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4,05

sur 2340 notes
Anti-Harlequin.

Laëtitia est la nouvelle recrue de la Direction Départementale de la Sécurité Publique de L.. Elle est fascinée par son supérieur hiérarchique le commandant Richard Ménainville. un jour Laëtitia commet une bavure et va supplier son supérieur de la garder. Grave erreur.

J'ai un rapport complexe avec Karine Gibel. Voilà des années j'avais tenté de lire "Meurtres pour rédemption", mais j'avais abandonné à la centième page à cause de la noirceur extrême. Ce roman n'échappe pas à la règle et l'ambiance est la même.

Ce roman n'est clairement pas à mettre dans toutes les mains. Il y est question d'obsession, de harcèlement, de violences diverses et variées et enfin de viol. Ce roman n'est pas une histoire d'amour, c'est tout l'inverse. Cette relation n'est pas partie sur des bases saines, elle est forcément toxique.

J'ai lu ce roman avec une certaine fascination face à l'horreur des faits décrits. L'obsession des deux personnages envers eux les poussent à commettre des actes abjects jusqu'au point de non-retour. Toutefois, je trouve qu'il y a une centaine de pages en trop. le roman aurait gagné à être plus concis.

Bref, une lecture très noire.
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Karine Giebel nous embarque dans cette histoire vers les méandres de la passion amoureuse avec tout ce qui la caractérise en termes de désir. C'est parfois malaisant au plus haut point mais on tourne tout de même avidement les pages impatients de connaître l'issue de cette idylle. On y suit les personnages avec intérêt. L'auteur nous scanne leurs sentiments ambivalents, décrit leurs incohérences internes et analyse finement leurs pulsions primaires animales qui les mèneront aux confins de la folie. On traverse cette passion dévorante avec eux et, dans ce contexte supra malsain, on se surprend éhontément à s'y sentir vivant. Comme dans @Meurtre pour rédemption, l'écriture rend cette lecture très addictive.
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J'aime beaucoup Giebel, dont j'ai presque lu tous les bouquins. Et chaque fois, je sais que je vais passer un bon moment, malgré la taille impressionnante des livres. Mais là, franchement, je n'ai pas aimé du tout ma lecture. La quatrième, énigmatique, promettait une histoire de manipulation, d'un amour qui rend fou, un amour qui menait à quelque chose de très gros. J'ai plutôt eu l'impression de lire un essai sur la banalisation du viol, et de la part de l'agresseur, et de la part de l'agressée. Parce que oui, même l'agressée relativise et mentionne qu'elle a aimé. Bref, tellement pas le meilleur roman de Giebel. le seul point positif de ce livre, c'est la vitesse à laquelle les pages s'enchaînent. Giebel a une plume très addictive, et qui se lit très facilement. Mais je ne reste pas sur cette impression que m'a laissée ce bouquin, parce que j'ai lu du très bon de sa part. Je vais donc continuer à acheter ses bouquins quand j'en trouve en boutique d'occasion.
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Un drame vient de se jouer au sein de la brigade des stups et les individus interrogés ne sont pas de vulgaires délinquants, mais le commandant Ménainville et la lieutenante Graminsky, de cette unité.
Chacun assis dans une salle d'interrogatoire différente, ils répondront aux enquêteurs de l'inspection générale de la police nationale, et nous livreront avec leur coeur, l'ensemble des éléments ayant conduit à l'irréparable, épilogue inévitable d'une histoire intense entre deux êtres.

Alternant au fil des pages entre le patron et sa subalterne, le récit nous plonge dans l'enfer de la passion.
Une passion dévorante, comparable à un brasier, dont le bois qui le nourrit n'est autre que l'amour.
L'amour et/ou la haine, deux sentiments diamétralement opposés et pourtant liés par un excès de fougue dans leur démonstration. Et c'est avec une excellente maîtrise des mots que l'auteure nous rend fou, jusqu'à nous faire perdre la tête, au milieu de ces deux puissants sentiments.

Premier roman que je lis de Karine Giebel, et je dois avoué que je suis assez mitigé sur le style insufflé dans ce polar. Il n'y a pas de suspense à proprement parlé et un faux rythme nous accompagne au cours de notre lecture.
Le tour de force, réside dans l'ambiguïté des sentiments et des perceptions que peuvent avoir les deux personnages principaux entre eux, et vis à vis d'eux même.

Karine Giebel a fait de moi un homme désorienté.
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Quelle déception, habituée à un rythme plus soutenu dans les différents livres que j'ai déjà lu de cette auteure, j'ai trouvé celui-ci trop lent avec beaucoup de répétitions et peu d'action.

On tourne en rond sur de nombreuses pages et je n'ai pas ressenti d'angoisse ou de "stress".
Les personnages sont très agaçants et malheureusement le dénouement était un peu trop prévisible. L'histoire m'a semblé aussi très peu crédible.

J'ai souhaité le terminer mais je n'ai pas apprécié plus que ça ma lecture.
Bref je suis complètement passée à côté de ce roman.
Cependant je découvrirais d'autres titres avec plaisir.
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Lorsque l'on s'attaque à un roman de Karine Giébel, il faut s'attendre à être secoué. Chaque opus est accompagné de son lot de scènes de violences physiques ou psychologiques. Ayant déjà côtoyer plusieurs fois l'auteure, j'étais donc prévenu. Mais cette fois encore, elle est allée très loin !

Je ne vais pas trop vous parler de l'histoire, afin de laisser le piège agir. Je peux juste vous dire qu'on découvre le témoignage de deux personnages principaux qui vont nous raconter leur relation pour le moins déroutante. le livre aborde le thème du rapport de dominant/dominé, du patriarcat moderne mais aussi celui du viol et de l'abus de faiblesse, le tout à la sauce Giébel… je vous laisse imaginer ! Ça frappe très fort et je n'en suis pas sorti indemne.

Moi qui suis pourtant habitué à ce genre de roman, j'ai été désarçonné de bout en bout. Même si les scènes les plus dures ne sont pas complètement décrites, l'auteure instaure un climat malsain qui vous sert les tripes à mesure que se dessinent les drames. En tant que voyeur, on assiste à cette spirale destructrice, impuissant face ce qui se déroule devant nos yeux… c'est particulièrement frustrant et angoissant !

Je suis persuadé que ce livre ne doit pas être mis entre toutes les mains et que certain.e.s lecteur.rice.s vont s'offusquer devant le message nauséabond véhiculé par l'histoire. Pour ma part, durant la lecture, j'ai longtemps été dans cette position. J'étais hypnotisé de manière implacable par ce texte parfois répugnant dont je rejetais l'immoralité. Mais maintenant, avec un peu de recul, je suis certain que ce livre va laisser un stigmate indélébile dans mon esprit et que c'est la marque des grands romans. La littérature n'a-t-elle pas aussi pour mission de dépasser les limites et de nous faire vivre l'inimaginable ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion… et je sais qu'on ne sera pas tous d'accord !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Karine giebel n à pas son pareil pour déstabiliser son lecteur, ce qui est mon cas.
C est l histoire d une attirance masochistes, l histoire de deux êtres que tout oppose et que tout attire. On se pose pas mal de questions sur cette relation qui dérange qui a plutôt l apparence d un harcèlement sexuel, l auteur nous surprend une fois de plus par sa plume dont elle a le secret.
Un roman choc mais quel plaisir de retrouver notre auteure du noir préféré.
Encore une réussite de karine giebel.
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Ce que tu as fait de moi de Karine Giebel (Pocket - 643 pages)

Si vous ouvrez ce livre , vous allez subir le froid, le chaud au milieu d'une tempête de sentiments.
Un coup de foudre qui anéantit deux êtres. L'un abuse de sa position tout en étant esclave de sa passion, l'autre devient une victime qui naviguera entre attirance et vengeance....
L'amour passion est proche de la haine. le désespoir n'a plus de limite.
Laëtitia en arrivant au commissariat pour prendre son poste de lieutenant stagiaire, ne sait pas quand rencontrant le commissaire Richard Menainville que sa vie va voler en éclats.
Asseyez-vous et commencez à lire pour découvrir ce thriller. Rien ne vous sera épargné jusqu'à la fin. Ouah !
Au début du livre, l'enquête commence. Les boeuf-carottes interrogent Laëtitia et Richard individuellement.
Donc nous devinons que cela va mal se terminer. Donc nous angoissons jusqu'à la fin.
Excellent polar, je l'ai dévoré ! Merci Marie pour me l'avoir prêté.

Mireine
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Malaise. Cette lecture (audio) a fait planer le malaise chez moi tout au long de la lecture.
Richard, chef des stup, Laetitia, jeune lieutenant. Au début du roman chacun est dans une salle d'interrogatoire et livre sa vérité. Par rapport à quoi ? le lecteur l'apprend progressivement.
Ses deux là ont la relation la plus malsaine que j'ai jamais lu. Ou peu s'en faut. J'avais régulièrement le coeur au bord des lèvres, l'envie d'intervenir, l'incompréhension parfois, mes préjugés ont été brouillés, les frontières effacées. C'est une lecture destabilisante dont on ne sort pas complètement indemne. Bourreau, victime, ce n'est pas si simple, pour eux, pour nous.
Attraction/répulsion, ce livre fera pour moi partie de ces lectures.
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Karine Giebel, en général, on aime ou on déteste. Et moi, jusqu'ici, je l'aime bien.
J'aime cette façon qu'elle a de nous bousculer dans nos certitudes, cette indépendance par rapport à la bien-pensance, ces chapitres courts, cette écriture sans fioriture, droit au but.

Avec ce roman, l'autrice nous fait entrer dans l'intimité d'une relation malsaine, d'un amour obsessionnel, d'une emprise réciproque.
Le récit se déroule sur une nuit d'interrogatoire. Dès le départ, on sait qu'il s'est passé quelque chose de grave dans le commissariat et on ne saura pas de quoi il s'agit jusqu'à la toute fin. Même si au fil des témoignages des deux protagonistes, on suppute, on échafaude des hypothèses,... et pourtant je ne m'attendais qu'à une partie de ce Karine Giebel avait imaginé.

Ce roman est véritablement addictif. Une fois qu'on l'a débuté, il est très très compliqué de s'interrompre. J'ai d'ailleurs lu cette brique de plus de 600 pages en deux soirées.
La construction de l'intrigue, reposant sur deux interrogatoires qui se déroulent en parallèle, racontant la même histoire selon deux points de vue différents, est très efficace. Les témoignages se complètent et se répondent, malmenant les interrogateurs comme le lecteur qui ne sait plus qui est le bon et le méchant. Tout est malsain, les personnages, le manque de pudeur dans les propos, toute cette relation amoureuse toxique au possible. Et pourtant le lecteur, embarqué dans la tourmente, en redemande. Parce qu'il veut savoir, parce qu'il se dit tout le long de sa lecture que lui aurait été plus fort que ça, tout en se remettant à douter à la page suivante.

Finalement, Karine Giebel est assez perverse dans son genre et n'épargne jamais rien, ni à ses personnages, ni à ses lecteurs; de bout en bout, toujours...
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