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4,25

sur 377 notes
Pas le meilleur de Gemmel ! Je le conseille aux fans de l'auteur, non à ceux qui souhaite le découvrir !

Reste une lecture agréable, malheureusement, sans plus !
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David Gemmell...J'ai découvert cet auteur ; belle écriture , l traduction est excellente Un personnage haut en couleur, Connavar, qui surclasse très vite les autres dès son plus jeune âge . Il parvient très vite à démontrer ses talents dans à peu près tout les domaines, et c'est ce qui est un peu gênant je trouve : l'absence de faiblesse choque et fait basculer le personnage au rang de surhomme. le lecteur aura peut être du mal à s'y identifier tant il est brillant. Mais les personnages sont malgré tout attachants, et charismatiques. le livre se dévore quand même, c'est magique.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Alors pour moi c'est plus une guerre des tribus que de la fantasy, oui il y a un chouilla de magie, quelques êtres surnaturels et encore, des héros qui en deviennent pathétique tellement ils essaient d'être loyal bon, parlez moi de dragon lance ou des royaumes oubliés comme chef d'oeuvre du fantasy, la j'ai été carrément déçue et je me suis beaucoup ennuyé, je ne lirais pas la suite c'est certain, après ce n'est que mon avis personnel et heureusement que nous ne sommes pas tous en même avis 😀
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Merci ! Merci à Fifrildi, Bazar et Alfaric pour leurs excellentes critiques, qui m'ont fait mettre Gemmel en haut de ma liste "à lire" ; merci, papa, pour l'accès à ton excellente collec de bouquins de fantasy.
Pas grand-chose à ajouter à ces excellentes critiques, mais j'ajoute quand même mon grain de sel car 25 critiques pour un si bon bouquin, c'est insuffisant...
Je dirai simplement que c'est le genre d'histoire qui vous transporte dès les premiers paragraphes dans ce monde parallèle où les héros, la magie et l'aventure transcendent les bons sentiments qui dorment en chacun de nous.
Comme je l'ai écrit il y a déjà quelques temps, j'aime (toujours) l'heroïc fantasy que je lisais beaucoup plus jeune ; c'est une littérature noble. Malheureusement, pas facile de faire le tri au milieu de plumes allant du médiocre à l'illettré. Ce n'est pas le cas de Gemmel ! Son style nous porte de bout en bout ! Pour moi il écrit aussi bien que M.Z. Bradley (mais son rythme d'écriture sait mieux nous tenir en haleine), et est aussi passionnant que Goodkind dans le scénario (mais son écriture est plus riche).
Avec Rigante, et l'Epée de l'Orage, on n'est pas dans la recréation complexe de tout un monde comme chez Tolkien ou Martin, on est immergé tout de suite dans la vie de village du héros, qui s'en va découvrir le monde, tout en conservant ses attaches affectives au pays des Rigantes. Ce Conan est un héros keltoï (gaulois), confronté à la menace grandissante des roc (riamins). J'ai bien aimé cet environnement, rappelant la Guerre des Gaules, mais l'on s'attache surtout au héros et autres personnages par leurs rapports intimes : amour, amitié, jalousie, pardon... la magie rythme tout cela, parfois avec un peu de facilité... mais admettons qu'avec son caractère, le héros serait déjà mort mille fois sans elle, et ce serait dommage...
Ce qui frappe, enfin, dans l'écriture de Gemmel, c'est sa générosité, qui s'incarne dans tous ses personnages (sauf les "méchants", bien sûr, qui en sont l'antithèse): ceux-ci se ressemblent en ce qu'ils cherchent avec la générosité de simples gens (cf le village gaulois d'Obélix) à dépasser le mal généré par leurs passions, et à s'améliorer au bénéfice de leur communauté... ça peut paraitre un peu moralisateur, mais Gemmel passe son message sans forcer le lecteur, et ses personnages enb restent néanmoins crédibles, étant nés dans cet environnement naturel privilégié de highlands...
Je ne m'étendrai pas plus, mais invite chacun à lire l'excellente critique de l'érudit Alfaric (non, non , ce n'est pas une insulte ! ;) ... comprenne qui a lu le livre... ) .
Bref, j'ai passé un excellent moment, je vais poursuivre par la lecture de l'Intégrale 1 (merci, papa...) , et j'attribue 4 étoiles (je reste un lecteur de fantasy difficile) à ce bon roman, pour la détente, l'écriture de qualité, le scénario passionnant, et le cadre historique bien campé.
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Voilà, c'est fait, j'ai lu mon premier Gemmell !

Depuis le temps que je lisais des critiques élogieuses à son sujet, je me doutais bien que ses romans m'iraient comme un gant. Et c'est bien le cas, j'ai lu le premier tome de Rigante comme on boit du petit lait.

J'ai découvert un univers rude et belliqueux, magique et envoûtant, sensible et émouvant. Un univers fantasy qui s'inspire largement de celui des Celtes aux prises avec un empire romain envahisseur.

Au début de l'histoire, nous nous retrouvons à Trois-Ruisseaux, au milieu de montagnes et vallées verdoyantes, qui ne sont pas sans rappeler l'Ecosse ou l'Irlande, où vit le peuple Rigante. Un peuple batailleur, soit, mais qui vit tranquillement de l'élevage, vénérant et redoutant les esprits de la nature.
Une nuit d'orage, nait Connavar, dont le destin sera marqué à jamais et qui deviendra un héros légendaire, bien malgré lui.

D'emblée, je suis tombée amoureuse de Connavar. Comment ne pas l'être ? Il est courageux, attachant et charismatique ! Comme dit BazaR (je me permets de te citer, Alex), on le suivrait au bout du monde ! On tremble pour lui à chacun de ses valeureux combats, à chacun de ses faux-pas (eh oui, il est loin d'être parfait!) et on prie avec ardeur les Seidhs, ces divinités de la forêt au pouvoir considérable et plutôt obscur, qui bien heureusement ont Connavar à la bonne !
Autour de « Conn », gravitent d'autres personnages tout aussi intéressants auxquels le lecteur s'attache sans peine. Il y a ceux qui jouent le rôle d'un père auprès de Connavar, qui lui resteront fidèles jusqu'au bout, bienveillants et dont les conseils seront précieux : Ruathain, son père adoptif, Banouin le marchand, Parax le chasseur. Il y a aussi les figures féminines qui veillent tendrement sur lui : sa mère bien sûr, mais aussi Vorna la guérisseuse.
Et puis, il y a ceux qui font figure de petit caillou dans les rouages, car il en faut bien dans un roman ! : son frère Briafar qui le jalouse, Arian la sédutrice dont Conn est follement amoureux …
Et tant d'autres encore !

Je me rends compte en écrivant cette critique combien ce roman foisonne de personnages intéressants, de références historiques mais aussi légendaires, d'aventures trépidantes et que fort heureusement il me reste encore trois tomes pour vous parler de tout cela.
Ceci dit, mon petit doigt me dit qu'il ne sera plus question de Conn mais de son fils. Mais, qu'à cela ne tienne, il restera sans doute encore beaucoup de choses à dire !
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En panne de lecture?
Le remède, c'est David Gemmel. Dingue comme ses bouquins peuvent devenir addictifs. Et c'est, encore une fois, le cas avec Rigante. Je ne lisais plus depuis très longtemps, je l'ai commencé, et je l'ai dévoré. Vite! le tome 2...
David Gemmel a une faculté à créer des univers qui est assez incroyable. D'autres aussi savent faire ça, vous me direz: Feist, Zelazny, Eddings, etc.
Mais avec cette écriture qui coule, qui fait tourner les pages l'une après l'autre... Et puis même s'il emploie des concepts conventionnels et déjà vus, il arrive quand même à renouveler le genre à chaque fois, en en rajoutant sur l'ambiance, et une construction de l'intrigue quasi sans faille, des valeurs fortes, des personnages attachants...

Enfin bref, j'ai aimé. C'est le moins qu'on puisse dire...
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Après avoir dévoré et adoré Drenaï, je me devais de tenter cette autre série d'un de mes auteurs préférés!


Et je peux dire que je n'ai pas été déçue, loin de là ! A la plume et l'imagination si particulières et si envoûtantes de Gemmell se mêle cette fois des inspirations de mythologie celtique. J'ai été complètement fascinée !!

Comme d'habitude avec cet auteur, les choses sont tout sauf facile, et il n'est pas tendre avec ses héros ! La souffrance physique et morale est très présente, rien ne leur est épargné et il joue beaucoup avec le destin. On a des personnages qui tentent d'agir à l'encontre de leur destin mais finalement, celui-ci finit toujours par les retrouver, sous des moyens détournés. C'est très dur pour le lecteur qui, à l'instar du personnage, s'imagine que c'est bon, ça ne peut plus arriver, et ce jusqu'au dernier moment! Et puis la vérité resurgit, sans pitié.

L'auteur sait parfaitement jouer avec nos sentiments et, malgré ces plus de 600 pages, ce livre est un vrai page-turner. Il nous accroche dès le début, on adore ses personnages et on veut connaître le dénouement de leur destin, si tragique soit-il parfois.

On découvre Connavar dès son plus jeune âge et nous allons le suivre sur plusieurs années, le voyant passer tous les stades importants de sa jeune vie. Un peu comme une pierre brute se taille et se polit sous nos yeux jusqu'à ce que l'oeuvre d'art apparaisse. On ne peut donc que s'y attacher.

L'histoire est bien rythmée, pas de temps mort ni d'ennui lors de cette lecture! Si on a des temps plus calmes, c'est toujours pour découvrir un peu plus les mythes et légendes du clan de Connavar, ou les coutumes de ses ennemis.

J'ai hâte de lire la suite maintenant ! Heureusement j'ai déjà tous les tomes ^^


En bref, un excellent premier tome qui nous emporte dans une fantasy sombre mais addictive.

Lien : http://altheasbooks.blogspot..
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Je viens de refermer ce livre et je me demande... est-ce que j'ai aimé ? Oui, da ! Je me suis régalée, cela devient une habitude. Lire un Gemmell... c'est limite orgasmique. J'exagère peut-être mais surkiffer c'est un peu ça aussi, non ?

Dès les premières pages j'étais dans l'histoire où tout semblait couler de source... ou plutôt où tout sonnait juste. Les personnages, leurs relations, l'histoire... tout s'assemble comme un grand puzzle. J'ai lu dans une critique que ce n'était pas humain d'écrire aussi bien, je n'aurais pas mieux dit. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de suspense mais quand les choses arrivent... elles ont un sens. Pas comme dans le 4ème volume de la série L'Agent des Ombres de Michel Robert qui a méchamment douché mon enthousiasme.

J'ai eu l'impression de lire plusieurs livres en même temps selon les époques de la vie de Connavar le guerrier aux yeux vairons. Il ne fait pas toujours les bons choix mais qui peut se targuer de ne jamais se tromper de chemin ?

« Et tu ne peux rien faire pour changer les choses, Conn. Ces actes ont entaché ton âme. Et ils te hanteront, comme ils doivent le faire, jusqu'à la fin de tes jours. »

Des questions restent en suspens dont celle qui me semble primordiale : pourquoi est-il si important aux yeux des Seidhes ? C'est le premier tome d'une quadrilogie... et c'est tant mieux! J'ai hâte de mon replonger dans cet univers envoûtant. Il doit y avoir de la magie la-dessous ^_^

Vous n'avez pas encore lu un David Gemmell ? Il est grand temps de vous y mettre !


Challenge pavés 2016-2017
Challenge multi-défis 2017 (16)
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J'ai décidé que l'année 2017 serait consacrée à la découverte de l'oeuvre très prolifique de David Gemmell. C'est fou, je n'ai lu que deux livres de cet auteur et ça y est, je suis déjà conquise par sa plume! Rigante m'a été proposé en Lecture Commune par Relax67, Alfaric et Tattooa que je remercie au passage, car j'ai passé un excellent moment. Une fois encore, ce premier tome d'une tétralogie est un véritable coup de coeur!

Connavar est un jeune garçon téméraire et très courageux. Sa plus grande peur? Passer pour un lâche et ressembler à son père, mort alors qu'il n'était encore qu'un bébé. Dès lors, alors qu'il n'est encore qu'un adolescent, il se fait remarquer par ses exploits : il combat un ours féroce et acquiert déjà une renommée qui traverse la mer. Mais, Connavar ne veut pas en rester là et décide de partir à l'aventure pour non seulement apprendre mais également éprouver son courage.

Encore une fois, je ressors conquise de ma lecture. Comme L'étoile du matin, je me suis sentie happée immédiatement par les premières pages.
Le style est toujours aussi fluide (bien que certains passages paraissent un peu "secs" dans le sens où les sujet/verbe/complément dominent certains paragraphes : est-ce un problème de traduction ou le style original était-il déjà ainsi?).
Et l'auteur prend bien le temps de poser son récit en livrant ça et là de petites anecdotes sur les personnages ou la vie au village de Trois-Ruisseaux : non seulement, cela rend le récit extrêmement vivant mais cela permet aussi au lecteur de bien s'attacher aux personnages.
D'ailleurs, j'ai ressenti beaucoup d'empathie à leur encontre, notamment pour Connavar. J'ai tremblé pour lui au sein des champs de bataille, ressenti un serrement au coeur quand il a perdu des proches, lui ai insufflé du courage dans les moments difficiles et même pardonné quand il a commis des actes atroces. David Gemmell a vraiment un don pour les rendre si humains, presque existants et c'est assez rare pour le signaler mais lorsque j'ai terminé le premier tome, j'ai quitté Connavar à regret.
En ce qui concerne le worldbuilding, difficile de ne pas faire la comparaison entre notre propre Histoire et reconnaître là, la conquête de la Bretagne par les Romains, au I-IIème siècle après J.-C. Les Rigantes, les Pannones, les Keltoïs seraient ainsi les peuples celtes et l'Empire de Roc, les Romains. Mais, c'est là où l'on prend toute la mesure du talent d'écriture de David Gemmell, si notre Histoire lui sert de socle pour son récit, il s'en détache également avec brio pour nous livrer une version plus fantasy.

En conclusion, je ne tarirai pas d'éloges à l'encontre de David Gemmell : il est un conteur hors pair et un grand nom de la fantasy anglo-saxonne. Avec regret, je vais suspendre la lecture du tome 2, pendant quelques semaines car je me suis engagée sur d'autres projets de lecture comme une LC avec Relax67 sur Mordre le bouclier de Justine Niogret ou la préparation de la soirée Décitre avec la découverte de Chloé Chevalier et Lionel Davoust. Mais, promis! Je lirai bientôt le faucon de Minuit!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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J'ai pris le temps… mais je l'ai terminé.
Là, vous vous dites : « le pauvre, il a galéré. Il s'est fait violence. Il n'a pas aimé. »
C'est tout le contraire.
Je l'ai dégusté, savouré, par petit bout, rassasié avec peu tellement c'était délicieux, évitant l'écoeurement qu'entraîne la gourmandise non contrôlée. Sérieusement, c'est pas humain d'écrire si bien !

David Gemmell prend le temps de nous installer dans son monde celte (on va employer les vrais noms hein), de nous inviter dans le village des Trois-Ruisseaux, de nous faire partager la vie et les âmes de ses habitants. Manque d'action ? Cette blague ! de l'action, il y en a. Mais là n'est pas l'essentiel. L'essentiel est dans cette peinture si précise d'un temps et d'un lieu passés, si envoûtante qu'elle nous donne envie d'y vivre, si humaine que l'on ne peut que ressentir de l'empathie.

Car, comme à son habitude, David Gemmell nous fait pénétrer les pensées, les aspirations et les haines de ses personnages, qui en deviennent des amis (parfois des êtres que l'on adore détester comme Arian, ou qui se rachètent comme Fiallach). Pas tous ses personnages cependant ; la pénétration est moindre chez ceux qui sont désignés comme l'ennemi (Rome, ou Roc pour tromper les pisteurs). Avec Gemmell, il doit toujours exister une menace extrêmement cruelle et dangereuse, dont on ne comprend pas le pourquoi des actes mais dont on sait qu'elle n'a qu'une envie : balayer, détruire le charmant monde que l'auteur a mis tant de temps à nous faire aimer.

Et bien sûr, au centre de tout, il y a la figure du héros : Connavar. L'équivalent du Champion Éternel de Moorcock. Un homme extraordinaire que l'on a envie de suivre jusqu'au bout du monde, qui intéresse énormément les divinités du coin qui vont l'aider ou lui mettre des bâtons dans les roues, et qui possède une part de noirceur en lui qui, une fois lâchée, se révèle dévastatrice.

Ce héros va se dresser contre l'Ennemi désigné, et organiser la lutte pour la survie de son peuple et de sa culture. Mais son Destin est comme une corde tendue entre deux collines : un faux mouvement et c'est la catastrophe. C'est… antique !

Difficile de trouver quelque chose à reprocher. J'ai tendance à penser qu'il était inutile de modifier les noms des peuples ; les conserver aurait renforcé le côté uchronique et mis en lumière la signature « fantasy historique ». David Gemmell avait conservé les noms réels dans le Lion de Macédoine. Pourquoi pas ici ?

Je me suis proprement régalé avec cette histoire. Et son épilogue, construit comme celui d'une série américaine à succès, met l'eau à la bouche quant à la suite : Ro(c)me arrive !
Je remercie Tatooa et Alfaric d'avoir lancé cette LC. C'était un magnifique cadeau de Noël.
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