine
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En cette période où il peut être très dangereux de rire, j'ai jeté à nouveau un oeil sur cet opuscule publié par l'immortel créateur du Chat. La réponse à la question posée est évidemment OUI. Mais l'auteur prend cette position avec beaucoup d'ironie, parfois avec un peu de lourdeur et souvent dans l'autodérision, presque jamais dans le graveleux. Mine de rien, il pose des questions sérieuses, comme le fait (encore) Charlie Hebdo; mais ici le ton est assez différent. A cette seconde lecture, j'ai souri maintes fois, parfois j'ai ri et occasionnellement je me suis "poilé" sans retenue. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais ça vaut le coup de le lire en ces temps troublés.
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J'aime beaucoup Philippe Geluck et son personnage du Chat à la pensée aussi vive que percutante.

M. Geluck se sépare donc, dans cet essai, de son personnage fétiche pour écrire un essai sur cette question universelle : peut-on rire de tout ?

L'humour qui est insufflé dans ce livre est certes corrosif, mais très inégal : dans certains passages, le second degré (flagrant) dont il fait preuve est très drôle et croustillant, tandis que dans certains autres passages, tout autant nourris de second degré, le malaise est vraiment palpable et l'humour tombe vraiment à côté de la plaque.

Donc, pour qui ne connaît pas l'oeuvre de Philippe Geluck, il vaut mieux dévorer les albums du Chat que de passer du temps sur cet essai.

Donc, un livre vraiment intéressant, mais destiné à des lecteurs qui ont un second degré extrêmement développé.
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