LES AVENTURIERS DE L'ATLANTIDE PERDUE !
Si vous vous êtes tordu la cheville en marchant dans la rue, ne lisez pas ce livre !
Vous réaliseriez à quel point vous êtes banal comparé à … ATLANDIA JONES – alias Jack HOWARD.
En quelques centaines de pages, ce brave Jack :
• découvre l'Atlantide (en guise d'échauffement), puis
• s'échappe d'un sous-marin nucléaire hermétiquement clos, échoué à moins 150 mètres, et ce, avec une blessure au ventre
• traverse en combinaison de plongée un labyrinthe au sein d'un volcan fumant
• s'évade du « Kehlsteinhaus » (nid d'aigle) du méchant, au fin fond de l'Abkhazie, en empruntant un hélicoptère russe, et soit dit en passant, en détruisant deux autres hélicoptères lancés à sa poursuite
• remonte en scaphandre d'une fosse abyssale où il a coulé lors de l'explosion de son bateau.
Bref, ce brave Jack vous met un coup au moral - il sait tout faire – lire les cartouches d'écriture atlande, maîtriser toutes les armes et les technologies modernes, piloter un hélicoptère et un submersible, draguer une belle russe, prendre les bonnes décisions face à l'adversité qui l'accable, ne pas mourir de sa blessure au ventre, etc.
En fait, si vous tapez « Atlandide » sur le moteur de recherche de Babelio, pas moins de 105 références émergent.
Je savais donc à quoi m'attendre : un sujet prolifique qui fait fantasmer, une superbe couverture très vendeuse, un auteur anglo-saxon connu à priori doté d'un bon bagage scientifique universitaire… Bref, ce serait à-quitte-ou-double.
Et bien, le début colle parfaitement aux attentes :
• un trésor archéo – très logique –
• un héros – très éros – anglo-saxon, mi militaire, mi scientifique, doté d'un QI en ligne
• un méchant très méchant et très puissant
• une présence féminine – à la ligne très en ligne elle aussi –…
La découverte de l'Atlantide au beau milieu de la mer noire constitue une bonne trame de fond (d'ailleurs, si vous êtes déçu par la narration, allez directement aux « Notes de l'auteur » qui détaillent l'état de nos connaissances sur le sujet de l'histoire - p.395 à 406 -).
Mais les missiles atomiques et les « chefs de guerre » de l'ex-URSS viennent polluer l'ensemble.
Pour ceux qui apprécient le genre, tout y est : le rythme soutenu, la narration efficace, un contexte très très techno (du
Tom CLANCY), des rebondissements, des héros livrés à eux mêmes et un « happy ending » où bien sûr Jack sauve le monde…
Conclusion : c'est très « cliché » - un bon livre d'action pour un week-end de vacances – mais n'y cherchez pas des citations philosophiques à partager sur Babelio – mieux vaut chercher l'Atlantide…
NB : quelques fotes dortograffe – attention les Editions First !
P@comeux - 2014/04 ©