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Ce court roman nous plonge au coeur de la cité de lutherie, Crémone, où nous allons suivre le jeune Antonio dans son apprentissage de la conception de l'instrument raffiné qu'est le violon. 71 courts chapitres, clin d'oeil initié aux 71 pièces que composent un violon. Étape après étape, nous découvrons l'évolution de ce jeune homme, futur génie, qui s'attire les foudres de son maître en détruisant les instruments qu'il n'estime pas à la hauteur.

Sa quête de la perfection le mènera loin de chez lui pendant une bonne partie de sa vie, dans les forêts de montagne, à la recherche des arbres parfaits pour construire ses instruments uniques. C'est pendant ses voyages et au hasard de ses rencontres, notamment féminines, qu'il perfectionnera son art et proposera une conception disruptive des violons qui inscriront son nom dans l'Histoire.

Si je connaissais Cyril Gély de nom pour ses pièces de théâtre, ce roman a été une belle découverte, concise et poétique. Un bon rappel également que le succès n'est pas instantané, qu'il demande souvent un travail de longue haleine et qu'il se construit année après année. A l'heure du « tout tout de suite », des raccourcis divers et variés et d'une impatience relativement généralisée, ce récit est encourageant pour celles et ceux qui avancent pas après pas dans leurs vies et qui aspirent à s'améliorer jour après jour ! 🥰
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Comment vous dire, j'ai adoré ce livre magnifiquement écrit. J'ai beaucoup aimé cette belle histoire sur la vie de Stradivarius et sur les violons. Ce livre est émouvant quand l'écrivaine parle de Sylvia. À lire sinon vous allez passer à côté d'une très belle histoire.

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Ce court roman, très visuel, sensuel, par la grâce de mots mesurés, de phrases en leitmotiv, on l'entend, on l'écoute, on le ressent en harmonie. L'écriture - la grâce qu'elle diffuse - l'ambiance et l'amour soutenant le récit avec autant de légereté que de profondeur, m'ont évoqué : "Tous les matins du monde". le violon, ici, symbolise la perfection de l'univers, son créateur un génie doué de patience et d'amour. A plusieurs reprises, j'ai eu la vision de la Grande Odalisque de Ingres, des oeuvres d'art diverses se présentant également, comme les paysages du peintre C. Friedrich et bien sûr la musique des plus grands. En un mot, ce livre fait du bien à l'âme. Justement. Merci à l'auteur pour ce moment de beauté, de sérénité qui se prolonge quand le dos du livre rassemble les pages.
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L'auteur nous emporte dans l'histoire (en bonne partie romancée) d'Antonio Stradivari, le créateur des fameux violons Stradivarius. Il nous raconte l'obsession d'un homme pour créer le «violon parfait».

Je n'ai ni connaissances ni intérêts particuliers pour le violon, et pourtant... j'ai été transportée dans cette histoire. Tout au long des pages, j'avais la très agréable impression de lire plus un conte qu'un roman. J'ai adoré la poésie de cette lecture, ces scènes si bien décrites où Antonio travaille le bois et le vernis pour fabriquer ses violons, j'ai aimé le suivre dans ses voyages...

Cette belle plume me permettait de me projeter entièrement dans cet univers du 17e siècle, entre Crémone, le nord du lac de Garde et Venise. Une petite pépite!
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La forêt de Paneveggio, la forêt aux violons, appartient maintenant à une réserve naturelle du Haut-Adige. C'est là que poussent lentement les plus hauts épicéas dont on fait les violons, où le roman nous conduit cinq fois dans le cadre d'un pacte. le récit commence au renvoi D Antonio par son maitre Amati et s'achève quand Antonio, réconcilié, signe pour la première fois un violon qu'il estime achevé du nom de Stradivarius. On retrouve le thème, l'époque et le travail exigeant de la lutherie à son sommet, à la frontière du génie artisanal et de la plus haute musique, comme dans le luthier de Crémone (Herbert le Porrier) et certaines pages, bien plus tragiques, de Confiteor (Jaume Cabré). le livre est informé sans être pédant, écrit avec une fraicheur bienvenue, les personnages sont d'une simplicité convaincante dans leur mode de vie. Leur recherche de la perfection, légèrement solennelle, est celle des grands hommes. Ceux qui aiment la musique et restent ouverts à l'émerveillement apprécieront.
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Délicatesse, sensualité, passion.

C'est ce que j'ai trouvé dans cette biographie romancée d'Antonius Stradivarius.

J'y ai découvert la passion pour la lutherie, pour cet art qui nécessite à la fois la passion de la musique mais aussi celle du bois, qui nécessite de comprendre comment la musique se diffuse dans le bois. Un art qui nécessite patience, passion, inspiration, technique, un art exigeant.

Les courts chapitres nous invitent à suivre Antonio à la recherche du meilleur bois, dans les montagnes où sa croissance aura été lente, grâce au froid. A la rencontre d'un homme qui le fera se rencontrer lui-même.
Dix ans, c'est le temps que mettra ce bois à sécher. Temps qui permettra à Antonio de progresser, de construire une famille, de rencontrer son émotion et son inspiration.

Un roman qui rappelle que prendre son temps peut mener au meilleur.
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Un livre très intéressant à lire.
Il est juste dommage que la 4e de couverture ne signale pas qu'il est question de la vie romancée d'Antonio Stradivarius soi-même.
J'ai apprécié à la fin les quelques explications sur la 'vraie' vie de ce luthier merveilleux.
Il n'est pas besoin de s'y connaître en violon pour lire le livre, le plaisir n'en sera pas gâché me semble-t-il.
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Ce livre se lit comme un conte où le lecteur est initié à la création de l'instrument parfait : LE violon. C'est la quête d'une vie, celle du luthier : Antonio Stradivari.
Dans ces pages se mêlent la beauté, l'amitié, le talent, la créativité, la détermination, la précision de cet artisan-artiste amoureux du bois, de la virtuosité, des femmes.
Voici un beau roman, sensible, poétique, riche. Une belle découverte !

Lien : https://metstoisurpause.jimd..
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La forêt aux violons dresse le parcours D Antonio, un luthier exigeant et persévérant à la recherche du violon parfait. L'histoire se situe dans l'Italie du XVIIème siècle, près de Crémone. 

Cyril Gély produit dans cette oeuvre un héros ténébreux et colérique qui puise sa source d'inspiration par les rencontres qu'il fait, toujours en quête d'un idéal qui le dépasse et dont il n'arrive pas à mesurer les contours. On voit dérouler son parcours de vie, son cheminement à travers les forêts, à la recherche des arbres parfaits, à la recherche de la parfaite harmonie des courbes et du son. 

Dans La forêt aux violons, les traversées pédestres se comptent en jours voire en semaines, les promesses se tiennent à coups de violons annuels, le talent se mesure à l'oreille absolue et au doigté, la quête est à la fois forestière et spirituelle. 

Autour d'Antonio gravitent des personnages secondaires solides et parfois nobles : son premier employeur avant que celui-ci se fâche après un énième violon détruit de colère, une épouse fidèle, un propriétaire forestier patient...

J'ai tout aimé dans ce roman de belle facture littéraire : une plume délicate et précise, des scènes très visuelles, des dialogues alertes, un héros qui ne laisse pas indifférent. Il y a un vrai travail bibliographique de la part de Cyril Gély, pour installer un récit cohérent et enrichissant, pour composer une interprétation d'une vie illustre.

Un beau moment d'évasion assurément : j'ai prolongé la lecture autant que j'ai pu, en me délectant des dialogues puis de l'envol.
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« La forêt aux violons » est la biographie documentée et romancée d'Antonio Stradivari, le plus grand et plus célèbre luthier italien du XVIIe siècle.
L'auteur s'affranchit des règles de l'exercice pour écrire une très jolie histoire, pleine de poésie. C'est un court roman qui enchante. A la façon d'un conte, Cyril Gely nous entraîne dans la quête de cet artisan de génie vers la perfection, la sublimation d'un artisanat pour en faire un art divin.
L'écriture de Cyril Gely est simple, efficace, elle laisse toute liberté au lecteur de vivre cette belle histoire et d'être en osmose avec son héros, son idéal et son univers.
Editions Albin Michel, Points Grands Romans, 187 pages.
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